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On passe à table.
Puis je repense à Hatik et notre embrouille de taleur.
Elle hante mes pensées.

Puis Maria me dit :
- Oh oh tu pensais à quoi ou plus tôt à qui ?

- Personne.

- Aâna, il faut que je te parle.

Oulala quand Maria commence par m'appeler par mon prénom avec ce ton ce n'est jamais bon signe.

- Ton passage à l'improviste n'était pas normal je le savais !

Elle me regarda.
Elle ne savait pas quoi me dire.

- Je t'écoute tu sais.

- Je veux pas que tu t'énerves.

- Vas-y

Elle commença son récit.
Et plus le temps s'écouler plus mon visage se décomposer.

Je me lève mais furax

- Aâna mais attend !

- Maïs quoi ? par prétexte qu'il était pas prêt je dois lui pardonner et faire comme si de rien n'était Maria ?

- Non je ne te dis pas sa mais fait l'effort de le voir.

- Il a raté 18 ans de ma vie 18 de ma putain de chienne de vie ! Et je dois le laisser s'immiscer du jour au lendemain. Je suis désolé mais non !

- Tu n'as même pas prit le temps de réfléchir.

- Ne t'inquiète c'est tout réfléchit.
Et il n'a aucune droit sur moi quoi qu'il arrive j'ai ma majorité.

- Il le sait. Il aimerait te voir et pourquoi pas recoller les morceaux avec toi ! Sa te coûte quoi de le voir ? Sérieusement !

- Sa me coûte tout mon temps ! Je préfère m'occuper m'attarder à des choses plus importantes qu'à lui.

- Écoute c'est ta décision ! Je te fais juste passer le message.

- Fallait pas. T'aurais pu lui épargner l'attente ma réponse est négatif.

Je m'en vais dans ma chambre m'enfermer à clé.

J'avais la haine.
Tout me monte à la tête.
J'ai qu'une envie c'est tout peté.

Vous comprenez pas tout.
Voici la conversation avec Maria :

- Voilà, j'ai reçu une visite ce matin à mon bureau.

- De qui ?

- Justement, c'est ton père biologique. Il souhaite te voir.

- Hors de question.

- J'ai même pas finis !

- Finit de quoi ? La réponse est négatif !

- Attend, il veut essayer de recoller les morceaux. Il aimera apprendre à te connaître. Il regrette énormément son choix !
Je l'ai vu à travers son visage à quel point il était touché par la situation.

Adieu, mon amourOù les histoires vivent. Découvrez maintenant