VII

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Pendant des heures de discussion

Je suis née le 25 octobre 1999.
Une nuit de bonheur qui s'est transformée en cauchemar.
C'est censée être une date qui me rappelle chaque jour que j'ai les meilleurs parents du monde.
Sauf que celle-ci me rappelle la perte de mon être chaire, celle qui m'a donné la vie.

J'ai perdue ma mère des suites de l'accouchement.
Mon père quand il apprit la nouvelle il ne se sentait pas capable de m'élever alors il a préféré m'abandonner.
Je ne connais donc pas mon père.
J'ai grandis en étant seule.
Et j'ai finis par l'être à chaque fois.
La solitude était devenu mon acolyte.

Puis j'ai croisé le chemin d'une assistance sociale qui a suit me redonner goût à la vie et qui a suit me sortir de la merde si je peux le dire.

J'ai surmontée mes peurs.
La peur de l'abandon.
Je me suis toujours dis qu'il fallait que je me préserve, car tôt ou tard on finira par me lâcher.

J'ai été de foyer en foyer.
J'ai vécu pendant un long moment dans l'instabilité.
Laëticia est l'assistance sociale qui a pu changé tout sa.

À partir de là, ma vie a complètement changer. J'avais enfin connu l'amour d'une « mère ».
Elle s'occupait de moi tel sa propre fille.

Elle a su me rendre tel que je suis aujourd'hui.
Je pouvais enfin croire au bonheur grâce à elle.

*

Ce fameux jour :
J'ai 16 ans.
Je rentre des cours.
J'arrive au foyer je remarque qu'on me fixe je calcule pas trop.

Je rentre tout de suite dans ma chambre, à peine le temps de déposer mes affaires que la directrice du foyer me convoque.
Je sens que quelque chose de pas net se passe.
Dans un premier temps je pensais qu'on allait me parler de mon père et finalement...

Je m'installe dans son bureau.
Une psychologue est présente.
Je calcule pas.

Puis la directrice se mise à parler.
Je l'écoute.
Et là mon cœur s'arrête.

« Je sais qu'avec Laëticia vous aviez une relation très particulière, qu'elle vous considérait comme la fille qu'elle n'avait jamais eut. Aâna, elle a perdu la vie, cette après-midi »

Ces mots n'ont fait qu'un tour dans ma tête.
Je me disais c'est pas possible.
Non pas elle, tout sauf sa !!!

Au fond de moi c'était la guérilla.
Je savais pas quoi faire ni dire.

Je demande une seule chose, une seule !

« Je veux la voir, une dernière fois, s'il vous plaît »

« Je sais pas si cela est bon pour vous »

« Je vous demande une dernière faveur s'il vous plaît, je veux la voir »

La psychologue ne voyait pas d'inconvénient, la directrice accepta.

Je repars dans ma chambre.
Ferma la porte et me laissa glisser le long de la porte.
Une, puis deux puis trois larmes coula, il a fu d'une fraction de seconde pour m'effondrer.

**

J'avais passé la nuit éveillé.
Je me regarde dans le miroir.
Je hais l'image que je reflète.
Un regard vide.
Le cœur brisé.

Je me prépare.
La directrice vient me chercher.

Tout le long du trajet je ne parlais pas.
Je regardais à travers cette vitre.
Les pensés longs d'ici.
J'arrêtais pas de tripoter mes mains.
La directrice le voyait et pour me rassurer elle me prit ma main.

Je me sentais moins seule à cette instant.
Mais suis-je prête à la voir inerte ?
Tellement de question me passe par la tête.

On arrive à l'hôpital.
Le médecin légiste nous accueille.
Il nous explique comment tout aller se passer.

Je traverse le couloir de la mort.
Si vous saviez quel odeur cela a.
On a juste envie de quitter cet endroit sombre.

On arrive face à la porte.
Il l'ouvre.
La directrice et le médecin passe devant moi.
Je reste bloquée 30 longues secondes de celle-ci.
Je dois y aller.
J'avance devant la table.

Le médecin lève le drap.
Je la vois allongé.
On aurait dit qu'elle dormait.
Des perles salées se misent à couler.

Je lui caresse le front et ces cheveux.
Puis l'embrasse sur son front.
Je lui prend sa main et lui chuchote dans son oreille, à quel point je l'aime et que je ne l'oublierai jamais. C'est ma maman de cœur, je la remercie pour tout ce qu'elle a pu faire pour moi que c'est grâce à elle que je suis la jeune fille que je suis devenue.

J'essuie mes larmes.
Et la contemple une dernière fois.
Mon Dieu que je l'aime.

Je lui fais un dernier baiser et lui chuchote Adieu, maman.

Holà las chicas,
Je vous ai écris cette partie rempli de sentiments notamment de tristesse.
Les larmes me sont montées.
J'espère qu'elle vous aura plus.
Pour moi c'est la meilleure partie que j'ai pu écrire.

Buenas noches

Adieu, mon amourOù les histoires vivent. Découvrez maintenant