CAPACITIES

Chapitre 17

-C'est...moi !
-Quoi ?! Criai-je, mais...mais...ce n'est pas possible !

Elle éclata en sanglots. Scott la pris dans ses bras et lui chuchota des mots rassurants. Je ne comprenais plus rien.

Comment est-ce possible ? Elle ne peut pas être Ashley ! Elle m'as sûrement menti...sûrement ! Non, elle ne m'as pas menti...c'est bien elle...c'est bien elle...

J'étais contente et en même temps triste, aussi en colère et surprise. Un tourbillon d'émotion me vinrent tout à coup. Sam s'approcha de moi pour me saluait. Il vit Nathalia pleurant dans les bras de Scott. Puis il posa ses yeux sur moi, j'étais complètement déboussolée, perdue...

-Ellie, me demanda t-il, qu'est-ce qu'il se passe ?

Je ne lui répondis pas. Je voulais lui dire, tout lui balançais comme ça, mais je ne pouvais pas...je ne savais pas pourquoi. J'avais une force antérieure qui m'obligeait à me taire. Je suis partis sur le regard étonné de mes amis. Je marchai tout droit. Je ne savais pas où j'allais. Mais je marchai. Je marchai sans m'arrêter. Je longeai les poteaux, ou tous ce qui pouvaient se définir comme "obstacles". Je sortis de l'établissement, heureusement pour moi, le portail était ouvert. Je m'enfonçais dans les bois sans même m'en rendre compte. J'entendais la voix derrière moi de Sam qui me criai de revenir. Il avait peur de franchir le portail. Il avait peur...mais il l'avait fait. Il courut après moi, s'enfonçant à son tour dans les bois. Il me rattrapa et m'arrêta.

-Ellie, me jeta t-il tout essoufflé, Ellie, je n'en peux plus, j'ai courut après toi...dit moi Ellie, pourquoi est tu partis ? Qu'est-ce qu'il t'arrive ? Ah non j'ai une meilleure solution ! Viens, on repart à la maison et on en parle là bas, en plus il se fait tard et je n'ai pas envie de dormir dehors...Ellie ?

Je m'effondrai, je pleurais...

Je suis vraiment une lâche...oui, Ellie Anderson, tu es un lâche, tu ne sers à rien, tu met dans des pétrins tes amis, comment peuvent-ils te prendre pour leur amie. Tu ne strictement à rien !

-Ellie, pleures pas s'il te plaît...
-Oui, pleures pas...

Après ces mots, un voile noir me cacha la vue, et j'entendis le cri étouffé de mon ami à côté de moi...