Partie 14

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C’était Nabil. Oui oui Nabil. Il a débarqué à Mac do, et il se dirigeait vers notre table. 

MOI : il veut quoi lassui ? 

TULAY : …. euh c’est moi je lui ai dit on était là. 

NABIL : salam ! 

Je pris mes béquilles et je commençai à tailler vers la sortie, je me speedais, j’allais me niquer la cheville encore une fois.

TULAY : Soraya ! 

Je la calculais et pas je continuais à tracer. 

TULAY : Soraya s’pas de ma faute ça wallah ! 

Je m’arrêtai, je la regardai droit dans ses yeux. 

MOI : explique-moi pourquoi il est là ! 

NABIL : laisse-moi te parler Soraya s’il te plaît ! 

MOI : Nabil, les casse pas wesh 

Il se met devant moi pour que j’avance pas. J’avais plus envie de le revoir, il me dégoutait carrément. 

NABIL : laisse-moi le temps de te dire ce j’ai quand même 

MOI : ouuf ! Je t’écoute vasi 

NABIL : on se pose quelque part ? 

MOI : …non

NABIL : Soraya je voulais m’excuser pour toutes ces fois, j’étais un gros bâtard avec toi 

MOI : …ok ! 

NABIL : je veux pas qu’on arrête..

MOI : on a arrêté Nabil et ça fait vla les mois maintenant 

NABIL : Soraya fais pas cette tête, je sais t’es toujours amoureuse de moi 

Je ris nerveusement, il était entrain de me taper sur le système avec sa bolossité (ça existe même pas), il avait prit de la confiance, je vais le redescendre sur terre tout de suite. 

MOI : sah téma maintenant je t’ai vraiment zappé et la preuve, je kife un autre. 

Il fronça les sourcils. A ce qui parait, il était surpris le mec, il attendait pas à ça. Perso, j’étais tranquille dans ma tête, je lui avais balancé la vérité pour qu’il me laisse tranquille et qu’il arrête de se taper ces putains de films. 

NABIL : je suis sûr tu mens, tu peux pas me zapper, tu me zapperas jamais. 

MOI : vire à gauche Nabil ! Je m’en bas les reins de toi cousins. Viens Tulay on se casse ! 

On se dirigea vers la vago de Tulay. Nabil me suivit, me tira par le bras. 

NABIL : jure wallah t’es sur quelqu’un d’autre ! 

MOI : Nabil…

NABIL : t’as vu ? Tu mytho ! 

MOI : wallah je suis amoureuse d’un autre gars ! S’bon ? 

Il me repoussa, il s’en foutait lui de mon pied, ou mes béquilles. 

NABIL : Soraya tu me teje pour un autre ? Tu m’a teje ! Ok, ok mais je te promets je vais te pourrir la vie, oublie pas ce moment, oublie pas mon visage car tu vas le regretter. 

J’explosai de rire. Il était sérieux dans son délire, d’où il me menace ? D’où un gars comme lui joue le warrior avec moi ? 

MOI, je m’adressai à Tulay : il est sérieux ce pd ? 

Chronique : Entre les blocs de ciment, l'amour ne choisit pas ses couleursOù les histoires vivent. Découvrez maintenant