Partie 19

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Je répondis pas et je continuai à monter les escaliers … 

BADRO : eh tu connais un certain Faress xxxxxx ? 

MOI : s’un algérien non ? 

BADRO : oué, à ce qui parait il fréquentait le même lycée que toi et Rima 

MOI : oué je le connais, mais vite fait. Pourquoi ? 

BADRO : t’as son 06 ?

MOI : non, pourquoi toutes ces questions ? 

BADRO : il habite ou lui ? 

MOI : vers les xxxxxxxxxx 

BADRO : je vais le niquer lui 

MOI : pourquoi ? 

BADRO : bon tu viens avec moi 

MOI : hein ? On va ou ? 

BADRO : tuer ce fils de pute

Je comprenais que tchi, il voulait Faress en quoi ? Et pourquoi ça tombe sur moi ces conneries ? 

MOI : …ben nan 

Il me prit par les deux épaules et me tira vers lui.. 

BADRO : oh ! Tu viens ! 

MOI : mais lâche-moi wesh..non non je bouge pas t’es ouf toi 

Il me hurlait dessus, il avait une rage dans ses yeux, il pouvait me mettre facilement une des ces claques. 

BADRO : zebi tu viens Soraya, j’ai pas le temps là ! 

J’essayai de me détacher de lui, je lui mettais des grands coups dans le torse, mais c’était rien ça, il réagissait pas. 

MOI : lâche-moi, pour qui tu te prends au juste ?

BADRO : pour zebi

Je continuais à lui mettre des patates, crari oué … 

BADRO : t’as finit ta chorégraphie ? Bon, tu viens ! 

Il me tira vers la sortie, je criais comme une folle. 

MOI : MAIS LACHE MOI PUTAIN LAAAAAACHE MOIIIII

Il me prit et me plaqua contre la boite aux lettres et mit sa main sur ma bouche. 

BADRO : hey hey calme-toi, il t’arrive quoi ? 

J’avais la bouche fermé, j’avais mal à respirer. Son visage était proche au mien, je pouvais sentir sa respiration. 

Je le tapais, lui pinçai la main, … Finalement il me lâcha 

Je mis ma tête contre la boîte aux lettre, j’était essoufflée , c’était clame, lui il me regardait sans dire un mot. 

MOI : Badro, ma dar va me tuer 

Il se mordit la lèvre et se grattait la barbe. 

MOI : je dois chercher des clous de girofle chez ma sœur. Le coran maman va me niquer 

Il parlait toujours pas … 

MOI : laisse-moi partir 

BADRO : oué mais après tu viens avec moi

MOI : nan, s’pas possible 

Il mit un coup de poing contre la boite aux lettres, il serrait la mâchoire et me fusillait avec son putain de regard noir. Je vais pas vous mentir, il faisait peur.. 

Chronique : Entre les blocs de ciment, l'amour ne choisit pas ses couleursOù les histoires vivent. Découvrez maintenant