En rentrant chez moi, bien sûr j’ai eu ma dose d’insultes de la part de ma mère parce que pour elle je me suis inventée des films pour rien. Ensuite je me suis tapée 6 heures de sommeil. J’en avais trop besoin, comme si j’étais soulagée.
Le soir j’ai pas pu voir Badro, c’était pas possible de sortir de chez moi, ça allait être très grillé. Mais il m’a bien agressé au téléphone. Puis mes potes m’ont appelé pour se foutre de ma gueule. J’étais trop énervée.
Le lendemain j’étais invitée chez Tulay pour une petite fête. Elle allait se marier et rentrer définitivement chez elle (Pas en Turquie mais dans en France, sa ville natale). C’était une fête pour les aux revoirs alors elle m’a invité, surtout qu’on était devenue des super-copines moi et elle.
Comment j’étais heureuse pour elle, enfin elle a pu réaliser son rêve et se mettre avec l’homme de ses rêves. Même s’il l’a bien fait galérer, en plus c’était un cousin à elle.
Mais comme d’habitude monsieur était contre que j’aille à la fête. Je l’ai supplié même mais il a pas voulu. Et finalement et après plusieurs tentation, il a accepté de me raccompagner, lui faire un petit coucou et re par la suite. Il voulait pas que je reste là-bas longtemps. On s’est donné rendez-vous l’aprèm derrière son bloc.
Effectivement, je l’avais rejoignit dans sa turv, j’étais stressée comme ça. Je montai …
BADRO : 10 ans, 10 ans Soraya pour descendre ? Tu foutais quoi ?
MOI : s’bon crie pas wesh ! C’est que 10 minutes.
BADRO : …non c’est 10 ans
MOI : …ok c’est 10 ans
BADRO : moi je suis pas ta copine Soraya belek hein
Il démarra sa caisse en silence. Je m’attendais au pire par rapport à l’histoire là de cancer, mais il était calme.
BADRO : XXXXXX (Un centre commercial) c’est ça ?
MOI : …ouais ouais
BADRO : tu vas lui acheter quoi ?
MOI : aucune idée
BADRO : dés maintenant oh ! 2 minutes crois pas on va se taper des séances de shopping toi et moi !
MOI : comment ça deux minutes ?
BADRO : BEN OUAIS DEUX MINUTES C’EST DEUX MINUTES ! Shab je suis un dep à niquer mon aprèm aux magasins zerma !
MOI :tchiiiip !
Il continua à rouler, il commença à me regarder puis serra son poignet. Je voyais bien un coup de poing dans la gueule.
BADRO : je t’ai dit quoi moi ? Je t’ai dit quoi ?
Je le regardai en silence…
BADRO : JE T’AI DIT QUOI ?
MOI : de ne pas tchiper
BADRO : alors ? S’quoi le trip là ? Pourquoi tu chips ? On dirait une babtou qui siffle zebi
MOI : comment t’es nahel chétane !
BADRO : tu me fais mal à la tête, tu casses les couilles avec tes histoires. D’où tu t’inventes des ives crari t’as un cancer mais la miss a walou zebi walou foy
J’avais envie de rigoler j’avoue.
MOI : wallah j’étais sincère, j’avais trop peur tête de ma mère
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Chronique : Entre les blocs de ciment, l'amour ne choisit pas ses couleurs
General Fiction« Si vous aimez quelqu'un, aimez malgré les traditions soi-disant, misez sur l'amour qui est plus fort que les médisants... » CECI EST UNE REPRISE FACEBOOK. Publiée en décembre 2014. ✨