Chapitre 3

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Tw mut1lat1on
Point de vue de Gabrielle :

Je viens de rentrer chez moi, j'allume mon ordinateur. Plein de messages apparaissent "sale pute", "salope" , "grosse pétasse" alors je coupe mon ordinateur (et mon bras au passage). Billie m'envoies un message.

Billie : Ça va ma louloute ?

Moi: Non.

Billie : Passe chez moi si tu veux ?

Moi: J'arrive.

Billie m'avait montré où est ce qu'elle habite. Je me dirige vers chez elle puis sonne à la porte. Billie m'ouvre.

Billie : Oh, ça n'a pas l'air d'aller ?

Moi: Pas trop nan...

Billie : Rentre, mes parents sont partis chez des amis.

Moi: Merci.

Nous montons dans la chambre de son frère parce que c'est là où il y a le piano. Billie commence à jouer. Elle joue tellement bien. Elle finit son morceau et je l'applaudie.

Billie : Tu sais jouer du piano ?

Moi: Non.

Billie : Tu veux que je t'apprène à jouer un morceau ?

Moi: Oui, si tu veux.

Je m'assis sur le tabouret et elle se mise derrière moi. Elle commence à me placer les doigts sur les touches. Je tenais le bout de mes manche avec mes mains.

Billie : Relève tes manche ou enlève ton pull, ça sera plus simple pour moi et toi aussi d'ailleurs.

Moi: Euh...

Billie : Bah quoi ?

Point de vue de Billie :

Pourquoi elle ne veut pas lever ses manches ? Oh, je crois que j'ai compris. J'espère que je me trompes.

Moi: Gabrielle ? Regarde moi dans les yeux.

Elle se retourne sur le tabouret pour être fasse à moi.

Moi: Pourquoi tu ne veux pas enlever ton pull ?

Gabrielle : Euh, j'ai un peu froid.

Moi: Tu te fous de ma gueule on crève de chaud !?

Gabrielle : Euh... Pas moi.

Moi: Gabrielle s'il te plaît, relève tes manches.

Elle me dit non de la tête. Alors je pris son bras et relève sa manche se qui laisse apparaître des cicatrices encore en train de saignées.

Moi: Gabrielle ?

Elle baissa la tête.

Moi: Pourquoi tu as fait ça ?

Elle me tend son téléphone qui venait justement de vibré. Je le regarde, il y avait écrit des insultes de partout. La pauvre. Je lui rendu son téléphone puis me leva silencieusement. Je reviens avec des bandages et du désinfectant. Je fis le plus doucement possible mais ça lui faisait mal et je le voyais. Après ça, nous nous sommes assise sur mon lit pour discuter.

Moi: Tu as déjà suffisamment mal mentalement alors s'il te plaît ne te mets pas dans un état pire que tu ne l'ai déjà.

Gabrielle : Je sais mais j'en ai plus rien à foutre !

Moi: C'est à dire ?

Gabrielle : J'en suis arrivé à un point où je souffre tellement que allez y, faite moi autant de mal que vous le voulez. Violée moi si vous le souhaitez. Ça ne me fait plus rien.

Moi: Je peux le comprendre Gabrielle mais c'est pas une raison pour que tu te fasses du mal.

Gabrielle : Mais dit pas ça toi aussi tu l'as fait !

Moi: Oui mais ça fait bien longtemps que j'ai arrêté. Et comment tu le sais d'ailleurs ?

Gabrielle : Tu as encore des petites marques sur les bras mais ça se voit à peine enfin bref, tu l'as fait et tu me demandes la raison ?

Moi: Oui mais moi aussi j'ai été bête de le faire. Ça ne sert à rien à part se détruire encore plus que l'on ne l'ai déjà.

Gabrielle : Justement, je viens de t'expliquer Billie !

Moi: Je sais mais tu vas t'en sortir et en faisant ça c'est sûr que tu ne t'en sortiras pas.

Gabrielle : Et si je veux pas m'en sortir.

Moi: Dit pas n'importe quoi. Tu veux continuer de te faire agressé, harcelé ect... Sinon je te laisse dans ta merde et je n'essaie plus de t'aider !

Gabrielle : Comment ça "ta merde" parce que c'est de ma faute maintenant !?

Moi: Nan mais tu m'as comprise.

Gabrielle : Oui.

Moi: Bon, faisons autres choses, on en reparlera plus tard.

Je passe tout la soirée avec Gabrielle puis je l'ai redéposer chez elle.

Sold and BrokenOù les histoires vivent. Découvrez maintenant