Le châtiment des Dieux

L'antre Tourmentée

On y est, les frères ont pénétrés l’antre. C’est comme une grotte sombre, sans vie, sans bruit. Après une centaine de mètres, il y a des escaliers fissurés, qui descendent à une profondeur sans visuel sur le sol. Après avoir parcouru la moitié des escaliers, les frères se mettent à entendre des voix. Plutôt des hurlements de douleur. Mais le raisonnement fait qu’ils ne peuvent savoir d’où viennent ces hurlements.

Ils continuent leur descente et finissent par atteindre un étage avec une porte enchaînée. Que se passe-t-il derrière ? Les frères vont enfoncer la porte et tenter de le découvrir. Un long couloir pourvu de pièces à droite et à gauche les attendent. « On s’y met ? » Propose Madraar. « Avec plaisir. » Répond Torn. Alors que les deux frères tracent leur chemin, Gahral en profite pour se séparer d'eux et continue de descendre les escaliers. « De la chair. J’aime cette odeur… je vais me régaler. » Une voix dit-elle. Madraar et Torn se retournent, et tombent sur une gargouille monstrueuse qui leur fait face. Avec une taille d’environ deux mètres trente, une tête d’oiseaux sans plume, un corps fin, de long bras, de courtes jambes, une longue queue et une peau rouge sang. « Mon frère, prend ce couloir, et si tu vois une autre entrée, attends-moi. » Dit Madraar.

Torn se met à courir dans la même direction, que son frère lui a indiqué. « Tu attends quoi espèce de merde ambulante, ton odeur est infecte, j’arrive à la sentir d’ici. » Provoque Madraar. « Grrr, *slurp*, si tu es pressé de mourir, alors c’est ton jour » Répond la gargouille. Madraar et la bête se foncent mutuellement dessus mais au dernier moment, le guerrier entre dans une pièce. La bête confuse, regarde à droite et à gauche mais ne remarque rien. Madraar se tient derrière lui après être sorti de la pièce, et lui plante son épée dans le dos. La gargouille souffrante et hurlant la mort, elle éjecte Madraar avec sa queue par réflexe et le propulse à travers deux murs de pierres.

« Merde. Quel enfoiré celui-là, je ne l’avais pas vu venir. » S’exprime t-il. La gargouille réussit à retirer l’épée de son dos, grâce à son long bras. Prise par la rage, elle fonce sur Madraar à peine relevé et l’entraîne avec elle à travers trois autres murs. Les deux au sol, Madraar s’exprime à nouveau. « Bon là tu m’emmerde ! » Il attrape la gargouille par son aile, et s’amuse à tourbillonner sur lui-même avant de lâcher la bête qui traverse quatre murs. Il se dirige vers son épée et la récupère. Il entendit un bruit venant de l’endroit où a atterrit la bête, et la voit se relever. Pour en finir, il lance son épée qui après avoir traversée le couloir, s’enfonce dans la gorge de la gargouille. Madraar se dirige vers elle, en retirant son épée, il la décapite d’un coup sec.

Posé contre le mur, Torn attend patiemment son frère. « Tu t’es bien amusé ? » Demande t-il. « Trop rapide, où est-ce que ça mène ? » Questionne t-il à son tour. « Je n’en ai aucune idée. » Répond t-il. « On va le découvrir. » Dit Madraar. Torn ouvre la porte, et là… une bête immense enchaînée est allongée sur le sol les yeux fermés. Il referme aussitôt la porte, et fait demi tour. « Où est Gahral ? » Demande Madraar. « Aucune idée, je pensais qu’il était resté avec toi. » Répond Torn. « Hmm, il est descendu tout seul. » Affirme Madraar. Ils repartent directement aux escaliers et continuent leur descente. « Gahral ! » S’écrie Madraar. « Chut ! Tu vas nous ramener d’autres monstres plus horrible les uns que les autres. » S’exclame Torn. « J’en ai rien à foutre, c’est notre frère. Si il lui ait arrivé quelques chose, je détruirai cet endroit coûte que coûte. » Affirme Madraar.

« Réveilles-toi Korbul, c’est un ordre de ton maître. Je t’autorise à te défaire de tes chaînes. Rends-toi au portail détruit et tues nos invités. » Dit la voix du roi démon. La bête ouvre l’œil et arrache ses chaînes. Une fois arrivés tout en bas, les frères s’approchent d’un portail nommé : Le portail détruit. Mais avant même de l’atteindre, la bête envoyée par le roi démon, la même qu’ils ont vu dans cette pièce débarque. Une créature à l’apparence presque humaine à l’exception de sa taille.