Chapitre XVI│Giflé par une réalité incertaine.

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Anoche, a las 7 p.m., la policía hizo un descubrimiento horrible, el grupo de caníbales que habían sido buscados durante mucho tiempo finalmente fue arrestado. La policía contó más de quinientos cadáveres entre sus paredes, los investigadores están en proceso de identificarlos. La información será revelada en el día gracias.

Ce qui dit le journaliste est incompréhensible à mes oreilles, mais je sens que c'est quelque chose de grave. Je tourne mon regard éberlué vers l'homme qui m'a interpellé en me sortant de mes pensées lugubres.

Monsieur Velez m'explique que l'armée a arrêté le groupe de cannibales saisis dans leur QG grâce à des coups de feu localisés. Les hommes découverts se sont tous donné la mort sur-le-champ. D'après eux, personne n'aurait survécu parmi les victimes. Ils ont trouvé des corps dépecés et des organes séchés. Les victimes avaient tous les âges ; même des fœtus y ont été retrouvés. Les malheureux venaient d'un peu partout dans le monde.

J'ai senti mes yeux picoter, mais je n'ai pas voulu craquer devant eux alors je suis monté. Comment rester de marbre face à la folie de certains ?

La nuit, je n'ai presque pas dormi, oppressé par des questions amères. Le lendemain, monsieur Velez et moi, sommes rendus à la base saisie par l'armée avec la voiture de mon hôte. Le QG est éloigné de la ville à plus de 100 km et il n'y a quasiment aucune route pour y passer à son aise. Nous avons fait trois heures de chemin pour accéder à l'endroit.

À notre arrivée, des militaires nous ont encerclé et empêché de pénétrer. On a eu beau leur expliquer notre situation, ils ont refusé. Ils nous ont juste dit d'attendre et qu'ils nous feraient signe le lendemain. Donc le jour suivant, je me suis dit qu'ils avaient sûrement déjà retrouvé mon fils.

Tout ce que je veux, c'est le serrer dans mes bras et rentrer à la maison prendre une bonne douche.

On nous a interpellés à l'intérieur de la base. Des hommes en tenue de militaire me font entrer seul dans une salle et laissent monsieur Velez dehors. Dans ladite pièce, ils m'invitent à m'asseoir. J'ai pensé qu'ils allaient me montrer mon fils d'un moment à l'autre, j'y ai vraiment pensé ; mais le général entre et se met.

— Monsieur, je vais aller droit au but, lâche-t-il avec détachement. D'après les descriptions que vous avez données concernant votre rejeton, nous avons retrouvé des restes humains qui semblent être d'un adolescent et l'analyse n'a fait que prouver ce fait.

— Et qu'est-ce cela veut dire ? demandé-je redoutant une réponse négative.

Son regard s'adoucit un peu. Il cherche ses mots avant de déclarer :

— Cela veut dire que nous n'avons retrouvé aucun survivant. Nous avons découvert que les malfaiteurs tuaient leurs victimes le même jour de leur arrivée. Votre fils, nous pensons qu'il... qu'il est mort.

Pas encore, pas encore cette phrase. Pourquoi me parle-t-il de ces restes humains ? Ce n'est pas mon fils !

— Mais vous n'avez fait aucun test ADN ?

— Ce n'est pas nécessaire. Il doit avoir été tué avec les autres. Même s'il avait survécu, il se serait perdu dans la jungle et serait mort de faim avant que l'on ne le dévore par toutes les bêtes sauvages. Cela fait dix jours, ce n'est plus possible. Je suis navré monsieur, affirme-t-il n'ayant aucun talent pour annoncer les mauvaises nouvelles.

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