Une Vie d'Amant

VI : Dans la boite, dans la place

    Lundi 23 novembre 2014, je me rends à l’EN, l’effectif a drôlement changé. Maybe ils tardent à venir mais faut pas oublier que les deux premiers jours de cours se sont déroulés avc une folle pression. Rien ne présage le changement de ce rythme. Je fais la connaissance de Rodge, l’ami de Rajik. Il est avc une fille, plutôt jolie. Ces derniers sont issus d’Eclift school. Le cours va bientôt démarré. Je me mets à côté d’eux. On cause bien, c’est sûr qu’on va bien s’entendre quoique, je m’en bats un peu les couilles.

   Les heures passent et donnent raison au blues du dimanche soir. Mais depuis le temps qu’on sort nettoyer les bancs d’une école avc nos fesses, on est habitué. Chacun gère à sa façon, front sur la table, causeries entre voisins, chuchotement, écarquillement d’yeux… Le sérieux du prof n’aide en rien. Si tu le suis pas, tu perds voire paies pour servir d’exemple. Mon astuce est le focus et la causerie.

   Depuis le collège, chacune de mes années académiques a sa belle au bois dormant dont je suis le prince charmant. Je ne me doutais pas que ce serait le cas à l’université. Ce n’est qu’en Terminale que je m’en passai sous prétexte que cela me garderait d’un succès glorieux au baccalauréat. Bien avant, Card m’avait sermonné dans ma tentative de l’ajouter à mon tableau de chasse. Elle dit : « Si je te comprends bien, l’an prochain t’auras une nouvelle copine. A quoi ça te sert ? » Cela me fit tellement réfléchit que je la pris pour la "bonne". Et me dit : Waoh, n’est-ce pas trop tôt de faire une pareille rencontre ! C’est certainement la raison pour laquelle notre relation a été les montagnes russes. En même temps, je me savais en apprentissage.

A l’heure du déjeuner, j’allai à la cantine avc mon nouveau groupuscule dont Rodge. Ce n’était pas pour me déplaire mais c’est plus une histoire de conformité et de sécurité. Avancer en solitaire, c’est s’exposé. Le deuxième cours de la journée s’est déroulé de 13h à 17h. Fin de la journée de travail, on commence à s’y faire. Je rentre avc Rodge, comme ce le sera habituellement. Sur le chemin, peu avant de sortir de la grande maison, Rodge remarqua une fille assez canon avc son air simple, et l’exprima.
Radge : Ah, oui. Elle est dans la même salle que nous.
Il me semblait que c’est la deuxième fois que je l’apercevais. Même sans uniforme, elle ne passe pas inaperçu à nos yeux. Nous nous arrêtâmes devant elle à la sortie puisqu’elle attendait.

Radge : Salut, comment vas-tu ?
Elle : Je vais bien
Rodge : T’es aussi à l’EN non ?
Elle : Oui, je ne pense pas vous avoir vu là-bas
Radge : C’est normal, il y a du monde et on vient à peine de commencer. Nous y sommes aussi. Moi c’est Radge, et toi ?
Elle : Lina
Rodge : Et moi, Rodge. Tu ne rentres pas ? Que fais-tu là toute seule ?
Lina : Si si, je vais rentrer. J’attends mon grand-frère
Rodge : Je vois, c’est lui qui t’as déposé le matin. T’es loin ?
Lina : Oui, très, du côté Sud de la grande maison
Rodge : On n’est pas si loin nous. Enfin, je parle surtout pour moi.
Radge : On n’est du côté Ouest. Je suis un peu plus loin. C’est pourquoi je passe le prendre pour qu’on vienne ensemble. Sinon, tu trouves comment les cours ?
Lina : Ah, c’est nouveau inh. J’ai du mal à voir au tableau vu que je ne suis pas bien placé
Rodge : Tu restes où dans la classe ?
Lina : Je suis dans la première rangée, la plus à gauche du stage. Et souvent sur le troisième banc
Radge : Ca alors, nous ne sommes même pas loin de toi
Lina : Han, ok
Rodge : Tout souriant, c’est une bonne nouvelle. On est appelé à se revoir
Lina : D’accord
Radge : Regardant l’heure, bon à plus
Rodge : A demain, Lina