XI : du sale

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RANCO

Thalia et moi sommes arrivés à ma cabine sur le campus. Dans quelques minutes, il sonnerait 12 heures du soir. D’après la météo et d’habitude, il fait frais à pareille heure avc un vent qui hérisse les poils de la peau. Mais nous ne le ressentons pas. Car nous sommes emportés par la chaleur de nos échanges, et tout joyeux de nous retrouver en pareille circonstance. Qui l’aurait cru ?

J’ouvre la porte et invite Thalia a rentré.
- Après-toi, dis-je.
- Galant ! remarque-t-elle. J’apprécie
A l’intérieur, il y avait un lit avec des tiroirs, une table-basse avec tiroirs aussi et une chaise dans un coin. Elle s’est assise sur le lit. Je ne suis pas trop déco. Alors, pour faire la discute, je la provoque sur ce point :
- Comment trouves-tu la déco ?
- Thalia dit que ce n’est pas mal, c’est propre, c’est le plus important.
Elle le dit tout en me fixant du regard. Du tiroir de la table, je sors une bouteille de whisky et un verre, histoire d’augmenter la pression attractive que le trajet aurait refroidit. J’ai posé mes affaires sur la chaise. Je reviens m’asseoir à côté d’elle. Je verse un peu de la boisson dans le verre. Vu la présence d’un seul verre, Thalia avait la mine interrogatrice. Je lui demande si on ne peut pas boire dans le même verre. J’enchaine, plein de sous-entendu, je vais t’aider. On échange un coup (un tour de boisson). Je nous sers encore.

Je mets une musique d’ambiance avc mon téléphone. Pour cette petite pièce, son haut-parleur est suffisant. Thalia me rappelle que nous sommes en privés, de danser. J’insiste pour qu’elle commence d’abord. Quelques temps après, je la rejoins pour l’accompagner. Une chanson de twerk passe. Thalia prend un peu de whisky. On est à fond, on danse. Elle remue les fesses, je me place derrière. Cela a le don d’attiser mon érection. Elle appréhende et n’en démord pas.
Quelques chansons après, voilà que nous nous embrassions fougueusement. Avec mes mains, je l’enlace, la serre contre moi, la caresse, la masse les fesses. Au bout de deux à trois minutes, elle se défait de mon étreinte. Elle reprend son souffle, sourit tout en me regardant dans les yeux. A cet instant, je ne pensais plus, mes yeux hagards la fixaient. Elle passe sa main gauche sur ma joue, ensuite dans mon cou pour me tirer vers elle par la nuque. On s’embrasse encore, ardeur crescendo cette fois-ci.
Il faut noter qu’une musique douce passait. Le bruit servait de bon fond sonore. Peu à peu, on s’est dirigé sur le lit. Je l’embrasse dans le cou, suce le lobe de ces oreilles. Elle a commencé à se trémousser, se languir, onduler de tout son corps sur mon corps. Je l’aide à enlever son haut. En effet, ce soir elle avait porté un crop-top blanc, des baskets blanches. En guise de bas, c’était un moulant noir qui lui arrivait au genou, plus ou moins épais pour ne pas paraitre dévergonder. Par-dessus le crop-top, elle a mis un survêtement en jean. Elle s’était débarrassée du survêtement une fois entré dans la cabine. La chaleur m’avait fait ôter mon Lacoste quand on dansait. Nous voilà au soutien-gorge. Je la regardais pour déceler s’il y en a, une quelconque objection. Subitement, elle attrape mes mains qui voulaient s’en prendre au support de ses seins rondelets. Je le ferai moi-même dit-elle. Elle se redresse, enlève son soutien dont la couleur m’importe peu. Aussi, enlève-t-elle son bas noir. Je la vois saintement nu, juste en petite culotte blanche.

Thalia quelque peu gênée : As-tu des préservatifs ?
Ranco : Oui

Elle s’allonge alors et murmure vient. Je m’empresse de me mettre en boxer. Etant au-dessus d’elle, je savoure avc mes lèvres son corps. Je m’attarde sur la poitrine après avoir fait un détour épaules-ventre-nombril... Je fais des baisés sur le sein gauche et le sein droit. Avec ma main droite, je malaxe les seins pour enfin titiller les bouts. Ils sont dressés et presque solide. Ma bouche les suce. Au fur et à mesure, je sens qu’elle s’enfonce dans l’état d’extase, des couinements s’échappaient. Plus je suçais, plus le volume augmentait.

Jusque-là, je n’ai pas abordé les jambes, l’entre-jambe et les lèvres qui s’y cachent mise à part les bises déposées en ignorant la petite culotte. J’ai entrepris fourrer ma main gauche dedans pour la doigtée. Elle écartait déjà ces cuisses, les agitait presque durant les précédentes opérations. La zone est bien lubrifiée. Un, deux et presque trois doigts (majeur, index, annulaire) allaient remplir l’allée.

Thalia

Je ne m’y attendais pas mais Ranco danse bien. Et ce que je sens entre ces jambes sur moi, confirme mes soupçons : c’est un étalon sauvage. En même temps, je crains les assauts et coup de reins. Il suffit de voir son déhanché sur la piste pour savoir qu’il saura me valoriser.

Dès qu’il enlève son lacoste, je suis conquise par ce corps dessiné, poitrine trapu avc poils naissant, des abdominaux presque ferme. Je bave rien qu’à le regarder.

Ce soir, je n’ai qu’une envie : c’est de m’amuser, assouvir mes désirs jusqu’au bout. Ranco a une certaine réputation de "alpha mâle". Je veux vérifier et par la même occasion me rebeller.

Une Vie d'AmantWhere stories live. Discover now