Twins but so differents

Chapitre 61

PDV Luna

J'ai faim. J'ai froid. J'ai peur.

Peur d'où je suis. Quand serai-je retrouvée ?

Peur de qui pourrai me trouver. Sur qui tomberai-je ?

Peur de moi. Combien de temps tiendrai-je encore ?

Je regarde devant moi, en même temps, je ne peux rien faire d'autre. Couchée sur le dos, abandonnée telle un chien, attendant d'être trouvée.

Merci la Terre. Merci Magics. Merci Évangéline. Merci Alexander. Merci Heather et Edward. Merci Drew. Tu avais dit que tu ne me laisserais jamais seule. Et regarde où j'en suis.

Et toi, où es-tu ? En train de t'amuser avec tes amis ? Peut-être que tu ris ? Peut-être que tu embrasses quelqu'un ? Peut-être que tu es dans une conversation animée. Penses-tu au moins à moi ? À la petite métamorphe stupide qui a cru qu'elle comptait pour toi ? Tu dis m'aimer, mais est-ce la vérité ?

Moi : Est-ce que tu m'aimes Drew ?

Ma voix est brisée, à mon image. Piétinée, écrasée. La Luna forte n'existe plus. Et n'existera plus jamais. Terminée la fille qui était prête à se battre contre le monde, à défier les plus grands.

Maintenant, je suis une femme détruite. Brisée. Anéantie.

Remplie d'amertume, de tristesse.
Et de haine.
Et c'est cette même haine qui me fera me lever d'ici.

PDV Drew

Samira : Ce Brandon, il nous tuera un jour.

Moi : Comme s'il ne sait pas que l'aluminium ne va pas au micro-ondes. Ça fait plusieurs fois merde ! Ils vont de débarrasser de lui à notre mort ou quoi !!

Samira : Du calme mon chou. C'est juste que ça prend un peu de temps.

Je retire ma toque pour m'essuyer le visage. Elle ne comprend pas. Si jamais je venais à être blesser, je ne pourrai pas m'occuper de Luna.

Je me retiens d'aller voir. Il faut que je la laisse respirer. Une fois qu'elle sera sur pieds, je ne la laisserai plus.

Elle sera fatiguée de voir ma tête. Mais je ne lui laisserai aucune chance. Elle devra faire avec. Faire avec moi.

Drew : Ce sont bien des humains ça. Toujours à traîner ou à faire trainer les affaires.

Samira : Mais non. Nous ne sommes pas tous comme ça...

Moi : Si vous l'êtes tous !!

J'avais crié. Et Sam s'était éloignée de moi. Quelques personnes se retournèrent vers nous, mais un regard noir de ma part suffit à les remettre en place.

Samira : Pas la peine de crier sur moi. Je défends juste mon espèce.

Moi : On ne défend pas l'indéfendable. Putain.

Sam s'éloigne de moi. Maintenant elle boude. Super. Si jamais j'attrape ce Brandon, il aura à faire à moi. Parole de Del Fuego.

Moi : Sam... Mon Dieu Sam arrête de faire l'enfant.

Je cours vers elle, et la prend dans mes bras.

J'essaie désespérément de déposer un bisou sur les joues, mais cette idiote tourne la tête à chaque fois. Avec le sourire en plus.

Triple idiote. Je te le ferai regretter.

Je commence à la chatouiller. Son point faible. Comme à tous les autres humains. Tous semblables.