Twins but so differents

Chapitre 34

PDV Mélody

Okay... Ma vieille, sur ce coup-là, va falloir rester zen et pas déconner.

Moi : Comment se fait-il qu'un loup-garou enlève une petite fille ?!

Ok. C'est tout ce que je trouve à dire, cruche que je suis. Il grince des dents, si je puis dire. Ce ne sont même plus des canines, mais des dagues.

Il peut me détruire d'un seul coup de pattes, et moi je sors ça. Tranquille la meuf.

... : Ils doivent être par là venez !

Je regarda dans la direction d'où venait la voix. Ils se rapprochaient. Je me retourna vers le loup, et réprima un cri. Il n'était qu'à une dizaine de centimètres de moi. Et il m'effrayait. On était dans le noir. Je ne distinguais même pas le bas de son corps. Et il avait ses deux yeux, violets, qui brillaient.

Loup : En effet, c'est un comble. Surtout si on rajoute l'enlèvement de jeunes femmes.

Il m'avait fait un grand sourire, dévoilant ainsi toutes ses canines.

Okay ma vieille. Reste calme tu vas te faire enlever.

Il me prit dans ses pattes, et avec une force monstrueuse, se propulsa dans les airs.

Au ralenti, il s'était accroupi, puis relevé, se propulsant dans les airs grâce à la puissance qu'il avait emmagasiné. Nous étions à présent dans les airs, entourés d'arbres. Je remarqua que plus on prenait de hauteur, plus les branches des arbres devenaient énormes. Il finit par atterrir, si on peut dire, sur une d'entre elles.

Il m'y déposa avec délicatesse, et je puis voir au loin le corps de la petite fille, qui semblait dormit paisiblement. Comment était-ce possible ?

Loup : Porum sonifarum. Un sort destiné à faire dormir. Tout le monde aurait du être au Royaume des Songes, mais je dois me faire vieux. Seule Pétrossqua s'est endormie.

Comment il a su ce que je voulais savoir ce loup-là ?! Je ne connaissais même pas son nom !

Loup : Je me nomme Princigalaria.

Moi : Ok. Donc de un tu vas arrêter de lire dans mes pensées, de deux je vais t'appeler Prince, de trois je voudrais savoir ce que tu veux à cet enfant, et de quatre, que me veux-tu, et de cinq, il n'y a pas de cinq.

Il me regarda un moment, puis éclata de rire, avant de sans doute se souvenir que nous étions recherchés, et donc de se calmer.

Prince : Ok. Alors de un, je ne lis pas dans tes pensées. Je me suis juste dit que ti devais te poser cette question et que c'était la moindre des choses que de me présenter à toi. De deux, je ne sais pas ce que veux dire Prince, mais je l'accepte. C'est joli et j'aime bien. De trois, cet enfant est ma petite-fille. Mais son idiote de mère m'empêche à mon fils et moi de la voir. De quatre, tu es celle avec qui je communique. Je n'allais pas partir et te laisser là alors que tu sembles intelligente et que tu as la capacité d'écouter et d'agir de manière objective. Et de cinq, il n'y a pas de cinq.

Okay ! Mel ma vieille, je t'ai déjà connu plus intelligente !

Conscience ! Tu m'avais tellement manquée !!

Vraiment ?!

Non.

Prince : Je veux juste la voir. Et que mon fils la voit aussi.

Moi : C'est possible. Mais il faut redescendre et s'expliquer de manière concrète avec la mère.