Jeon Jungkook n'avait qu'un rêve, celui d'exister. Non désiré par sa mère et sans cesse rabaissé par ses fréquentations au nom de couleurs, il décide de fuir en sentant sa vie lui échapper et ne jamais revenir sur ses pas. C'est en s'aventurant les...
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[ NDA : Angel on fire fête aujourd'hui ses 1 an, je tenais tout particulièrement à vous remercier pour tout l'amour qu'elle continue chaque jour de recevoir, ça me fait vraiment chaud au cœur. Merci mes petites étoiles, bonne lecture et surtout prenez soin de vous♡]
Quatre-vingt onze jours.
Trois mois.
C'était le temps passé sans l'Ukrainien.
Les jours continuaient à défiler sans que je ne puisse les arrêter et parfois, je gardais quand même l'infime espoir de le voir apparaître furtivement à l'improviste comme si rien de tout ça n'avait un jour eu lieu. Je l'imaginais crier en souriant que tout ça n'était rien d'autre qu'une mauvaise blague ayant durée trop longtemps, qu'il souhaitait seulement me faire peur juste pour rire. Mais ce n'était pas le cas. Tout ça n'était pas une vaste blague, même de très mauvais goût il fallait l'avouer. Même si je crois qu'au fond, j'aurais peut-être aimé que ça le soit. Cependant, ça ne l'était pas. C'était tout simplement la réalité et elle m'avait frappée une nouvelle fois.
Elle frappait tout le monde et ses coups étaient les plus durs à encaisser.
Les morts ne reviennent pas à la vie. Et quand les gens meurent, ils ne reviennent plus jamais. Ils s'en vont et c'est tout, c'est terminé. Il ne reste plus rien d'eux à part des millions de souvenirs qui pèsent bien plus lourds désormais, c'est presque étouffant. Surtout quand tu prends petit à petit conscience au fil des semaines qu'il n'y en aura plus d'autres à ajouter à la collection. Que celle-ci était dorénavant terminée.
C'est ce que j'avais appris en trois mois.
La vie pouvait s'avérer extrêmement cruelle parfois. Mais... je commençais peu à peu l'accepter même si c'était toujours très difficile à concevoir mentalement parlant. Après tout, je n'en avais pas véritablement le choix. C'était ainsi et puis c'est tout. Je n'avais pas la capacité de changer quoi que ce soit puisque peu importe ce que je faisais ou non, ça n'allait pas le faire revenir pour autant.
J'imaginais qu'il était désormais en paix, quelque part là-haut. Même s'il avait le vertige de son vivant, je crois.
