VIII- 𝚚𝚞𝚊𝚝𝚛𝚒𝚎𝚖𝚎 𝚌𝚘𝚗𝚏𝚎𝚜𝚜𝚒𝚘𝚗

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Bonjour Coline. Je m'appelle June.

Je ne vais pas te le cacher, j'ai beaucoup hésité avant de poser ces mots dans ton carnet. Je me demandais ce que je pouvais t'apporter, comment je pouvais t'aider...

Mais j'ai trouvé le geste de Sacha si beau que je ne pouvais que le poursuivre.

Je me devais de t'aider, comme on m'a aidé moi aussi.

J'étais une adolescente noyée dans une mer de gens. Rien ne me différenciait du reste du monde, je n'étais qu'une parmi tant d'autres. Je ne me sentais pas utile, je n'avais rien à apporter.

J'étais seule.

Et un jour, qui semblait au premier abord identique à tous les autres, ça a changé. C'était un jour qui ressemblait à la veille et au lendemain, hormis un détail. Une rencontre banale, un échange de regard insignifiant.
Et pourtant.

Cette rencontre banale m'a sauvé de l'ennui. Ce regard insignifiant m'a élevé au plus haut, il m'a fait me sentir unique. La personne qui en est à l'origine m'a aidé à sortir la tête de l'eau et enfin, j'ai pu voir la vie sous une autre facette. J'ai rencontré le bonheur, il m'a accueilli à bras ouvert.

Et j'ai compris que rien n'est écrit, qu'il fallait passer par la nuit pour voir apparaître les étoiles. J'ai compris qu'une simple rencontre pouvait changer une histoire, qu'un simple regard pouvait changer une personne.
Qu'un jour semblable à tous les autres pouvait changer une vie. Il suffit d'un simple détail, insignifiant en apparence, pour remonter à la surface.
Une rencontre. Un appel à l'aide. Des mots dans un carnet.

Le bonheur est prêt à t'accueillir, il n'attend plus que toi.

Prends conscience que nous sommes là belle Coline et tu réaliseras que personne n'est seul.

Personne n'est seul Où les histoires vivent. Découvrez maintenant