XII- 𝚜𝚒𝚡𝚒𝚎𝚖𝚎 𝚌𝚘𝚗𝚏𝚎𝚜𝚜𝚒𝚘𝚗

109 43 15
                                    

Bonjour Coline. Je m'appelle Cassiopée.

Je ne sais pas vraiment ce que je suis en train de faire, je suis mon coeur et écris ce qu'il me dit.

Je ne saurais expliquer ce que ce carnet m'a apporté. Il a été un souffle d'espoir dans mon coeur. Sans le savoir, tu m'a aidé Coline. Tu te sentais seule ? Moi aussi. Et puis je suis tombé sur ton carnet, posé sur un trottoir. Il est tombé du ciel comme un ange et il m'a soufflé à l'oreille tout ce que j'avais besoin d'entendre. Je n'étais pas seule.

Car les mots des précédents détenteurs de ce carnet m'ont foudroyé en plein coeur. Ils ont éveillé mon âme et ont fait émerger la petite lueur qui avait sombré au fond de moi. Il m'était destiné comme à toi, et à toutes les âmes déchirées et échouées sur la plage de la solitude. Ils ont porté chaque parcelle de mon corps, m'ont forcé à me relever et à prouver au monde que j'étais debout.

Et plus rien ne me fera plier.

À l'heure où je t'écris ces mots, je me tiens devant la porte de mon avenir. Celle qui fera taire tous mes démons et qui les enterrera dans l'oubli. Lorsque je poserais le point final sur ces mots, j'entrerai dans ce commissariat qui mettra fin à mes cauchemars.

Tu m'as apporté la pièce du puzzle qui me manquait ; le courage. Ton appel à l'aide m'a submergé d'une vague d'espoir et j'espère qu'à ton tour, tu ouvriras les yeux sur l'heureux avenir qui t'attends si tu oses faire un pas en avant.

Je te souhaite tout le bonheur du monde et je te remercie encore pour cet espoir que tu m'as envoyé. Je t'offre à mon tour tout le courage dont tu auras besoin et je te dirais enfin, car je le sais désormais belle Coline, personne n'est seul.

Personne n'est seul Où les histoires vivent. Découvrez maintenant