Un début à tout

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Le soir de mes 11 ans, j'ai reçu tellement de cadeaux en ne même plus prendre conscience du prix. Un nombre de jouets interminable. Du parfum, du maquillage, des figurines et même de nouveaux vêtements ! Toutes petites filles qui en rêve chaque matin. J'étais assez ingrate et ne voulais même pas remerciée ma mère qui m'avait offert ceci de ses propres moyens. Cela dit, elle sanglotait en silence mais je ne vis pas dans ses bras pour la soutenir

Nous vivons, moi, ma mère et mon frère dans un petit appartement délabré de moins de 150m2. Il y a quatre pièces ; la chambre pour nous tous, une cuisine, un salon et une salle de bain. Mon père est parti à ma naissance quand mon frère avait quatre ans. On m'a toujours dit que ce n'était pas de ma faute mais je soutenais le contraire. J'avais honte de moi. J'ai aussi eu d'affreuses conséquences sur mon état phisique et mental. Je ne pouvais pas apprendre à aimer, je me tailler quand je pensais à mon père, je regardais des vidéos sur la dissections humaines et pleins d'autres choses étranges ou mal. Je n'aimais pas ce mode de vie mais j'étais "adicte". Le plus mal est souvent le plus facile

Moi qui suis assez réservée et insociable, je ne pouvais faire confiance. Je ne l'ai jamais dit à ma famille ce que je faisais car j'avais sûrement peur d'être méprisée.

Aussi je ne me suis pas présentée, je m'appelle Nour. Je suis de confession musulmane mais non pratiquante. J'ai les cheveux bruns, les yeux bleus et je suis syrienne française. Mon père est syrien et ma mère française. Je ne priais qu'au ramadan et à ma manière et quand je voulais. Je n'avais pas mes menstrue donc je n'étais donc pas obligée. Je regardais aussi des acteurs se filmant nus. C'était mon jardin secret, je ne pouvais le dire à quiconque. Je suprimais mon historique quand je finissais de regarder.

Wa Soubhana AllahOù les histoires vivent. Découvrez maintenant