Mariage Forcé.

Chapitre 2

Le banquet battait à son plein, les troubadours jouaient joyeusement de la musique, les chevaliers discutaient et riaient bruillemment en buvant leurs coupes de vin et à la table Royal, les occupants mangeaient leurs repas en discutant joyeusement.

La table était royal était disposé ainsi, les deux rois étaient l'un à coté de l'autre en milieu de table, à la droite du roi Philipe d'Italie se tenait sa femme Melanie puis Louis le petit frère du roi et sa femme, ensuite il y avait Dylan et Cole, puis leur cousin et cousine agés de huit et sept ans.

À côté du roi Goerge d'Allemagne se tenait la reine Amy et à coté d'elle se tenait Dame Élénor, la femme du frère du roi qui avait perdu la vie il y a quelques années. Lili se tenait juste à côté de sa tante Éléanor, les deux cousines de Lili étaient assises près d'elle.

Si Cole et Dylan s'amusaient en riant tout les deux et en écoutant les âneries de leurs cousins, Lili elle s'ennuyait à mourir, ses cousines étaient deux pestes avec qui elle ne s'était jamais entendue. Chloé étaient au royaume d'Hongrie et Tess au royaume de Belgique, leur père avait catégoriquement refusé que ses deux filles fassent le déplacement pour voir leur sœur. Lili s'attendait bien avec Éléanor mais elle était en pleine discution avec sa mère sur un sujet qui n'intéressait pas du tout Lili.

Lili avait passé tout le repas à souffler, les seuls fois ou elle avait réussit à décrocher un sourire c'est quand son regard croisait difficilement celui de Cole. À cet instant précis, elle ne vivait que pour ses moments. C'était débile et complètement cucul mais c'était la vérité.

Elle tourna la tête et réussi à voir Cole et Dylan rire à gorge déployée, ses deux là avaient toujours eu une connexion que Lili n'avait jamais comprise. C'était peut-être parce qu'ils étaient jumeaux, elle ne savait pas vraiment mais elle en était légèrement jalouse, elle aurait aimé avoir ce genre de connexion avec ses sœurs, avec Cole.

«-Je te jure, rit Dylan, il avait le casque coincé sur la tête et il a foncé dans le mur. Avec Isabella nous avons mit une heure à lui retirer.
-Tu m'avais promis de rien dire, bouda Charles, le cousin des jumeaux.
-Tu n'es qu'un imbécile, se moqua Émile, la petite sœur de Charles.
-Et toi tu n'es qu'une mocheté !
-Charles ce n'est pas grave, le rassura Cole, c'est même plutôt mignon. Tu n'étais pas obligé d'insulter Émilie et toi Émilie arrêtes t'embêter ton frère parce que Dylan et moi avons plus d'une annecdote sur toi que tu n'aimerais pas qu'on raconte.
-Dis-moi, s'exclama Charles vraiment curieux, les jumeaux se lancèrent un regard qui en disait long.
-Non s'il te plait Cole, ne dis rien, suplia la petite Émilie.
-Une prochaine fois, fit Dylan à l'adresse de son cousin, finissez de manger, il est bientôt l'heure pour vous d'aller au lit.»

Les deux enfants s'exécutèrent et les jumeaux firent de même, Dylan regarda la salle devant lui, il vit Barbara entrain de servir du vin à la femme d'un chevalier en souriant et il se mordit la lèvre, la trouvant super mignone.

Ça n'échappa à Cole qui savait très bien que son jumeau était complètement sous le charme de son amie, il ne lui avait jamais dit explicitement mais cela ce voyait comme le nez au milieu de la figure.

Cole tourna la tête vers Barbara et il vit un chevalier lui toucher les fesses, Dylan remarqua aussi puisqu'il s'apprêtait à se lever pour mettre son poing dans la figure du chevalier. Cole prit le poignet de son frère et le fit se rassoir brusquement.

Tout comme Dylan, Cole détestait ce genre de comportement envers les femmes, leur mère leurs avaient appris à respecter les femmes et à les traiter comme leurs égales, ce qui n'était pas quelques choses de courant dans les temps qui courraient.

Les chevaliers du royaume étaient plutôt respectueux envers les femmes également mais ce n'était pas le cas des royaumes voisins. Malheureusement même s'ils en avaient envie, Cole et Dylan ne pouvaient rien faire.

Barbara était une simple petite servante et dans cette société, les hommes et surtout les chevaliers étaient ses supérieurs donc elle devait les laisser faire. Elle n'était même plus étonnée de ce genre de choses, ça arrivait à chaque fois qu'un seigneur d'un royaume voisin rendait visite au roi Philipe.

Si Cole ou Dylan bougeaient pour défendre Barbara, cela gacheraient la fête et peut-être même des alliances entre royaume, leur père ne leur pardonnerait pas. Alors, ils restaient assis, dégoûtés par tant d'injustice.

«-Je sais qu'elle te plait mais nous ne pouvons rien faire Dylan.
-Et bien je trouve ça injuste.
-Tu ne te rends compte que le monde est injuste qu'aujourd'hui ? Réalises la chance que nous avons d'être assis à cette table. Sois reconnaissant de ce que la vie nous donne.
-Je réalise Cole mais j'ai le droit d'être révolté par ce qu'il vient de se passer.
-Je le suis autant que toi mon frère mais nous ne pouvons rien faire.
-Si nous pouvons !
-Tu as raison, techniquement nous pouvons mais père nous tuerait, il y a bien trop à perdre.
-Je sais que je me répète mais c'est injuste.
-Je le sais Dylan.»

Lili vit que Dylan avait l'air énervé et que Cole essayait de le calmer, elle fronça les sourcils se demandant la raison du soudain changement de comportement de son frère de cœur et elle comprit quand elle vit Barbara au milieu des chevaliers.

Cole décida d'éloigner Barbara des chevaliers, il lui fit un signe pour qu'elle vienne vers eux, ce qu'elle fit directement, il ne fallait jamais faire entendre les enfants du roi. Elle arriva devant Cole et s'inclina comme elle le put avec la caraphe de vin qu'elle tenait dans ses mains.

«-Désirez-vous du vin Sir Cole ? Demanda Barbarra.
-Non merci, répondit Cole, mais j'aimerai un peu d'eau s'il te plait Barb.
-Toute de suite Sir.»

Barbara s'inclina une nouvelle fois et Cole lui sourit avant que la jeune femme ne s'en aille en cuisine chercher de l'eau. Bien que Cole ai toujours insisté pour que la jeune femme arrête avec les formules de politesse, il était d'accord pour que Barbara les utilise en public, sachant très bien qu'elle aurait des problème si elle ne le faisait pas.