Mariage Forcé.

Chapitre 8

Cole se laissa lourdement tombé sur le matelas avant de prendre Lili dans ses bras alors que chacun d'entre eux reprenaient petit à petit une respiration régulière. Lili embrassa la joue de Cole avant que le jeune homme ne se mette à entralcer leurs doigts.

Ce n'était pas la première fois qu'ils couchaient ensembles, ils avaient commener à noël dernier mais cette fois les choses différentes, Lili était promise à Dylan. Coucher avec la future femme de son frère était loin d'être la meilleure idée que Cole ai eu. Lili et lui auraient de terribles ennuis s'ils se faisaient attraper mais ils étaient bien trop amoureux pour arrêter.

Ils restèrent silencieux quelques minutes, appréciant juste le fait d'être ensemble sachant que cela serrait de plus en plus compliqué et de plus en plus rare maintenant que le marriage était annoncé.

«-Qu'allons-nous faire Cole ? Demanda doucement Lili. Je ne veux pas me marier avec ton frère, je veux être avec toi.
-Je n'en sais rien Lili mais nous allons trouver une solution, lui répondit doucement Cole.
-Nous pourrions en parler à ton père, il pourrait nous aider.
-Je pense que ça serai une mauvaise idée puis si par miracle mon père accepterai notre liaison, je ne suis pas sur ue cela serai le cas du tiens.
-Nous pourrions fuir, vivre loin d'ici tout les deux.
-Cela semble merveilleux mais je ne pense pas que cela soit possible, la garde royal serai à notre poursuite à la seconde ou nous quitterions le domaine, elle finirai par nous retrouver et nous ramènerai de force au château. Puis Lili soit réaliste, nous avons été élevés toute notre vie à être des princes et des princesses, je doute que nous réussissons à vivre sans tout ce que notre royauté nous apporte, en plus il y a tellement de danger dehors, je ne veux pas que tu sois blessée. Je suis désolé Lili mais fuir n'est définitivement pas la solution à notre problème.
-Que pouvons-nous faire d'autre ?
-Je n'en sais rien mais nous avons encore un peu de temps, nous allons trouver.»

Lili ne dit rien et retira sa main de celle de Cole, une mine triste et soucieuse ornait le magnifique visage de la jeune femme, Cole le remarqua tout de suite et se releva quelques peu, lui caressant doucement la joue, essayant de la regarder dans les yeux alors qu'elle détournait le regard.

« Hey... »

Lili plenta son regard dans celui du garçon qu'elle aimait en entendant sa douce voix lui dire doucement ce petit mot.

«-Je ne laisserai personne nous séparer. Je ne vais pas les laisser m'enlever l'amour de ma vie.
-J'ai peur, je ne veux pas te perdre.
-Et tu ne me perdras pas. Nous trouverons une solution, d'accord ?
-D'accord.
-Je t'aime Lili.
-Je t'aime aussi Cole.»

Ils se sourirent avant de s'embrasser tendrement. Seulement ils durent se séparer quand ils entendirent toquer à la porte.

« Lili c'est moi. »

Cole et Lili se lancèrent un regard interrogateur n'ayant aucune idée de ce que Dylan faisait ici.

« Peux tu m'ouvrir s'il te plait ? »

Leurs regards passèrent soudainement de l'intrigation à la panique alors qu'ils se precipitèrent hors du lit.

« Accorde-moi quelques minutes et je suis à toi. »

Lili lança à Cole ses affaires et lui fit signe de se cacher derrière la parroie qui servait à Lili de se changer sans être vu alors que la jeune femme mettait sa robe de chambre en soie d'Italie et arrangea ses cheveux avant d'aller ouvrir.

«-Que me vaux cette visite à une heure aussi tardive ? Demanda Lili après avoir ouvert la porte.
-Puis-je entrer ? Demanda à son tour Dylan.
-Je t'en pris.»

Dylan rentra et Lili ferma la porte avant de se retourner vers son futur mari un air remplit d'innocence scotché un son visage. Dylan se retint à grande peine de lever les yeux aux ciel.

«-Cole, tu peux sortir de ta cachette je sais que tu es ici, s'exclama Dylan.
-Je ne vois pas de quoi tu parles, fit innocemment Lili.
-Bien-sûr et je suis le fils du Roi Georges.»

Cole lâcha un petit rire avant de sortir de sa cachette sachant très bien que cela ne servait plus à rien de se cacher. Dylan le regarda d'un air qui disait très clairement : Te cacher derrière le paravent ? Amateur !

«-Depuis quand sais-tu ? Demanda Cole à son jumeaux.
-J'ai compris il y a bien longtemps. Qui a-t'il ?»

En effet Dylan venait de capter le regard pas du tout convaincu que se lançaient Cole et Lili, ils se retournèrent vers le futur roi et lui lancèrent ce même regard sachant pertinemment qu'il mentait.

«-Je vous assure que je ne mens pas. Je suis un homme d'honneur !
-Dylan, fit Cole d'un ton qui lui indiquait qu'il s'enfonçait et qu'ils ne le croyaient toujours pas.
-Je vous ai vu tout à l'heure à la bibliothèque, admit Dylan.
-Tu t'es rendu à la bibliothèque ! Toi ? Demanda Lili.
-À vrai dire je ne savais même pas que tu étais au courant que nous avions une bibliothèque dans le château, avoua Cole.
-Je suis très cultivé ! Se défendit ce dernier. Seulement lire n'est pas mon passe-temps favori. Je venais te voir Cole et je vous ai surpris. Soyez plus prudent la prochaine fois, vous n'étiez pas vraiment discrets.
-Et que comptes-tu faire ? Demanda Lili. Vas-tu le dire à nos parents ?
-Bien-sûr que non, je suis très heureux pour vous. Je veux ce mariage au moins autant que vous si ce n'est moins.
-J'en doute, firent Lili et Cole d'une même voix.
-Comme cela est mignon quand vous parler d'une même voix.
-Si tu es venu pour rire de nous, tu peux t'en aller, fit Lili n'appréciant qu'on se moque de leur amour. Cole la prit doucement dans ses bras pour la calmer.
-Je ne suis pas là pour cela bien que cela soit tentant. Je suis ici pour vous dire que je ne dirai rien, que je suis là si vous avez besoin d'aide, pour que nous puissions trouver un plan pour annuler ce mariage et j'espérais que vous puissiez m'aider avec une fille.
-Barbara ? Demanda Lili.
-Lui as-tu dis ? Demanda Dylan à son frère.
-Il n'en a pas eu besoin, ton comportement envers elle me l'indique très clairement.
-Allez-vous m'aider ?»

Cole et Lili se regardèrent une nouvelle fois et se mirent vite d'accord. Évidement qu'ils allaient l'aider mais ils étaient vraiment intrigués par la manière dont Dylan voulaient qu'ils l'aidenr.