Mariage Forcé.

Chapitre 34

Cole était tranquillement assis sur son lit, entrain de mettre le livre que Lili lui avait offert dans les affaires qu'il emporterait. Il eu tout juste le temps de ranger son sac que Dylan rentrait dans la chambre. Il se figea en voyant son petit frère.

«-Désolé, je ne savais pas que tu serais là, fit doucement Dylan, je repasserais.
-Non, reste, cela ne me dérange pas, avoua Cole.
-Es-tu sûr ?
-Oui, pour être honnête, j'espérais que nous puissions passés cette après-midi tout les deux pour fêter nos dix-neuf ans.
-Évidement que je le veux mais...
-Mais ?
-Je pensais que tu me haïssais pour ce qu'il s'était passé avec Lili, annonça Dylan, en regardant son frère, il comprit qu'il avait raison. Cole je n'ai jamais voulu celà...
-Je n'ai pas envie d'en parler aujourd'hui Dylan, s'exclama Cole, je veux juste fêter mon anniversaire avec mon frère.
-D'accord.
-J'espère tout de même que tu sais que je t'aime malgré tout ce qu'il a pu se passer.
-Je le sais et je t'aime ausssi... Bon, assez de bon sentiments, passons aux cadeaux.
-Tu ne changeras jamais.»

Ils lâchèrent un petit rire et s'echangèrent leur cadeau, sans surprise Cole fut très heureux de recevoir un livre et Dylan reçut une guitare de la part de son frère, il adorait jouer et Charles avait cassé son ancienne.

Après s'être échanger leurs cadeaux, les garçons descendirent dans les écuries pour préparer leur cheval afin de partir en balade entre frère. Ils allèrent d'abbord aux village, dans une taverne boire un peu de vin et rencontrer les villageois comme ils en avaient l'habitude.

Ensuite ils allèrent à la clairière près du lac où ils discuterènt pendant des heures avant de décider de faire un saut dans l'eau où ils s'amusèrent à essayer de se couler en riant comme des gamins, ne pensant plus à leur problème ou au lendemain pendant quelques instant.

Cole savait que Dylan ne pleurait pas en apprenant son depart, du moins il ne pleurerait pas beaucoup. Il évacurait sa tristesse grâce à la colère, il serait extrêmement en colère, il pourrait être capable de détruire une bonne partie du château, c'était ça manière de montrer que son jumeau, sa moitié, lui manquait. Ce n'était pas la meilleure des solutions mais chacun exprimait sa tristesse à sa façon, la plus part des gens pleuraient, Dylan lui détruisait des choses.

Le jeune futur roi en voudrait terriblement à son frère quand il apprendrait son départ, pour Cole, il n'y avait aucun doute, c'était une certitude. Il se sentirait seul et abbandonné, comme si on lui arrachait une partie de lui même, il aurait mal et il aurait ce vide en lui que personne ne pourrait combler. Mais Cole connaissait assez bien son frère pour savoir qu'il réussirait à être heureux malgré ça.

Dylan était sans aucun doute la personne qui lui manquerait le plus, pas parce qu'il l'aimait plus, ils les aimaient tous autant même si c'était d'une manière différente étant donné que les affinités n'étaient pas les mêmes. Si Dylan lui manquerait le plus, c'est parce qu'il était son jumeau et qu'ils avaient cette connexion, ce lien spécial que seul les jumeaux avaient et que même leur parents avaient du mal à comprendre.

Dylan était son frère, son jumeau, son binôme, sa moitié, son meilleur ami, celui sur qui il pourrait toujours compter malgré tout et il allait vraiment attrocement lui manquer. Ça ferait beaucoup de mal à Cole de vivre sans lui.

Après s'être amusés dans l'eau et avoir sécher à l'air frais, ils avaient décidé de rentrer pour le repas. Pour une raison que Dylan ignorait, sa mère avait insister pour que toute sa famille soit présente au repas de ce soir et il ne comprenait pas pour quoi.

Pour notre anniversaire, c'est pourtant évident !

Il se traitant d'idiot de ne pas avoir compris plus tôt. Il ne se doutait pas qu'il était loin de la vérité. Enfin, Mélanie voulait donner un beau repas d'anniversaire à ses fils préférés mais elle voulait aussi et surtout un dernier repas en famille avec Cole.

Repas qui, pour une raison que Dylan, Lili et Philipe ne comprirent pas, se passait dans une ambiance vraiment morose, même Barbara qui leur servait leurs plats tirait une tête d'enterrement. Ils avaient l'impression qu'on leur cachait quelque chose et ils n'aimaient pas ça mais il décidèrent de trouver des réponses demain, ce soir ils n'avaient pas envie de se prendre la tête.

Le repas se termina et tout le monde se sépara, Cole n'hésita pas une seule seconde à aller voir son père pour lui parler une dernière fois à cœur ouvert et pour lui dire au revoir. Il en avait besoin pour partir. Ils se retrouvèrent seuls et s'assirent face à face pour parler sérieusement àprès que le roi ai accepté de lui accorder quelques minutes.

«-Je voulais que vous sachiez qu'une partie de moi vous hais pour ce que vous avez demandé à faire à Dylan et Lili, vous saviez que je l'aime pourtant vous leur avez tout de même demandé de le faire et je trouve cela cruel, avoua sincèrement Cole. Malgré tout, vous restez mon père et je vous aimerai toujours. Je vous remecie d'avoir fait de moi celui que je suis car je suis fier de ce que je suis et des valeurs que vous m'avez inculqués, j'ai vraiment de la chance d'avoir un père comme vous.
-Je suis fier de t'avoir comme fils Cole, annonça Philipe. Et je ne cesserai jamais de m'en vouloir pour le mal que je t'ai fait. Pourras-tu me pardonner un jour ?
-J'ai besoin de temps et d'espace père, c'est pour cela que je me tiens devant vous aujourd'hui. Je pars, ce soir. Je ne sais pas ou je vais aller, je ne sais pas non plus si je reviendrais un jour et je voulais mettre les choses au clair avec vous. Je voulais aussi vous dire au revoir maintenant car je préférais que vous ne descendez pas dans la cour pour me dire au revoir. J'espère que vous comprennez.
-Bien-sûr. Je ne vais pas t'empêcher de partir, cela ne ferai qu'aggraver les choses, je veux seulement que tu sois prudent et que tu donnes des signes de vie le plus souvent possible. Pas à moi car je sais que cela sera difficile pour toi mais à l'un de nos proches.
-Je le ferai, c'est promis père.»

Père et fils se levèrent Philipe fit le tour de la table pour prendre son fils dans ses bras, Cole lui rendit évidement cette étreinte. Le roi ne voulait pas que le prince s'en aille mais il savait pertinemment que c'était la meilleur solution pour son fils.

«-Je t'aime mon fils.
-Je vous aime aussi, au revoir père.
-Au revoir Cole.»