Une lueur d'espoir : Jenlisa Fanfiction [TERMINÉ]

Chapitre 20 : Souffrance

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Je sortis du jacuzzi et éteignit toutes les lumières de l'extérieur. Je pris ma serviette pour la place sur mes épaules et entra dans la maison.

Je me sentais stressée, j'avais mal au cœur, j'avais fait de la peine à Jennie ce soir. Le salon était vide, l'ambiance paraîssait morte. On avait pas préparé à manger pour ce soir car on a mangé à 15h, personne n'avait faim. Je monte en direction de ma chambre, y entre et mets mes affaires à sécher, enfile mon pyjama avant de me glisser dans mon lit.

Je n'ai pas sommeil, je n'arrête pas de penser à ce qu'il s'est passé dans le jacuzzi. Des larmes coulent le long de mes joues, j'ai mal.. très mal..

«Est-ce-qu'elle m'a embrassée uniquement pour me baiser ensuite..? C'est pour ça qu'elle est partie quand je l'ai repoussée ? J'aime me sentir désirée mais j'aimerais encore plus me sentir aimée...»

Je sers mon oreiller contre mon visage, laissant mes larmes le noyer.

Élipse

Le lendemain, 8h03.

Je me réveille à cause de la lumière du jour, mes volets étaient restés ouverts toute la nuit. Je me lève et ouvre la fenêtre, une légère brise me caresse le visage, je pris une grande bouffée d'aire avant de lâcher un immense soupire.

Je fais mon lit et constate que j'avais dormi contre l'oreiller, il était recouvert de mes larmes d'hier soir.
Je le retourne et termine de ranger ma chambre.
Je reste quelques minutes debout, sans bouger, pensant à tant de choses négatives, j'hésitais à descendre.

Je me claque le visage pour me réveiller et descends en direction de la cuisine.
En arrivant en bas des marches, je sentais un courant d'air qui provenait de la baie vitrée menant sur la terrasse. Je m'y rends, et c'est ainsi que je l'apperçois, assise sur le fauteille rond, en tailleur, entrain de lire un livre avec sa tasse de thé sur la table basse à côté.

Je n'ose pas bouger, ni même parler, je me contente juste de la regarder.
Au bout de quelques secondes, elle lève la tête et me regarde.

Jennie : Bien dormie ?

Je bégaie.

Lisa : A-ah euh o-oui ça va.. et toi ?

Jennie : Ça va aussi.

Et replonge son regard dans sa lecture. L'atmosphère était sèche, je baisse simplement les yeux avant de faire demi-tour pour me diriger vers la cuisine.

Dos à elle, sa voix couvre le silence.

Jennie : J'ai déjà préparé le petit déjeuner, tu n'as qu'à te servir dans la cuisine.

Je m'arrête et lui réponds sans me retourner.

Lisa : Ah d'accord merci, c'est gentil.

Elle ne me répond pas, alors j'entre et marche à la cuisine, le cœur serré.
En arrivant, je découvre ce qu'il y a sur la table et reste sans voix :

Des fruits exotiques, de petits gâteaux et surtout de la soupe de riz.
Il s'agit d'un petit déjeuner  thaïlandais.

«Depuis quand elle prépare de la soupe de riz ?? Et d'où ils sortent tous ces fruits ??»

Je cours retrouver Jennie sur la terrasse, mais elle n'est plus là, c'est à ce moment que j'entends une porte se fermer à l'étage, je me retrouve seule en bas.
«Qu'est-ce-que je fais ?»

Mon ventre me dit de manger mais ma tête me dit d'attendre les filles.
J'attends sur le canapé jusqu'à 9h, toujours personne.

J'avais si faim que ça me donnait envie de vomir, alors je décide de manger sans les filles. Jennie avait l'aire d'avoir mangé seule aussi.
La soupe est délicieuse,
«Jennie est très douée en cuisine, je trouve ça plutôt attentionné de sa part de préparer un repas correspondant à mes origines mais pourquoi est-elle distante avec moi dans ce cas...?»

Après avoir fini de manger ma part, je range mon bordel et m'installe une nouvelle sur le canapé.
J'attends, 9h30, 10h, 10h30, 11h..

C'est à 11h37 que j'entends des pas descendrent le long des marches, je me crispe un peu «C'est Jennie ?»

Les pas rejoignent le salon, à ma grande déception il s'agissait de Rosé, qui avait l'aire d'avoir fait la grasse mat.

Lisa : Eh ben on est motivée aujourd'hui.

Dis-je en rigolant. Rosé grogne et se frotte l'oeil.

Rosé : Mmmmmmh tais-toi aujourd'hui on glande !
Je me lève et lui fait un bisou sur le front, elle sourit.

Lisa : Vous partez à quelle heure ?

Rosé : Mmmmh vers 16h, on ira manger quelque part, après on sortira son chien, puis à 18h y a la séance, nous attendez pas pour manger ce soir Jennie et toi.

Mon cœur se contracte, «je vais devoir manger seule avec Jennie ?»

Lisa : Ooh Okay ça marche.

Rosé : Elle est pas descendue Jennie ?

Lisa : Si vers 8h quand je suis arrivée dans le salon elle était sur la terrasse, elle m'a dit qu'elle avait fait à manger, et j'ai mangé sans vous désolée (〒﹏〒)

Rosé : Jennie n'a pas mangé avec toi ?

Lisa : Non.. elle est montée dans sa chambre quand je suis allée à la cuisine.

Elle me fait m'assoire sur le canapé avec elle.

Rosé : Il s'est passé quelque chose au jacuzzi ?

Je serre les poings.

Lisa ; Bah quand vous êtes parties hier soir, Jennie m'a dit que j'étais importante pour elle, puis juste après elle m'a embrassée. Sauf que sa véritable intention était de coucher avec moi, et je lui ai mise un stop. Et elle est partie se coucher. Depuis, on dirait qu'elle m'évite..

Rosé : Peut-être que ct sa façon de montrer qu'elle tient à toi.

Lisa : J'en sais rien.. mais je m'en veux de lui avoir mise un stop.

Rosé : Pourquoi lui en avoir mis un ?

Lisa : Parce que si je le fais avec elle, ce n'est pas juste pour le faire, j'ai envie qu'il y est de l'amour en plus, je veux faire l'amour avec elle parce qu'elle m'attire mais aussi parce que je l'aime.

Rosé : C'est mignon ~

Je rougis de ce que je viens de dire.

Lisa : B-bah c'est la vérité..!

Rosé : Je sais. Et tu comptais lui dire quand ?

Lisa : J'ai ma petite idée.

Je lui fais part de mon idée à l'oreille, elle sursaute :

Rosé : Tu veux vraiment prendre ce risque ??

Lisa : Au moins je serais fixée.

Rosé : D'accord mais c'est osé quand même...

Lisa : Tu trouves ?

Rosé : Bah un peu oui !

Lisa : C'est une mauvaise idée ?

Rosé : Non j'ai pas dit ça.. je te soutiens quoi qu'il arrive Lisa.

Lisa : Merci Rosé.

On se prend dans les bras.

Ellipse : 18h13

Ça fait un bon quart d'heure que les filles sont allées au ciné, Jennie est descendue uniquement pour le repas et pour sortir ses chiens, elle ne m'a presque pas adressée la parole.

Ma poitrine me pèse, je me retiens de pleurer à chaque instant, «Jennie pourquoi tu m'ignores...?»