Le Labyrinthe de Roxanne

Chapitre 2

Hey mes petits blocards, voilà le chapitre 2. N'hésitez pas à voter ou à laisser un commentaire, je serais ravie de les lires. Bonne lecture. Gros bisous
Clo

Lorsque j'ouvris les yeux, j'étais dans un trou dans le sol, pas très profond, des barreaux de bois servant de porte. Une cage creusée dans la terre. Pire idée. Ça doit être plein d'asticots dégueulasses, d'araignées, et j'en passe. A première je suis entière. Je pris les barreaux dans mes mains et les secouai de toutes mes forces.

-Calme toi la nouvelle.

Je sursautai et reculai dans le fond. Le garçon, qui se trouvait être le blond qui m'avait accueilli, s'agenouilla devant ma prison.

-Je ne te veux pas de mal. Personne ne te veut de mal ici. Je m'appelle Newt, et toi, tu te souviens de ton nom ?

Il me parlait d'une voix calme et posée. Comme pour ne pas m'effrayer. Avec sa tête d'ange et ses petits bras, je risque pas d'avoir très peur frérot. En tous cas, il m'inspirait confiance ce gars-là. Je sais pas pourquoi. Mais en sa présence, on ne sent pas menacer. De la bienveillance brillait dans son regard brun et il me semblait impossible que ce Newt ne puisse faire de mal à une mouche. Je ne répondis pas à sa question. Déjà, parce que je voulais pas parler à ces types bizarres et leur faire croire que je suis leur copine, que toute est rose et qu'on va s'amuser jusqu'à la fin des temps, mais surtout, parce que j'en sais rien. Voyant mon air perdu, il continua :

-T'en fais pas c'est normal, c'est arrivé à chacun d'entre nous. Tu t'en souviendras d'ici un jour ou deux.

-Il s'est passé quoi ? demandais-je froidement.

Oui je parle c'est ouf.

-T'as tenté de tuer Minho, Clint est arrivé et t'a administré un sédatif pour te calmer. Désolé, c'était pas prévu qu'on t'accueil comme ça.

-C'était pas non plus que je le tue. Je voulais juste le blesser pour qu'il me laisse tranquille. Mais je me serai adapté en fonction de la tournure des événements.

-Qu'est-ce que je dois comprendre.

-Je ton copain psychopathe je l'aurais tué si j'avais pas eu d'autre choix.

-Dieu soit loué Clint est arrivé.

-Et sinon, ça fait combien de temps que je suis là ?

-Je dirais, un peu moins de vingt-quatre heures.

-Et... il va bien... Minho ?

-Ouais, il s'en est remis t'inquiètes pas. C'est un dur.

-Oh mais je ne m'inquiète pas, je demande seulement pas politesse.

Il ria légèrement.

-Et désolée, j'ai pas le droit de te libérer tout de suite. Alby passera te voir plus tard.

-Si c'est entre la prison seule, et la liberté avec vous, je suis très bien là où je suis.

-Eh ! On n'est pas méchants, s'offusqua-t-il en rigolant.

-Qui me dit que vous allez pas me violer ou me tuer.

-Saches qu'on est tous dans la même galère.

Je désignais les barreaux pour lui prouver que pas tellement et il ria.

-Tu peux me laisser seule ? demandais-je en essayant, je dis bien en essayant d'être gentille.

-Bien sûr. À plus la nouvelle.

Il s'éloigna en me lançant un sourire chaleureux. Je remarquais qu'il boitillait.

-C'est pas parce que t'es handicapé que je vais être plus gentille, murmurais-je.

Ça me faisait culpabiliser de faire ça, il a l'air si gentil et attentionné. Mais hors de question que je reste là. Une fois sûre qu'il soit loin je passais un bras à travers les barreaux et attrapais une pierre non sans mal et la cognait contre la serrure. C'est avec surprise qu'elle se brisa. Vraiment pas très solide leur merde.

J'ouvris la prison et jetais un regard autour de moi. Personne ne me prêtait attention. Ça m'arrange. Faisant profil bas, me cachant parmi les arbres et en longeant le mur, je courais vers la grande porte au centre du mur. Je l'atteignais avec soulagement m'engouffrais dans les dédales. Au bout du long couloir en béton, deux chemins se présentaient à moi. Super. Je pris au pif mais le manège se répéta encore et encore. Je ne mis que très peu de temps pour me rendre compte qu'il s'agissait d'un labyrinthe. Je ne s'avait absolument pas où j'allais, mais je courais, prenant des tournants au hasard. Je sais pas depuis combien de temps je cavale dans les couloirs. Je dirais deux heures ? Ou trois ?

Dans un virage, je percutais quelqu'un de plein fouet et tombai sur le dos. Bah évidemment. Ce truc à l'air immense mais il fallait que je tombe sur quelqu'un. Lol. Le gars faisant une tête de plus que moi, je m'étais pris son torse en pleine gueule, tendis que lui avait l'air d'aller parfaitement.

-Je peux savoir ce que tu fais là ? grinça le mec devant moi.

Je relevai le regard vers lui et découvris l'asiatique que j'ai combattu hier, avec le nez légèrement tordu. Oups.

-Minho c'est ça ? fis-je avec mon plus beau sourire de faux-cul.

-Relève toi, on rentre au bloc.

-Alors là.

Je posais mes doigts sur mon front et fit un petit geste sec, comme les soldats, l'air de dire : Genre je vais te suivre, t'es trop drôle.

-Commence pas à me pêter les couilles, tu m'as déjà pêté le nez.

-Oui je vois ça. Tu veux ta revanche peut-être.

-Revanche, t'as rien gagné du tout.

-Mon nez va très bien. Et ensuite, tu as triché, moi j'avais ni sédatif, ni allié.

-Mais moi j'ai pas tenté de te tuer.

-Moi non plus je voulais te blesser pour que tu me lâche la grappe. Maintenant si tu le veux bien, je me casse. Bonjours chez toi, et à jamais.

-Tu vas te perdre. La nuit va tomber dans même pas deux heures, tu vas crever ici.

-Super ! m'écriais-je en continuant ma route.

-Nan mais qu'elle chieuse, souffla l'asiatique dans mon dos avant de m'assommer.