Chapitre 15

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Il rouvrit les yeux en grognant. Il fallait dire que Yoongi n'y était pas allé de main morte. Il cligna des yeux et nous observa.

Moi : Comment tu t'appelles ?

-Hoseok.

Yoongi : Tu as de la chance, si j'étais seul, je t'aurais déjà tué.

Hoseok ricana et ses yeux se posèrent sur moi. Je le regardais en silence. La dernière fois que j'avais eu affaire à un chasseur, j'avais failli être vendu comme esclave. On se regardait dans le blanc des yeux, ce qui ne plus ni à Yoongi, ni à Taehyung. L'un lança un couteau près de la tête du chasseur, et l'autre se mit en face de moi.

Hoseok : Comme c'est mignon, tu as deux chevaliers à tes pieds.

Moi : Je ne suis pas sûr que tu survives longtemps si tu continues comme ça.

Il se tut. Je haussai les épaules et commençai à ranger le campement. Le jour s'était levé, et nous devions nous remettre en route. Yoongi grimpa sur son cheval, et je fis de même. Taehyung entoura ma taille de ses bras, et j'eus l'impression qu'il serrait plus fort.

Hoseok : Attendez ! Vous n'allez pas me laisser tout seul ici ?

Yoongi : Bah si.

Hoseok : Non attendez ! Prenez-moi avec vous !

Yoongi : Non.

Je pouvais voir dans ses yeux qu'il se délectait de l'effarement du chasseur. Cela m'aurait presque fait rire.

Hoseok : Je pourrais vous être utile. Et puis, je ne suis pas un chasseur ! Allez ne me laissez pas ici.

Moi : Yoongi, je pense qu'on devrait le prendre avec nous. Tu t'en voudras toute ta vie s'il meurt par ta faute.

Yoongi soupira et lança un regard noir à Hoseok.

Yoongi : Jungkook, je te promets que si on meurt à cause de lui, je te tue.

Moi : Yep. Tu le prends sur ton cheval avec toi ?

Yoongi : Non, ma gentillesse a des limites.

Moi : Alors tu prends Taehyung avec toi. C'est toi qui vois. Lui, ou le chasseur.

Yoongi : Aucun des deux. Il peut marcher.

Je soupirai et descendit de cheval. Je détachai Hoseok. Il se leva en époussetant ses vêtements. Je lui dis de monter sur Wahangu devant Taehyung.

Taehyung : Et toi ?

Moi : Je vais courir derrière vous. On se retrouve ce soir, près de la rivière.

Je les regardai partir en silence, puis, je me mis à courir. J'avais de l'endurance, et certains passages étaient plus simples à prendre à pied. J'utilisai mes sens de dragon pour aller plus vite. Je ne pouvais pas me transformer, un dragon qui vole dans le ciel, ça se remarque. Toute la journée, je courus en faisant des pauses. Je n'étais plus très loin de la rivière, point de rendez-vous. Encore quelques heures et je pourrais rejoindre les autres.

TarakonaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant