La toute Puissance de Ré

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TW : ATTENTION ! Ce chapitre contient du cannibalisme, si vous n'êtes pas à l'aise avec ça, ne lisez pas ce chapitre !


Le grand pope était fier de la chevalerie d'Athéna. Ses chevaliers d'Or avaient réussi à stopper les assaillants. Et même si certains de ces chevaliers se posaient des questions sur quelques-uns de leurs frères d'armes un peu particuliers, il faut le dire, le grand pope savait que chacun d'eux était un être exceptionnel prêt à tout pour protéger Athéna. Justinien aurait tellement aimé qu'Aldébaran soit encore là.

Gallios venait faire un petit coucou à son voisin d'en bas, Laszlo. Il voulait savoir si tout allait bien. Et là, il vit le chevalier d'Or du Scorpion en train de prendre son repas de midi. Il coupait de la bonne viande qui avait l'air terriblement tendre. En revanche, elle n'avait pas l'air cuite. Mais ce n'était pas la première fois que Laszlo mangeait de la viande crue : il était trop fainéant pour aller jusqu'en bas de l'escalier zodiacal pour faire cuire son repas à l'auberge...

« Salutation à toi Laszlo ! Je ne savais pas que tu mangeais si tôt.

- Oh tiens, Gallios ! Qu'est-ce que tu fais là ?

- Eh bien...je venais savoir si tout allait bien.

- Tout vas bien, je viens de me faire livrer en viande fraîche, regarde ! Cette fois-ci, elle est venue à moi, même pas besoin d'aller la chercher en bas. J'en ai au moins pour une semaine !

- Ne me dis pas que ce que tu es en train de manger c'est...

- Bah si ! Pourquoi ? y a rien de choquant. T'en veux ?

- Non merci, je crois que je vais retourner dans mon temple. »

De son côté Aquillo descendait les marches de l'escalier zodiacal, sans aucune émotion. Que pouvait-il bien faire ? Quand le verseau passa dans sa maison, Laszlo lui fit une petite remarque pour le taquiner, mais le glaçon n'y fit pas attention. Il avait l'air concentré, voire même obnubilé par une chose. Mais quelle était cette chose qui avait le don de capter l'attention du verseau ? Aquillo finit sa descente dans la maison des Gémeaux de droite. Omorfos n'était pas là : il évaluait les dégâts provoqués par les deux Pharaons sur sa maison ; il n'y avait donc qu'Exypnos.

« Ah tiens salut Aquillo ! Que fais-tu ici ? Ce n'est pourtant pas ton genre de sortir de ta maison...

- Eh bien...en...fait je voulais te...parler d'un truc... »

C'était extrêmement rare que le verseau perde ses moyens devant quelqu'un. Même le grand pope ne l'avait jamais vu comme ça !

« Je voulais te poser une question...

- Je veux bien à une seule condition : que tu m'expliques pourquoi tu es si renfermé sur toi-même. Tu sais, dans ce monde il y a des gens qui préfèrent la solitude, comme toi, mais il n'y a personne qui puisse la supporter ! »

Exypnos avait dit cette dernière phrase avec un sourire aux lèvres. Le verseau avait l'air de réfléchir. Puis il poussa un soupir, avant de commencer son histoire :

« Eh bien, vois-tu à ma naissance j'ai été abandonné : mon village s'est fait attaquer par un berserker. Ce dernier a congelé mon village tout entier et a tué tous les habitants. C'est là que Crest du Verseau est arrivé dans les ruines du petit hameau, il m'a trouvé et m'a recueilli. En fait Crest traquait ce serviteur d'Arès depuis un an, mais à chaque fois il lui échappait de peu. Il m'a donc formé pour que je lui succède en tant que chevalier d'Or du Verseau. Mais alors que j'avais achevé mon entraînement à 80% et que je considérais Crest comme un père adoptif, cet enfoiré est parti, ne laissant aucune trace. »

Saint Seiya- l'Avénement d'AresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant