Deux Hommes Forts contre Quatre Belles Femmes

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Attila de Ré rentra au camp un peu avant dix heures. La plupart des Chevaliers lui passèrent un savon et lui firent remarquer qu'il était introuvable.

"Peu importe si je suis introuvable, ce qui compte c'est que je sois à l'heure. De toute façon j'ai déjà tué le crétin qui "défendait" le temple de Kappa. 

- Quoi ?! Mais t'es maboul, ma parole ! On devait tous y aller à 10 heures. Et toi, tu te barres alors qu'il n' est que 7 heures et tu reviens en nous disant que t'a déjà zigouillé le mec qui t'était attitré ! Mais t'es un grand malade. Je peux t'dire que le Grand Pope ne va pas être content !

- Il suffit Wallace !!! Cesse d'embêter Attila avec tes jérémiades !!! C'est moi qui lui ai demandé de partir en avance. Son rapport va me permettre d'avoir un ordre d'idée de la puissance de nos adversaires. S'il le  faut, je ferai des petit changements de dernière minute pour nous éviter d'aller droit dans le mur. Attila, je t'écoute.

- Et bien, ce vieillard était, selon moi un homme extrêmement faible. Néanmoins il semble que les gardiens de ces temples possèdent des techniques atypiques et particulières. J'ai moi-même été surpris de la grande polyvalence de mon adversaire. 

- Bien, je te remercie, mon ami. Je pense qu'il n'y a pas de souci à se faire. Mais attendez vous à tout et soyez sur vos gardes. On ne sait pas quel genre de coup bas peut nous faire Arès. En avant, mes amis. N'ayez pas peur, non, n'ayez pas peur d'affronter le Mal."

Les douze guerriers s'élancèrent. Ils allaient triompher de ces misérables Berserkers ; ils en étaient sûrs. Mais le destin en avait décidé tout autrement...


Exypnos et Omorfos entrèrent dans le temple des Sirènes. Les nombreuses colonnes du temples décrivaient un cercle surmonté d'un immense dôme de marbre.  À l'intérieur, le sol était magnifiquement décoré de motifs de toutes sortes. Fleurs, poissons, femmes, oiseaux parsemaient le marbre. Posés sur le sol joliment décoré, quatre grands piliers de taille différente. Assises sur le sommet de chacun des piliers, quatre jeunes femmes parées d'animas.  Une aux très longs cheveux blonds et aux yeux aussi verts que l'émeraude. Deux de ses sœurs, avaient les cheveux châtains et une hétérochromie entre leurs deux yeux. La dernière, semblant plus jeune, avait des cheveux courts et roux. Elles avaient pour noms : Aglaophème, Thelxiépie, Pisinoé et Ligie. 

Aquillo du Verseau, grand connaisseur des mythes et des légendes grecques, les avait avertis quant à la dangerosité des sirènes tant qu'elles sont ensembles. Il leur avait bien précisé qu'il fallait à tout prix les séparer. Sa mise en garde était claire : tant qu'elles sont à quatre, elles peuvent tuer n'importe qui ; même les treize Chevaliers d'Or réunis. Visiblement le glaçon faisait tout son possible pour aider son petit ami.

Mais les deux jumeaux n'eurent pas le temps de réagir ou même de bouger, que les sirènes avaient déjà commencé à chanter. Leur voix était envoûtante, douce, magnifique. Les Chevaliers d'Or sombraient petit à petit dans la folie. Ils se tordaient dans tous les sens tels des pantins désarticulés. La sclère de leurs yeux devenait rouge. De la bave coulait au coin de leur bouche. Un spectacle bien pathétique pour des Chevaliers d'Or. Comment pouvaient-ils lutter ?

Les deux frères agonisaient au sol. Ils semblaient souffrir terriblement. Mais soudainement, sans que personne ne s'y attende, de nombreux cristaux de glace entrèrent dans le temple par les ouvertures. Ces cristaux lacérèrent les quatre sirènes qui furent contraintes d'arrêter de chanter. Omorfos et Exypnos reprirent rapidement leurs esprits, honteux de s'être fait avoir si facilement. D'ailleurs ce dernier s'attendait à voir Aquillo en voyant que c'était des cristaux de glace qui les avaient sauvé. Mais non, pas de Chevalier du Verseau à l'horizon. Qui alors ? 

Peu importait. À présent, il fallait battre ces quatre femmes plus que belles...

Pendant ce temps, Blanko, Schôki de Diamant du Héron, était aux prises avec Orloff du Rokh. Un combat au corps à corps faisait rage. Mais l'âge avancé du Schôki ne l'aidait pas, il faut le dire. Mais malgré ce fait, il arrivait à tenir la cadence. Plutôt impressionnant ! Encore plus impressionnant, personne n'arrivait à prendre le dessus ! Ils rompirent le combat d'un salto arrière.

" Tu es très puissant... Pour un vieil homme.

- Tu n'as pas tout vu ! Mon Cosmos est quatre fois supérieur au tien, alors je doute que tu puisses faire quelque chose contre moi !!!

- Quoi ?! Quatre fois supérieur au mien ?!

- Oui c'est cela. Je vais t'abattre en un coup grâce à mon sabre. Ce sabre est le  Zanshō no Zanpakutō (残照の斬魄刀). Il a été trempé dans le sang de la Déesse Déméter. À moi, la puissance du crépuscule !!! SARABANDE DE LUMIÈRE !!!"

Le héron fit une sorte de danse avec sa majestueuse épée. Gestes de bras, déplacements de jambes, mouvements de sabre, Blanko exécuta toute une chorégraphie très précise. Puis il courut vers son adversaire et lança son sabre en pleine poitrine. Arrivé devant Orloff du Rokh, il retira le  Zanshō no Zanpakutō, sauta en l'air et tendit son sabre vers le sol. Un immense projectile de lumière jaillit du sabre divin. Il percuta violemment le sol. Une explosion de lumière détruisit le temple du Rokh tout entier. Le Schôki s'était échappé en volant. Il atterrit devant les tentes de l'Alliance (nom donné à la coalition formée par Ea, Déméter, les Pharaons et Athéna.). Il avait réussit sa mission avec brio et il en était fier !


Dans le temple des Sirènes, Exypnos et Omorfos avaient réussi à isoler les jeunes femmes par deux dans des dimensions parallèles. Exypnos s'occupait de Ligie et Aglaophème tandis qu'Omorfos combattait Thelxiépie et Pisinoé. 

Ce dernier ne perdit pas de temps et balança sur les demoiselles une Explosion Galactique. Les jeunes femmes furent complètement anéanties. Il ne restait plus rien de ces deux sœurs. Omorfos n'y est pas allé de main morte. De toute façon, il était là pour les tuer, peu importe le moyen qu'il utilisait ! 

Exypnos de son côté faisait les choses plus proprement. C'était dans sa nature. Aglaophème et Ligie lui faisaient face. Elles ne savaient pas quoi faire. Leur chant n'était capable d'envoûter que lorsqu' elles étaient à quatre. C'est regrettable... le Chevalier d'Or ouvrit une multitude de portails dimensionnels. De ces derniers sortirent de nombreux objets célestes en tout genre. Ainsi les deux sirènes se firent assaillir par des étoiles, des comètes, des météores et même des astéroïdes. Cette technique c'est Exypnos qui l'a inventé et il l'a nommé Apogée Cosmique. Une technique redoutable et presque impossible à esquiver...

Les deux frères sortirent de leur dimension respective au même moment. Ils partirent du temple des Sirènes. Puis ils claquèrent tous les deux des doigts avant de se taper dans la main. Juste derrière eux, une immense comète vint frapper le temple des Sirènes. Ce dernier explosa dans une grosse détonation. C'était magnifique. 

Il ne restait plus que huit Berserkers à battre avant de pouvoir détruire ces quatre piliers. Leurs frères d'armes allaient réussir, ils en étaient sûrs...


Saint Seiya- l'Avénement d'AresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant