Un passé bien triste

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Une semaine plus tard, tout le monde était en effervescence au Sanctuaire. Et pour cause, le mariage de Némée et Saqana. Cette dernière était habillée d'une magnifique robe verte brodée d'or. Elle était aussi magnifiquement coiffée, mais cela était habituel chez elle. Le jeune homme, lui, portait un plastron au-dessus de sa tunique verte olive. Une belle cape était attachée à cette cuirasse par des pièces d'or. Le grand pope se tenait debout sur un piédestal, Athéna à ses côtés, bien sûr. 

Deux chevaliers se trouvaient près du maître du Sanctuaire, il s'agissait de Ventado de la Vierge et Nita de la Grue qui faisaient office de « témoins ». Le premier portait un sari turquoise et la deuxième une sorte de kimono japonais. Au premier rang des gradins étaient assis les Chevaliers d'Or ainsi que Mistrius et Giovanni qui, comme d'habitude, avaient une place privilégiée parmi les Chevaliers d'Argent. Puis aux autres rangs étaient assis le reste des Chevaliers d'Argent, les Chevaliers de Bronze, les instructeurs et les apprentis-chevaliers. Tout le Sanctuaire était invité à cette grosse fête.

Après la cérémonie officielle, Saqana fût apostrophée par Athéna.

« Saqana, puis-je te parler ?

- Bien sûr, Déesse Athéna. Même en ce jour de fête, je suis à votre entière disposition.

- Je viens te parler d'une des choses les plus merveilleuses au monde : la Vie.

- Que voulez-vous dire par là Déesse ?

- Némée t'a fait un très beau cadeau aujourd'hui... Saqana tu es enceinte !!! Je suis venue te demander de ne pas participer à l'assaut sur le Mont Terrorra.

- Je suis très heureuse de ce que vous m'annoncez, néanmoins je veux y aller et me battre. Je veux me battre pour que cet enfant puisse vivre une vie heureuse dans la paix.

- Je te comprends, mais le Grand Pope pense que la plupart des personnes qui iront là-bas mourront. Je sais que beaucoup d'entre vous se sont déjà préparés psychologiquement à rejoindre le royaume d'Hadès. Mais n'aimerais-tu pas que ton fils vive avec l'amour de sa mère ?

- Peu importe si je meurs, je veux qu'on raconte à mon fils que sa mère était une héroïne et qu'elle s'est battue pour lui, pas qu'elle était une lâche qui a laissé ses frères d'armes se faire tuer! J'ai pris ma décision, et de toute façon j'accoucherais surement avant cet assaut.

- Très bien. Même si je ne l'approuve pas, je respecte ton choix. »

La déesse repartit danser sur une estampie. Tout le monde dansait dans les arènes. Ils devaient profiter sachant qu'il ne leur restait plus beaucoup de temps à vivre...

Quelques semaines plus tard, Sanctuaire

Tous les Chevaliers, particulièrement ceux d'Or, s'entraînaient pour être prêts lors de l'assaut sur le Mont Terrorra. Chaque Chevalier d'Or cherchait un moyen de s'améliorer. Phrixos développait ses dons de psychokinésie; les deux gémeaux amélioraient leurs pouvoirs dimensionnels; Trakma mettait au point de nouvelles techniques du Seki Shiki; Némée tentait d'utiliser le Thundering World de façon permanente sans que ça ne l'épuise trop; Ventado méditait (comme toujours) pour effacer ses doutes et augmenter encore son Cosmos (qui est selon le pope le plus grand Cosmos qu'il ait jamais vu); Itia, lui, créait de nouvelles techniques de combat avec les douze armes de son armure; Laszlo tentait de maîtriser une version plus puissante de son aiguille écarlate appelée Katakeo; Gallios s'entraînait encore et toujours au tir à l'arc; Aquillo tentait de maîtriser la Cryopsychokinésie et enfin Saqana travaillait sur une nouvelle variété de roses.

En ce beau jour ensoleillé, Omorfos et Laszlo se faisaient un combat amical qui était arbitré par Itia. Ce dernier était l'arbitre rêvé, il était impartial, à un tel point qu'on le surnommait « l'Homme le plus Juste parmi tous les Royaumes », « le Fils de la Justice » ou encore « l'Homme à la Justice Parfaite ».

Saint Seiya- l'Avénement d'AresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant