Saint Seiya- l'Avénement d'Ares

Le Combat Final !!!

Arès apparût alors. Il était vêtu de son effrayante Anima et de sa cape en peau d'ours. Il avait sa lance d'or dans une main et dans l'autre un grand bouclier. Son Cosmos était toujours aussi immense, aussi noir et belliqueux. Mais, à la surprise générale, il n'était pas seul ! Il était accompagné par deux hommes qui ne portaient pas d'Anima. L'un était petit, aux cheveux gris et longs et très barbu. L'autre était plus jeune. Ses cheveux donnaient l'impression d'être faits d'or. Il était aussi beaucoup plus grand que le premier. Chacun avait une immense épée entre ses mains. Ces épées faisaient au moins trois mètres de long, si ce n'est plus.

" J'avais vraiment hâte de te revoir, Athéna. Si mes souvenirs sont bons, notre dernière rencontre ne s'était pas très bien passée... Notre combat avait été interrompu par un de ces misérables humains à qui tu as donné une Armure d'Or. Oui, c'est cela. Le Chevalier de la Vierge a osé s'interposer et croire qu'il était capable de me tenir tête. Une pensée dénuée de sens, si tu veux mon avis. Mais je l'ai balayé de ma lance avant que tu ne m'obliges à partir. Le Chevalier de la Vierge est mort à présent. Il ne pourra donc plus nous embêter avec ses petits caprices.

- Je t'interdis de salir la mémoire d'un de mes Chevaliers !!! Ils se sont tous honorablement conduits et ils ont tous combattu avec force et courage. Tu es sûrement au courant du fait que nous avons avec nous l'Épée de notre oncle Hadès. L'une des trois armes capables de détruire ton Anima quasi-indestructible. Malheureusement, si un Dieu use d'une arme qui ne lui appartient pas, l'âme du Dieu se fait aspirer par l'arme en question.

- C'est pour cela que je vais m'en charger, intervint Ea, l'Épée d'Hadès à la main. Je vais détruire ton Anima, Arès !

- Je ne crois pas, non, le coupa le grand blond à côté du Dieu de la Guerre. Je suis Lancelot d'Arondight, l'un des deux gardes du corps de sa Majesté Arès.

- Et moi je suis Roland de Durandal, également garde du corps de sa Majesté Arès, ajouta le vieil homme à la barbe grisonnante. Nous n'allons pas vous laisser poser vos salles pattes sur sa Majesté Arès."

Arès et ses gardes étaient au centre d'une arène formée par toute l'Alliance. Athéna, Déméter et Ea s'étaient également avancés pour parler face à face au Dieu de la Guerre. À présent, Justinien, vêtu de l'Armure du Taureau, était aussi sorti de la foule. Tous les Chevaliers d'Or étaient entrés à l'intérieur du cercle formé par la foule. Omorfos et Exypnos avancèrent d'un pas fort et assuré vers Arès. Ils poussèrent Crest, Itia et même les trois Dieux qui étaient sur leur chemin pour être parfaitement en face de Roland et Lancelot.

" Cela va être vite réglé, déclara Omorfos.

- Tu as bien raison."

Puis ils déclarèrent à l'unisson : "QUE S'OUVRE UNE AUTRE DIMENSION". Une brèche spatio-temporelle s'ouvrit alors. Lancelot d'Arondight et Roland de Durandal furent tous les deux aspirés par cette faille dimensionnelle. Puis celle-ci se referma, empêchant un quelconque retour. Comme l'a dit Omorfos auparavant : cela a été vite réglé. 

Ea s'élança alors sur Arès ! Il lui donna un premier coup d'Épée à la verticale que le Dieu de la Guerre para avec son bouclier. Puis il enchaîna avec un deuxième coup que son adversaire para également. On voyait bien qu'il n'était pas du tout habitué à utiliser ce genre d'arme. Ses coups était un peu brouillons et désordonnés. Mais c'est au cinquième coup, qu'Arès para l'attaque avec son bouclier et transperça de part en part Ea avec sa lance. 

Le Dieu des fleuves s'écroula sur le sol en se vidant progressivement de son sang. Personne -je dis bien PERSONNE- ne s'attendait à cela. Déméter se précipita alors sur l'Épée d'Hadès et asséna un puissant coup à Arès. Celui-ci, ne s'attendant pas à un assaut, ne réussit pas à parer le coup. L'Anima du Dieu de la Guerre se brisa en morceaux, sous l'étonnement de ce dernier.