Un combat entre quatre Bouddhas

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Ventado et Myuraä arrivaient bientôt au jardin. Ce jardin constituait en fait le seul passage menant aux temples du Deva et de l'Apsara. C'était ces deux édifices qu'ils devaient impérativement détruire. Mais avant ils devraient combattre les deux sœurs qui le gardaient. Ventado semblait préoccupé par quelque chose. Pourtant, à part sa méditation, il ne se souciait de très peu choses habituellement.

"Dis-moi, Myuraä. Pourquoi voulais-tu à tout prix que ça soit moi ton coéquipier pour ce combat?

- Oh ! C'est très simple, vous savez ? Je voulais vous montrer à quel point j'ai progressé, vous montrer que j'ai suivi vos conseils et qu'ils m'ont grandement aidé, vous prouver que vous avez eu raison de m'avoir choisi comme disciple. Et, enfin, je voulais avoir l'honneur, au moins une fois dans ma vie, de combattre auprès de mon maître.

- Je vois. Moi, c'est pour une seule raison que j'ai accepté de venir.

-Ah oui ?! Laquelle ?

- Veiller sur toi.

- Veiller sur moi ?!

- Oui c'est cela. Mon maître est mort, mon frère est mort; alors je ne veux pas que TOI tu meures. Tu es tout ce qui me reste. Tu es le seul être qui m'est cher à être encore en vie. Si je suis ici c'est uniquement pour protéger ta vie. D'ailleurs promets-moi de respecter ces quelques règles. Tu obéis à tous les ordres que je te donne -des plus bêtes aux plus complexes. Si je te dis de monter aux arbres comme un singe; tu le fais. Si je te dis de te mettre à quatre pattes et de faire le chien; tu le fais.

- Je vous le promets, Maître.

- Deuxièmement. Promets-moi de ne pas mettre ta vie en danger; et ce, à aucun moment.

- Je... Je... Je vous... Je vous le promets, Maître.

- De toute façon je serai là pour te protéger et veiller sur toi. Troisième et dernière règle. Si je venais à mourir, je ne veux pas que tu continues le combat seul. Si je venais à mourir, tu pars immédiatement de ce jardin et tu rejoins le camp. Le Grand Pope enverra deux autres Chevaliers d'Or combattre à ma place. Tu as bien compris ?

- Mais... Mais c'est lâche ! Ce n'est pas ce que vous m'avez enseigné ! C'est contre les valeurs du Sanctuaire !

- Peu m'importe. Si tu ne me promets pas de partir dans le cas où je meure, je t'enlève tes cinq sens ici même et je te laisse pourrir sur le bord du chemin en attendant que je finisse ce combat, seul ! Tu m'as bien compris !? Maintenant jure-moi de partir si je venais à mourir !

- Je... Je... Je vous le jure, Maître.

- Bien. À présent, nous allons nous battre contre ces prêtresses qui se prétendent élues de Bouddha."

Ils arrivèrent dans un magnifique jardin. Un jardin complètement recouvert d'herbes verdoyantes. De grands arbres au feuillage vert foncé parsemé de fleurs rosâtres trônaient au centre de cet espace de verdure. De nombreuses rivières traversaient cet immense étendue verte et elles finissaient toutes leur course dans un grand lac situé tout à gauche. De bonnes odeurs se dégageaient de tous les végétaux du parc. Un véritable paradis s'offrait à Ventado et Myuraä. Au centre de ce jardin, se levèrent deux femmes qui étaient en train de méditer.

"Bienvenue à vous, messieurs...

- Vous me voyez enchantée de vous voir en ce lieu magnifique. Je suis Parvati du Deva.

- Quant à moi, Je suis Kali de l'Apsara.

- Je n'ai jamais vu de présentation aussi cordiale envers des ennemis. Mais passons, je m'appelle Myuraä et je suis le Chevalier d'Argent du Paon.

Saint Seiya- l'Avénement d'AresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant