Saint Seiya- l'Avénement d'Ares

On prépare l'Offensive !

- D'un coup d'épée, Enki a détruit ce fabuleux cristal. Et maintenant, grâce à lui, nous allons pouvoir nous concentrer uniquement sur Arès et ses troupes. Alors je dirais bien que oui... Enki nous a ouvert un passage vers l'avenir grâce à son épée.

- Je vous remercie, votre Sainteté. Vous avez, une fois de plus, écarté mes doutes. Puis-je vous demander quelle est la suite du plan ?

- Je t'avoue que je n'ai que les grandes lignes, je compte vous convoquer dans l'après-midi pour affiner le plan d'offensive.

- Grand Pope, pensez-vous sérieusement que l'on peut gagner cette guerre sainte ?

- Je n'en sais rien Ventado, peut-être que nous mourrons tous, en tout cas c'est fort probable.

- La Mort n'est pas mathématique, il n'y a pas de probabilité à établir sur la Mort. Cette dernière est omnipotente et personne ne peux y échapper, à moins d'être une entité divine. Nous ne pouvons pas anticiper la Mort, nous ne pouvons que la subir ! Néanmoins, je me demande si nous sommes du bon côté. Peut-être qu'Athéna a déjà trop régné et qu'il est temps qu'elle soit remplacée. Peut-être qu'Arès est le mieux placé pour régner sur la Terre et empêcher les humains de sombrer dans la folie en les punissant.

- Que veux-tu dire par là Ventado ? Tu es l'homme le plus puissant, le plus sage, le plus raisonné que je connaisse. Tu es bien plus puissant que moi et c'est pour cela que tout le monde s'accorde à dire que tu es l'Homme le plus proche des Dieux. Je t'ai toujours accordé une confiance absolue, alors ne me fais pas douter de ta loyauté envers Athéna !

- Je ne trahirais pas Athéna, vous pouvez en être certain. Je me demandais simplement si nous avions choisi le bon côté. Athéna est peut-être du mauvais côté, je n'en sais rien, mais je lui ai juré fidélité alors je tiendrai ma promesse. Je trouve la cause d'Athéna juste, mais je ne peux m'empêcher de me dire que je ne me bat pas pour le bon côté. La frontière entre le Bien et le Mal n'a jamais été aussi floue pour moi. Depuis que je suis arrivé ici, j'ai toujours été en proie au doute. À chaque fois, soit la méditation soit vous, me donniez des réponses, mais aujourd'hui je n'arrive pas à me convaincre que je sers le Bien.

- Je comprends maintenant. Excuse-moi d'avoir douté de ta loyauté envers Athéna. Je suis désolé, mon ami. Quant à tes doutes, j'ai toujours puisé dans mon passé pour te fournir des réponses, mais là, je suis incapable de t'offrir une réponse claire... Si tu n'as plus de questionnement auxquels tu voudrais que je réponde, tu peux disposer.

- Comme vous voudrez, votre Sainteté. Voulez-vous que je fasse passez le message de la réunion?

- Oui, c'est très gentil à toi. »

Ventado repartit donc dans son temple, toujours troublé par ses doutes inexplicables et auxquels il ne trouve pas de réponse. Comment le pope avait-il osé douter de sa loyauté ? Il a toujours été son plus fidèle conseiller et l'un des Chevaliers les plus proche du Grand Pope. C'est d'ailleurs parce que le Chevalier d'Or de la Vierge était en proie aux doutes que Justinien l'avait pris comme conseiller. Les incertitudes de Ventado remettait en cause les choix et décisions du Grand Pope et lui permettait de voir les défauts et le côté sombre de ses plans.

Mais après tout, le pope n'avait-il pas le droit de douter de la loyauté de Ventado après ce qu'il lui avait dit ? Peu importe, à présent le chevalier de la Vierge devait éliminer ses doutes qui sont des insultes envers Enki  et Kalifa qui ont donné leur vie pour cette cause.

Quelques heures plus tard, les chevaliers concernés se rendaient au treizième temple. Saqana fût la première à arriver en tenant la main de Némée. Ils avaient rendu leur relation publique après le retour de ce dernier. Le lion se sentait coupable de la mort d'Enki et c'est le poisson qui l'a convaincu de son innocence. Après ça il on décidait de s'avouer leurs sentiments.