UN ANGE FACE A UN COEUR DE PIERRE

le déjeuner d'affaire

Stephanie était retourner chez son patron depuis trois jours déjà. Mais ne voulant plus être sa victime, elle restait sur ses gardes et prenait ses distances envers lui.
Ce matin-là alors qu'il se rendait au travail, il la rejoint dans la cuisine et dit :
- Prépare à manger pour ce midi car je rentre avec des amis, et tu as intérêt à ce que ce soit bon.
- Bien Monsieur.
Sur ces mots, il partit pour le boulot et Stéphanie, alla faire des courses pour la cuisine.
A son retour, elle se mit immédiatement au travail. S'étant débarbouiller ; elle se trouvait dans la cuisine et avait commencé à cuisiner en découpant les légumes.
- Comment vas-tu Stéphanie ? Lui dit une voix dans son dos. Puis se tournant elle vit Assane
- Super bien. Sourit-elle
- Je suis désolée pour ce qui s'est passé avec Monsieur.
- Ne t'inquiètes pas, c'est déjà oublié.
- Tu es quelqu'un de super, pourtant il te traite si mal
- Laisse tomber. En plus ce n'est pas comme ci j'était sa femme.
- Mais tu es un être humain et non sa propriété privée pour qu'il...
- Chut... Arrête tu peux perdre ton travail s'il t'entends dire ça.
- Tu sais qu'il a célébré ton départ.
- Vraiment ??
- Eh oui.
- Cet homme est vraiment idiot en plus de son arrogance.
- Hmm quelle bonne  odeur !  Qu'est ce que tu prépares ?
- Du riz avec de la sauce tomate.
- C'est pour monsieur ?
- Oui, soudainement il veut que je lui prépare à manger car il aura des invités ce midi.
- Tu sais que c'est son plat préféré.
- Vraiment...?
- Bien sûr.
- Comment tu sais ça toi ?
- Sa grand mère avait l'habitude de venir ici lorsque tu n'était pas encore arrivée.
- Eh bien... Continua-t-elle en discutant avec ce dernier.

Dans l'après midi Assane se trouvait à sa cabine, quand on se mit à klaxonner de derrière le portillon. Se levant d'un seul bond, il ouvrit et laissa entré la belle voiture blanche de son patron.
- Bienvenue monsieur ! Dit-il quand se dernier descendit de la voiture avec ses collègues. Lucien Kouamé, Raymond Ayechi,  Bernard Abbé, Dié Vincent ses plus gros investisseurs dans son prochain contrat. Et son ami Frédéric.
Puis ils se dirrigérent tous à l'intérieur.
- Tu as une très belle maison Williams
- Merci Lucien.
Williams et Frédéric se mirent à inspecter la maison du regard. Mais pas de Stéphanie à l'horizon, s'approchant de lui Frédéric chuchota à son oreille.
- Où est Stéphanie.
- Quelques part et j'en ai rien à foutre. Puis a ses invités, il dit :
- Installez vous. Vous voulez boire quelques choses.
- Non ça ira. Ne t'inquiètes pas.
- Excusez moi, je reviens dans un instant. Après cela, il se dirrigea à l'étage et se rendit directe dans la chambre de Stéphanie. Il la trouva assise sur le lit et lisant son roman.
- Stéphanie !!! Elle sursauta et dit avec frayeur.
- Monsieur vous elle êtes là
- Bien sûr c'est ma maison.
- Désolé monsieur.
- Arrête de chialer et vient nous servir.
- Ok.
Tous deux quittèrent donc la chambre pour le salon. Et lorsqu'ils y arrivèrent, Williams demanda à ses collègues de passer à table. Et Stéphanie vint vers eux et commença à le service une fois qu'ils se soient installés à table. En la voyant servir ses collègues tombèrent littéralement sous son charme.
- Tu ne m'avait pas dit que tu avais une telle beauté chez toi. Dit Raymond en la dévisageant du regard.
- Elle est ma servante et je ne vois pas en quoi ; Je clamerait sur tout les toits que j'ai une servante.
- Mais une servante aussi attirante ça se clame mon cher. Reprit Lucien
- Mais que vous arrivent-ils ?
- Sincèrement elle est magnifique.
- Et je sais qu'elle peut faire assez de choses. Continua Bernard Abbé dans un sourire.
- Si elle vous intéresse. Faites en ce que vous voulez. Moi je m'en fiche.
A ces mots, Raymond se mit à la tripoter et à la caresser en souriant.
- Tu es belle toi ! Quel est ton nom ?
- Stéphanie et monsieur s'il vous plaît arrêtez !!
- Et pourquoi doit-il arrêter Stéphanie ? Demanda Vincent.
- Parce que je ne suis pas ce genre de fille.
- Et quelle genre de fille es-tu ?
Demanda Lucien à son tour.
-...
- Quoi tu ne parles pas, je te croyais loquace. Dit Bernard dans un sourire malicieux.
- Écoutez messieurs je ne suis pas une prostituée !!
- Ferme là Stéphanie !!! S'écrit Williams.
- Pourquoi doit-elle faire ça. Vas'y réponds Lliams. Tu ne vois pas que ce sont des pervers.
- Fred !
- Stéphanie va dans ta chambre.
- Merci monsieur. Sans même regarder son patron qui était rouge de colère, Stéphanie s'exécuta
- Vous devriez avoir honte de vous. Lança Frédéric avant de commencer à manger.
Williams était dans tous ses états, mais n'osa pas réagir et attendait avec impatience que ses associés s'en aillent pour régler cette histoire.

                            *
Cette nuit Stéphanie était dans sa chambre et la rangeait quand Williams arriva tout en colère.
- Tu es fière de toi n'est-ce pas ?
- Comment ça Monsieur ? Je ne comprends pas.
- Mes actionnaires ont refusés de signer le contrat. Par ta faute ! Mademoiselle la sainte nitouche.
- Mais qu'ais-je fait ?
- À cause de ton sale caractère.
- Mais monsieur je ne pouvais pas rester là à les regarder profiter de moi.
- Profiter de toi ? Ah.. et Qu'est-ce que tu as de si spécial.
- Je ne suis pas une prostituée monsieur.
-  Toutes les femmes sont des putes.
- PAS moi. Alors je ne laisserai personne insulté ma dignité.
- dignité ? Dignité ? Parce que tu en a une.
-  Oui, je suis une femme donc j'ai une dignité à préserver.
- Wouah...je suis bluffé. Quel beau discours mademoiselle. Mais il ne s'agit pas que de parler.
- Je n'ai rien à prouver à qui que ce soit.
- Ne te fous pas de moi. Tu feras ce qu'il te demande point barre.
- N' y pensez pas je ne le ferai pas. Sur ces mots, Williams serra les poings. Puis s'approchant d'elle il dit :
- Qu'est-ce que tu as dit ?
- N' imaginez pas que je ferai ce que vous dites. Simplement parce que ça vous chante.
- Comment oses- tu ? Dit-il en lui donnant une gifle.
- Vous pouvez m'insulter, me traiter de tous les noms mais pas ma dignité. Ok. 
Williams se sentait défié dans sa propre maison par une femme  qu'il nourrissait chaque jours et chaque nuits. Ainsi Fou de rage, il se jeta sur elle et se mit à la battre. En effet, il ne pouvait laisser passer un tel affront venant de sa servante.
- N' oses plus jamais me parler ainsi. Sale idiote !!!  Lança-t-il quand il termina son forfait avant de quitter sa chambre. Laissant la pauvre Stéphanie abatue et toute en larmes. Cette fois Stéphanie n'en pouvait plus, puis se levant avec  difficulté, elle fit ses affaires et quitta la maison. À la grande joie de Williams qui pensait être enfin débarrasser d'elle.

Coucou mes loulous, bon c'est tout pour aujourd'hui. J'espère que vous aimeriez et surtout n'hésitez pas à me laisser des commentaires. Merci de lire 🙏🙏😘♥️