UN ANGE FACE A UN COEUR DE PIERRE

entre la vie et la mort.

La salle d'attente était plongée dans un immense silence. En effet, chaque membre de cette  famille était préoccupée par ses propres pensées.
Chacun priait intérieurement afin que Stéphanie et le bébé aient la vie sauve.
- Êtes-vous les membres de la famille de mademoiselle Sia Lou ?
- Oui Docteur. Dites comment va-t-elle ainsi que le bébé ? Demanda Williams en allant vers le médecin.
- Écoutez elle a reçu un très grand choc. Mais on a réussi à la stabiliser. Cependant... Il se pourrait qu'il y ait des complications pour le bébé.
- Expliquez nous clairement la situation. Réprit Gladys.
- M. Memel, le choc qu'elle a reçu en se reversant à eu quelques petites séquelles sur le déroulé de la grossesse. C'est la raison pour laquelle elle saignait. Par ailleurs, nous voulons demander la permission au père, pour interrompre la grossesse.
- Que dites-vous ? Demanda Manuella.
- On va devoir la faire accoucher. Lorsque son état ce sera un peu amélioré. Dans le cas contraire, Elle peut faire une fausse couche, ou même perdre la vie si elle arrive à terme.
- Oh non ma fille !
- Seigneur pas ma sœur ! Non !!
- Mais que dites vous ? Vous êtes bien  docteur, faites quelque chose pour les sauvés. Cria Williams en saisissant le médecin par le col.
- Lliams calme toi ! Cria Gladys.
- Reprends tes esprits mon frère.
- Oui Lliams, sois fort. Nous sommes avec toi.
Soudainement, il relâcha le médecin qui aussitôt s'éloigna d'eux après leurs avoirs donné des nouvelles.
Alors qu'ils étaient tous contrariés et préoccupés par leurs pensées, à leur grande surprise Williams se leva brusquement et  alla saisir son père par les col.
- Non mais tu es fou ma parole ! Williams Memel Geoffroy lâche tout de suite ton père.
- Non Grand mère ! Car tout ceci est de sa faute.  Combien de fois ais-je supporter ces actions ? Vas-y réponds !!! Ca c'est la goûte d'eau qui a fait déborder la vase.
- Mon fils reprend toi. C'est ton père ne réagit pas ainsi. Dit Véronique paniquée.
- Mais ma tante il s'agit aussi de celle que j'aime. Votre fille. Je n'ai pas pû les protégés.. et cela à cause de cet homme.
- Non ! Tu as fais de ton mieux. Ca ne servira à rien. Si tu fais du mal à ton père. Tu auras la colère de Dieu sur toi.
Après ces mots, il inspira un grand coup et relâcha son père.
C'est donc ainsi qu'il lui dit  dans un dernier regard rempli de haine.
- Papa je t'aime tellement que je n'accepterais jamais qu'on te fasse du mal. Et pour cela j'ai même détester ma mère pour tout ce qu'elle a eu à te faire subir. Je n'ai jamais connu l'amour jusqu'à ce qu'elle arrive dans ma vie. Et elle m'a apporté plus que de l'amour, mais aussi du bonheur. Et moi je croyais que mon père serait heureux pour moi. Mais bien au contraire, tu as détruit ce bonheur. Pourquoi père ???
Mais il ne pouvait lui répondre. Il venait à cet instant de réaliser combien de fois son fils tenait à cette femme.
- Je te déteste !!! Je te hais plus que je n'ai pu haïr maman. Et je maudit le jour où tu as remis les pieds en Côte d'Ivoire. Maintenant sors de cet hôpital ! Car tu n'a plus de fils. Continua Williams avec un ton très dur. Puis quand il termina, il les laissa là dans la salle d'attente et se dirigea dans le bureau du médecin.
Abattu Pascal s'écroula devant toute la famille. En effet jamais au grand jamais, il n'aurai pu imaginer que Williams lui dirait de telles choses un jour. Il ne pût donc contenir ses goûtes chaudes perler sur ces joues.
Son cœur était meurtris. Car son unique garçon le détestait.

Cela fait à présent trois longues jours que Stéphanie avait été admise à l'hôpital. Mais elle ne s'était toujours pas réveiller. Quant à Williams, il passait toute ses journées à l'hôpital.  Et ce, que ce soit de jours comme de nuits.
- Williams mon garçon je pense que tu devrais rentré. Tu es épuisé. Dit Gladys.
- Tant que Stéphanie ne se réveillera pas. Je n'irai nul part.
- Mon frère crois-tu que Stéphanie apprécierais de savoir que tu mets ta santé en jeu. Dit Frédéric qui venait d'arriver avec Marcelle.
- Putain !!! C'est moi qui aurait dû être dans ce lit. Pas elle !
- Je sais que tu t'en veux. Mais fait un effort. Au moins pour ton enfant.
- Eh mec ! Pourquoi tu ramènes Marcelle ici. Dit-il en la voyant, toute belle dans sa robe en soie de couleur mauve. Elle était vachement belle et son ventre lui allait à ravir. Puis continuant il dit : Elle a besoin de repos en ce moment.
- Je sais mais elle a tellement insisté pour voir Stéphanie que je n'ai pas pû le lui refuser.
- Oui ne t'inquiètes pas pour...Moi. Dit Marcelle en s'asseyant près des deux hommes.
- Tu es à terme et dans ces conditions là tu devrais....
Williams n'eut même pas le temps de finir qu'elle s'ecria :
- Aïe !!
- Qu'est-ce qu'il y a ?
- Chéri... j'ai...mal.
- Quoi ?! Comment ça tu as mal ?
- Je crois qu'elle doit avoir des contractions. Conclu Véronique la mère de Stéphanie.
- Mais merde !! Cria Frédéric. Vient Chérie nous allons te trouver un médecin.
- Attends j'appel le médecin. Réprit Williams en allant vers le bureau du médecin.
- Aïe !!
- Ca va aller. Soit forte ma belle. Réprit Gladys en lui caressant le dos de la main. Alors que Frédéric essayait de la calmer.

Quelques minutes plus tard, Williams arriva avec un brancardier qui se chargea de conduire Marcelle dans l' une des  chambre de l'hôpital. Accompagné de près par toute la famille.
Le silence de cimetière régnait dans cette salle d'attente. En effet, Williams et Frédéric étaient tous les deux très nerveux. Surtout en ce moment car ils ignoraient ce qui pouvait bien se passer dans la chambre de celles qu'ils aimaient. Et cela  les martirisait  au plus profond d'eux. Bien qu'en ayant le soutien de tout les membres qui leurs son chers.
Après de longues heures interminable le docteur qui s'occupait de Marcelle sorti enfin de la salle d'accouchement.
- Félicitations monsieur. Elle a donner naissance à un magnifique garçon. Pour tout vous dire c'est un enfant en pleine forme.
- Sérieusement ?? Demanda Frédéric les larmes aux yeux.
Le médecin hocha la tête.
- Je suis père !!! Criait-il, puis se tournant vers son ami il se Jetta dans ses bras.
- Félicitations mon frère. Tu le mérites amplement. Je suis vraiment heureux pour toi.
- Lliams c'est le plus beau jour de ma vie.
- Bien sûr que c'est le plus beau jour. Enfin un autre homme que moi pourra te supporter.
- Arrête je suis adorable. C'est de toi qu'il faut se méfier.
Et toute la famille se mit à rire.
- Je suis tellement content pour toi frère.
Puis à la suite de Williams, ce fût autour de toute la famille de venir le féliciter.
Après avoirs félicités la famille, le docteur s'eloigna de la petite famille. Et ils discutaient encore entre eux. Quand le médecin qui s'occupe de Stéphanie vint à son tour.
- Docteur !! Dit Williams.
- J'ai une bonne nouvelle. Elle s'est enfin réveillée.
Tout le monde soupira. Mais c'était plus un ouf de satisfaction et de soulagement.
- On peut la voir ? S'empressa  de demander Williams.
- En fait Monsieur Memel, on doit interrompre la grossesse.
En entendant ces mots, le coeur de Williams se serra dans sa poitrine. Pouvait-il risquer la vie de celle qu'il aimait ? Ou simplement faire un choix entre elle et l'enfant.
- Oh mon Dieu ! Soupira Williams.
- Mon garçon tout ira mieux. Le reconforta Gladys. En effet dans ces moments, elle était la seule qui pouvait le faire. Bien sûr après Stéphanie.
- Grand mère dis moi ce que je dois faire ! Je suis confus pour la toute première fois.
- Fait ce qu'il y'a de mieux pour sauver ta famille.
- Oui. Commença Véronique. Quelques soit tes décisions nous serions avec toi.
- Willy soit fort. Réprit sa sœur en  lui caressant la nuque. Chose qu'elle était la seule à faire, sans qu'il ne réagisse. Quant à Frederic, il lui tapota juste l'épaule. Signe de lui montrer son assistance.
- Pff... Interrompez la grossesse docteur. Dit-il tout doucement.
- Bien. Ne vous inquiéter pas ça ira. Du moins on essayera de les sauvés les deux. Bon après midi.
Sur donc ces mots, il quitta la salle d'attente sous le regard inquiet de Williams. Qui mourait pour être à la place de Stéphanie.
En l'espace de quelques minutes, la joie qui leur avait été donnée venait d'être arrachée par la peur et les inquiétudes.