UN ANGE FACE A UN COEUR DE PIERRE

Une nouvelle vie commence

- Pourquoi personne ne répond à ma question ?! Demanda Williams très calmement.
- Le médecin il....il... Commença Gladys.
- Grand mère tu es près de moi n'est-ce pas ? La coupa t-il.
- Oui je suis en face de toi mon chéri.
- Mais alors pourquoi je ne te vois pas. Les hôpitaux ne sont jamais plongée dans le noir. Attends !! Pourquoi tout est noir ??? Criait-il cette fois-ci avec une grande colère et panique.
Mais aucune personne présente n'osait dire quoique ce soit. Ils avaient tous la gorge nouée.
- Est-ce quelqu'un va me répondre !!!
- Putain ! Lliams calme toi.
- Fred réponds moi. Avant que je ne perde patience.
- En fait le médecin à dit que...
- Assez ! Je sais que quand tu prends cet air, c'est que tu ne m'avouera jamais rien. Alors Stéphane toi tu peux me dire ce qui se passe. Si je vais mourir mieux vaut me le dire dès maintenant.
- Mais non monsieur ne dites pas ça.
- Mais alors qu'est-ce que j'ai ?
- Le médecin à dit que...
- Tu m'énerve à la fin !
Elle inspira un grand coup, réuni toute la force se trouvant en elle puis balança
- Vous avez perdu la vue monsieur.
À ce moment là le cerveau de Williams à beuger. Tout le monde attendait une réaction de sa part. Mais il était là impassible et aucune expression ne traversait son visage. Quelque chose venait de se briser en lui. Il mit du temps avant que l'information n'atteigne son cerveau.
- Mon garçon on va surmonter ça ensemble. Comme toutes les autres épreuves auquelles nous avions eu à faire face.
- Oui Willy nous allons le gérer ensemble comme une famille.
Il soupira et lâcha timidement.
- J'ai..perdu la vue.
- N'y pense plus mon garçon. S'il te plaît !!
- Je veux rester seul.
- Mon chéri...
- J'en ai besoin. Dit-il en reniflant.
A ce moment là Stéphanie venait de découvrir une autre facette de Williams. Et cette facette là présentait un Williams très mais alors là très faible.

Williams était sortit de l'hôpital depuis un moment déjà et il semblait s'adapter à sa nouvelle vie. Celle de rester à la maison sans travailler, car son état ne le lui permettait pas. Quant à Frédéric en l'absence de son ami, il se chargeait de tout. Williams lui devait aussi supporter en plus de son état Stéphanie qui ne pouvait même pas le toucher. Puisque ce dernier refusait son aide coûte que coûte et ce malgré la bonne volonté de cette dernière à vouloir l'aider. En effet, il se disait qu'il n'avait besoin ni de son aide, ni de sa pitié.
Et ce matin comme toujours, alors qu'elle faisait la vaisselle dans la cuisine. Williams voulu descendre les escaliers tout seul comme le spécialiste qu'il est. Sauf que dans certains cas. On a toujours besoin de l'autre.
- Aïe !!!
- Monsieur Qu'est-ce qu'il y a ? Dit Stéphanie en sortant de la kitchenette.
- Ça ne te regarde pas, retourne d'où tu viens .
- Mais que faîtes vous monsieur ???
- Ça ne se voit pas ?
- Mais vous voulez vous casser la figure ou quoi ? Laissez moi vous aider. Dit-elle en le Rejoignant dans les escaliers.
- Je n'ai pas besoin de ton aide.
- Bien sûr que si. Arrêtez d'être entêté voyons.
- Ne pose pas tes mains sur moi j'ai dit.
Sur les ordres du Big Boss Stéphanie ne le toucha pas et se contenta de le suivre du regard. Il semblait plutôt bien se débrouiller surtout en avançant lentement et sûrement. Mais cela ne fût que de courte durée, puisqu'il il trébucha et tomba sous les yeux de Stéphanie.
- Laissez moi vous aider monsieur. Cria-t-elle en lui prenant la main
- Lâche moi je ne veux pas de ta pitié !!!
- Mais il ne s'agit pas de pitié ! Ce qui vous est arrivé, peut bien m'arriver vous savez.
- Ne dit pas des sotises. En plus tu ne sais même pas conduire
- Peut-être mais si c'est la volonté de Dieu ...
- Épargne moi ton discours et aide moi à me relever. De toutes façons je n'ai pas le choix.
- Bien Monsieur.
Stéphanie aida donc son patron à se relever et alla l'installer dans le jardin car il aimait bien y être et profitez du bon temps qu'il y faisait.
À l'heure du déjeuner, installer dans le divan avec Williams, Stéphanie essayait tant bien que mal de lui donner à manger.
- S'il y a bien une seule chose que je sais encore faire c'est manger. Je n'ai pas besoin de ton aide pour cela ok.
- Je le fais avec plaisir. Laissez moi faire s'il vous plaît !
- Non mais tu délires ma parole ! Je ne suis pas ton pd hein !!!
<< Mon Dieu je vais finir par craquer si ça continue . >> Pensa Stéphanie.
- Laisse Dieu en dehors de tes plans stupides.
Elle venait de réfléchir à voix haute apparrement, chose qui la gêna énormément. Heureusement pour elle, c'est à ce moment que Frédéric se pointa.
- Salut le monde alors cette cohabitation ça avance ?
- Il est trop entêté mon patron.
- Attends tu as dit quoi là Stéphanie ? Ma parole tu commences à prendre la grosse tête apparrement, je vais te redresser tu ne vas rien comprendre. Idiote. D'ailleurs dégage d'içi !!!
- Wooo tout doux lliams. Vas-y doucement avec elle. Elle ne veux que t'aider.
- Moi je ne veux pas de son aide.
- Attends tu es sérieux là ? Tu es H24 avec elle et tu penses pouvoir t'en sortir sans elle.
- Ouuuui !!!!
- Orrrh tu exagères aussi. Elle veut juste t'aider. En plus elle prends soin de toi, donc où est le problème ?
Il ne répondit pas.
- N'Écoute pas ce gamin qui ne sais pas quoi faire. Toi fais ce que tu peux faire pour lui ok. Elle hocha la tête et continua de le nourrir. Malgré qu'il boudait de temps à autre.
Frédéric resta encore quelques instants avec nos deux amis, puis décida de rentrer chez lui. Après son départ, Gladys et Manuella qui était rentré depuis un bon moment vinrent à leur tour voir comment se passait la cohabitation.
- Alors comment ça va içi ?
- Bien madame.
- Il ne te fatigue pas trop au moins ?
- Non Manuella ça va.
Après ses mots, elle s'excusa et parti pour la cuisine afin de préparer le dîner.
- Est-ce qu'elle s'occupe bien de toi où tu veux que je te trouve une infirmière à domicile ?...
- Une quoi ? Écoute je la supporte déjà donc n'en rajoute pas. Je ne suis pas en état de gérer deux femmes dans ma maison ok !
- Et puis Grand mère, Stéphanie est là seule qui puisse s'occuper de lui. Elle le connait mieux que n'importe quelle infirmière.
- Je ne la paye pas pour s'occuper de moi. Donc vous m'arrrêtez ca.
- Mais elle fait ça pour ton bien Lliams.
- Pfff... Elle attend juste le bon moments pour m'enpoisoner oui.
- Tu sais qu'elle n'est pas comme ça donc arrête ton sarcasme. Tout le monde ne pense pas comme toi.
- Eeeh Manuella fait attention à tes paroles hein !!
Ils parlaient pendant un bon moment. Et dans leur discute Gladys et Manuella essayaient de convaincre Williams de se laisser aider par Stéphanie. Mais aussi difficile qu'il soit, ils leur fallut remuer ciel et terre pour qu'à la fin de la discute il puisse accepter avec difficulté.

Une semaine, une bonne semaine que Williams vivait une nouvelle vie. Lui l'homme ténébreux, difficile et arrogant devait à présent vivre une vie de cécité. Partager son quotidien avec l'obscurité totale et ne vivre que de ses sens était la seule situation qui s'offrait à lui. Cet homme qui détestait tant la gente féminine se retrouvait confronté à une situation qui le faisait partager une grande partie de sa vie et même de sa personne avec une femme.
Il se promenait avec Stéphanie dans le jardin quand soudainement il dit :
- Lâche moi
- Mais....
- Mais putain ! Tu vas me lâcher.
- Si je vous lâche monsieur vous risquez...
Elle ne termina pas sa phrase qu'il l'a propulsa du revers de la main. Et elle tomba telle une merde au sol en se cognant les fesses contre le sol.
- Aïe !!! Cria-t-elle à cause de la douleur. Même dans son état, il réussissait à lui faire mal
- C'est quoi encore le problème ?
- Monsieur vous m'avez fait tomber.
- Et c'est pour ça que tu alarmes tout le quartier !!!
Stéphanie ne savais que dire, elle se contenta de soupirer
- Eeeh ne commence pas à changer tes manières simplement parce que je suis aveugle compris.
- Mais qu'ais-je fait encore ???
- Debout !! On continue la promenade.
Elle se releva, se nettoya et se mit à le suivre cependant sans le toucher. Mais tout en surveillant ses arrières de peur qu'il ne tombe et ne se fasse mal.