Famille...
Après près de deux mois de réjouissances, de retrouvailles, de convivialité et de partage le séjour des jeunes aventuriers semblait entré dans une phase péremptoire. Malgré leur langueur chronique de vouloir perdurer dans ce milieu ils étaient obligés de rompre l'aventure et de rentrer. C'était tout à fait clair qu'ils se plaisaient tant surtout le garçon qui venait de découvrir cet endroit magnifique dont sa mère est originaire quant à sa cousine c'était la nostalgie qu'elle avait des siens surtout sa volonté foudroyante de revoir ses vieux parents qui constituait sa motivation majeure de son déplacement dans ce lieu. Un dessin rabat-joie se profila peu à peu sur leur visage et qui éclipsait leur bonheur et mettait leurs désirs et leurs sentiments d'empathie à rude épreuve. En ville leur absence s'était fait cruellement ressentie car ils étaient l'âme de la maison surtout elle qui avait marqué la vie des Mbaye de par ses qualités interactives qui ravivaient tout le monde. C'était la joie de vivre quand elle était dans les parages.
La sagesse n'est pas une question d'âge mais d'éducation....
Avant de rentrer, soucieuse du bien-être et de l'avenir de sa famille, Maïmouna jugea nécessaire de restaurer l'harmonie afin de dissiper les malentendus et les discordes qui sévissaient entre ses proches. Elle se faisait des soucis concernant la manière dont ils interagissaient. Leurs comportements au quotidien laissaient paraître un climat obscure qui en disait beaucoup sur les relations interpersonnelles. Pour se elle jugea nécessaire de convoquer une réunion familiale où elle invita tous ses frères en l'occurrence les mariés surtout qu'elle pria d'y prendre part en présence de leur épouses et des parents. L'objectif était de rappeler à l'ordre certains membres égarés qui bafouent les lois sacrées, les codes qui régissent leur communauté, le respect et l'estime de la hiérarchie, la générosité et l'entre-aide. Elle voulait mettre un terme à ce sarcasme exotique d'insolence et d'indiscipline notoire dont manifestait ces belles-sœurs à l'égard de leur belle-mère sous le regard impuissant et complice de leur époux indifférents face à cette situation irrégulière et anormale qui mettait en péril leur patrimoine commun. C'était un après-midi vers 18 heures qu'eut lieu le conclave. Tout le monde avait répondu présent sauf bien entendu Malick qui préférait se tenir à l'écart et de vaquer à ses occupations dans le but de profiter pleinement de ses derniers jours en campagne.
Ils s'étaient regroupés au milieu de la concession. Le climat est un peu hostile mais ils avaient droit à un peu d'air frais qui faisait balancer les branches, le feuillage de l'arbre sous lequel ils étaient réunis. Tout paraissait sans ambiguïtés qu'il y avait des différends entre eux, les belles-filles étaient au nombre de quatre et s'étaient rangées de leur côté avec leur maris et les autres fils quant eux formaient un demi-cercle et faisaient face aux patriarche et la matriarche.
De coutume, le père prit la parole et débuta la séance :-Bonsoir à tous et merci d'avoir répondu à l'appel sous initiative de Maïmouna qui d'ailleurs en dépit de son jeune âge s'est toujours sentie concernée par l'intérêt général qu'elle a toujours défendu d'ailleurs depuis son tendre enfance. Elle s'est montrée depuis que je me souvienne clairvoyante et bienveillante. Ce conclave aurait pu avoir lieu depuis bien des lustres au vue des difficultés que traverse notre famille. Il serait malavisé de fermer les yeux encore plus longtemps sur les tiraillements qui font rage dans nos rangs depuis quelques temps. En tant que père je m'adresse à vous pour rappeler que ne nous sommes pas ici pour pointer du doigt à personne, si nous sommes là c'est pour parvenir à réparer les torts et réconcilier tout le monde car nous en avons besoin. Il est crucial qu'on redéfinit les rôles de chacun et qu'on accorde le respect à la hiérarchie, l'estime que tout être à droit en l'occurrence votre chère mère, Dialika ici présente et moi même. Ce schéma qui sévit ne me plaît guère et ensemble j'ose espérer qu'on trouvera un moins d'y mettre un terme.
A présent je passe la parole à quiconque veut parler sur le sujet. Chacun est libre de s'exprimer de vider ce qu'il a dans le cœur librement cela ne nous fera que du bien sans doute.