Chapitre 10 : Mission espionnage

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On avait fini de manger, il ne me restait qu'une heure avant d'aller chercher Inès. Je voulais faire ça dans les règles de l'espionnage. On avait fini de manger, il ne me restait qu'une heure avant d'aller chercher Inès. Juste avant je devais récupérer le badge de papa. C'était le seul moyen de pouvoir entrer de nuit. J'avais mis tout ce qu'il nous fallait dans le coffre de ma voiture. Il était enfin l'heure de partir. Mon excuse était que je devais aller voir Liam. Mes parents m'avaient cru. Étaient-ils vraiment si naïfs ?

Inès c'était aussi préparée en noir. On ne savait pas trop dans quoi on s'embarquait, mais il nous fallait des fichues preuves ! Je garais la voiture dans la rue à côté de l'immeuble.

-Bon maintenant, on va passer par l'entrée des hommes d'entretien. Tu es sûre de vouloir continuer avec moi ?

-Je suis sûre.

Les pièces du sous-sol étaient vides, il ne fallait surtout pas qu'on prenne l'ascenseur. Tout les fait et gestes des employés étaient retranscrit au bureau du gardien. Et l'ascenseur déclenchait une sonnette à partir de vingt-deux heures. Les escaliers étaient notre seul moyen de monter jusqu'au bureau de papa. J'éclairai chaque pancarte pour savoir à quel étage, on était. Je comprenais maintenant l'utilité des ascenseurs. Les sept étages allaient me rester dans les jambes.

Inès passait sa tête pour voir s'ils ne restaient personne dans le couloir.

-R.A.S.

-Ok, à partir de maintenant on va devoir éteindre nos lampes. Le bureau est juste en face. Il ne faut pas que le gardien remarque les lampes.

Je passais le badge sur le détecteur. La porte s'était ouverte, papa avait employé les grands moyens pour ouvrir les portes.

-Il faut chercher tout signe, qui indiquerait que mon père coucherait avec Catherine.

Inès cherchait sur l'ordinateur si elle trouvait des signaux par rapport à la secrétaire. Pour ma part, je cherchais dans son planning et son agenda. Je tournais les pages sans trouver de signe suspect. Mais à ce moment, je me rappelais que papa avait cette manie bizarre de retourner les cahiers pour inverser leurs sens. Et la, c'était la douche froide, "RDV Catherine 14h lundi", "déjeuner avec Catherine mardi"

-Euh Léo, je suis tombé sur des mails assez chelou...

-Elle lui envoie ses seins par mail ! Mais qui fais ça ?

-Ce n'est pas tout, regarde les derniers mails envoyés.

"C'était super, hâte de remettre ça. On se voit samedi. BISOU"

-J'ai une petite envie de vomir là. Merde Inès ! Vient il faut qu'on parte. Voilà quelqu'un !

-Hé qu'est-ce que vous faites là ! Revenez ! Je vais appeler la police !

On n'avait jamais couru aussi vite, les escaliers avaient était plus rapide à descendre qu'à monter. Nous étions loin de l'immeuble.

-Euh, je suis désolée. Pour nos découvertes...

-Je n'arrive toujours pas à croire ce que nous avons vus.

-Dit-toi qu'au moins Gabriel ne ta pas menti.

-Tu as bien les photos ?

-Oui, j'ai tout, HOP. Je viens de toutes te les envoyer.

-Merci, de m'avoir filé un coup de main. C'était plutôt drôle de jouer les espions avec toi.

J'étais garé devant la maison. La police était là, je savais que je devais rentrer dans mon personnage maintenant.

-Maman, papa ? Pourquoi la police est là ?

-Merci, de m'avoir filé un coup de main. Ils viennent prévenir ton père que quelqu'un s'est introduit dans l'agence.

-Quelqu'un ? Il a volé quelque chose ?

-Non, ton père va devoir y aller. Tu veux bien aller lui chercher sa veste dans le dressing ?

J'avais paniqué le temps de quelque seconde. Car je savais que sa carte était dans ma poche et non dans la sienne. Sans le savoir maman venais de me sauver les fesses.

J'avais donné les gants à Inès. Elle devait s'en débarrasser. J'essayais de glisser la carte sans que ma peau ne la touche dans la poche de papa. Je donnais la veste a papa, en lui souhaitant bon courage avec les policiers. Ma stratégie avait marché comme sur des roulettes. Dieu merci. J'étais parti dormir comme si de rien n'était.

Le lendemain, je m'étais réveillé à neuf heures. Mes parents étaient en train de discuter par rapport à hier.

-Et quand je me suis rendu à l'agence, Fred m'a dit qu'il avait bien vu des gens partir en courant. Mais ils ne m'ont rien dérobé.

Ma mère lui dis alors, -Au moins ils n'ont rien volé. C'est rassurant.

-Maintenant, je vais doubler les gardiens. Et Fred devra collaborer avec quelqu'un d'autre pour tourner pendant la nuit.

-Bonjour vous deux, comment ça va ?

-Je vais bien, je racontais à ta mère que les policiers n'avaient rien trouvé.

-Super alors, je peux avoir le jus d'orange s'il te plaît ? C'étaient sans doute les drogués du coin.

-Tiens, on n'en sait rien. Ils m'ont juste dit qu'ils tourneraient pour voir si tombaient sur quelqu'un de louche.

-Bon, ce n'est pas que je ne vous aime pas. Mais j'ai dois aller voir Inès, pour le cours d'anglais.

Je me suis rendu chez Inès à pied. Quelques mètres après je me disais que j'aurais mieux fais d'y aller à en voiture. La neige m'avait totalement glacé les pieds. Ce mois de décembre s'annonçait dur.

-Salut beauté ! Tu as bien dormi ?

-Comme un bébé, je m'étais bien défoulée avant d'aller dormir. Tu as des nouvelles de Gabriel ?

-Non-pourquoi ?

-Je pensais que tu lui aurais dit qu'il avait raison.

-Pour le moment, il ne faut pas, hier les flics sont passaient chez moi. Il ne faut pas laisser de soupçons pour le moment.

-Qu'est-ce qu'ils ont dit ?

-Qu'ils n'avaient aucun indice sur qui s'étaient introduit.

-Oh mon dieu, on est génial. On devrait le faire plus souvent.

-Euh, non, je ne pense pas...

-Je plaisante.

-Bon du coup, tu te sens comment par rapport au fait que Gabriel.

-Je ne sais pas quoi en penser. Maintenant, je m'en veux de lui avoir sorti toute, ces horreurs.

-Tu lui as dit ce que tu pensais tu ne peux pas t'en vouloir d'avoir été honnête sur certains point.

-Et pour Liam ? Tu as réfléchi.

-Non plus, j'ai compris qu'il était triste, mais s'il n'arrive pas à croire quand je lui dis que je veux créer quelque chose avec lui sa ne fonctionnera pas. Et là, je dois quand même présenter mes excuses à Gabriel...

Un choix douloureuxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant