Chapitre 12 : Attaque frontale

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Nous étions en filature. Une voiture devant nous mon père était en voiture avec Catherine. J'essayais de me calmer. Mais plus je les imaginais ensemble plus je me mettais en colère. Un quart d'heure plus tard. Les voilà garés devant le restaurant. Celui que j'avais été avec Liam. Je venais de me prendre une claque. Invisible et brutal. -Léo ? Tu veux toujours aller les voir. -Oui, je dois le faire. Je soufflais et descendais de la voiture, je regardais par la fenêtre s'ils étaient déjà installés. Il ne me restait plus qu'à rentrer et les confronter. -Oh, Catherine ! Dites-moi vous n'êtes pas censé être secrétaire ? Votre bureau va se gérer seul . Oh mais je suis bête vous sortez avec le patron qu'est-ce qu'il peut bien arriver ? Décalez-vous sur le côté je vais manger avec vous. On a beaucoup de choses à se raconter nous trois.

-Léo ! Qu'est-ce que tu fais là !

-Ne hausse pas le ton ! Ça ne marche plus. Donc tu vas m'écouter et attentivement, merci.

-Vous avez choisi votre plat ?

-Bien sûr ! On va prendre des frites pour trois. Oh et ramenez-moi un coca s'il vous plaît, belle maman et moi on va se faire plaisir c'est papa qui paye. Le serveur, il n'avait pas l'air convaincu par notre commande. Mais j'espérais qu'il me ramène au moins les frites.

-Tu débarques ici, tu manques de respect à Catherine !

-Toi, tu manque de respect à ta femme, ah oui Catherine je ne sais pas si vous êtes aux courantes mais il est marié.

-Euh je crois que je devrais y aller...

-Mais non ! Les frites vont bientôt arriver. Restez. Tu te rappelles de tes paroles, "Je te promets d'être fidèle, et de te chérir..." enfin bref, on remarque que tu as du mal à tenir tes promesses.

-Je ne trompe pas ta mère avec Catherine.

-Oh mais ce n'est pas ce que disent ces mails. Regarde-je te l'ai est même imprimer en couleur. Ce sont bien vos seins Catherine . Je me trompe .

-Léo ! Tu cherches à te faire, gifler ou quoi !

-Ne me touche même pas ! Je vais t'expliquer comment les choses vont se passer. Tu vas avouer à maman que tu la trompes, ensuite je l'aiderais à trouver une autre maison avec l'héritage de grand-mère, à part si notre très chère Catherine accepte que tu vives avec elle. Ceci est une autre histoire. Et de plus je vais te dire menace encore une fois Gabriel pour qu'il ne reste pas avec moi et je te brise.

-Tu me menaces !

-Ce n'est pas une menace, c'est une promesse ! Et si tu ne fais pas les choses que je viens de t'énoncer. Je vais te faire vivre un enfer, que tu ne supporteras jamais Marc ! Tu n'es plus rien pour maman et moi à partir de maintenant. Vit ta vie loin de nous.

-Et voilà votre plat.

-Au finalement ils vont manger en tête à tête. Je vous paye mon coca. Sur cette bonne note, bonne route et bon vent à vous deux.Je pris une gorgée de mon coca avant de rejoindre la porte. En tournant la tête je remarquais Liam manger avec un garçon. Liam c'était lever pour demander de quoi boire.

-Eh bien tu n'as pas mis longtemps avant de mettre ton pénis dans quelqu'un d'autre.

-Léo ?

-Non, ne t'en fais pas j'ai assez crié pour toute ma vie entière là. Merci, de m'avoir changé les idées le temps que tu étais avec moi. J'espère que c'est quelqu'un de bien et tu mérites d'être heureux. Je suis content pour toi Liam.

Une fois dehors je laissais mes larmes s'échapper. Je ne savais pas combien de temps j'aurais pu encore tenir avant qu'elles ne lâchent. J'entrais dans la voiture de Gabriel. Une partie de moi était soulagée.

-Pourquoi tu pleures ? Ça c'est mal passé .

-Si c'était plutôt mouvementé. J'ai faits d'une pierre de coup.

-Comment ça ?

-J'ai réglé le problème de Marc et Catherine et aussi celui de Liam mais surtout, j'ai réglé le tien aussi. Il faut que tu m'accompagnes à la maison.

On entrait à l'intérieur quand je remarquais des cartons dans l'entrée.

-Maman qu'est-ce que tu fais. Et pourquoi tu pleures ?

-Ton père me trompe ! Et toi tu étais au courant ! Il vient de m'appeler pour dire qu'il partait vivre ailleurs ! Car tu savais qu'il me trompait.

-Mais, tu ne peux pas t'en prendre à moi. Je l'ai faits pour toi.

-Je te reproche de ne pas me l'avoir dit avant ! Et pourquoi j'ai retrouvé des photos de sein dans ta chambre ! Tu n'es pas gay ?

-Ce ne sont pas les miens.

-Très drôle ! Tu es mon fils et tu oses me mentir !

-Je l'ai faits pour te protéger ! Et j'ai été voir papa pour qu'il te l'avoue. Je montais à l'étage suivi de Gabriel.

-Tu fais les cartons de qui là ?

-Les miens ! Je pars dans un motel.

-Tu comptes partir seule là !

-Pour l'instant, je dois être seule. Je dois tout reconstruire, je dois être seule pour refaire ma vie.

-Mais je suis ton fils ! Tu ne peux pas me laisser seul.

-Chéri, tu as dix-huit ans ! Tu peux t'occuper de toi seul non ! Je ne t'abandonne pas.

-C'est exactement ce que tu es en train de faire.

-Je dois trouver un appart, appeler un avocat. J'ai besoin de faire le point seul ! Loin de cette baraque ! Je t'appellerais quand j'aurais trouvé quelque chose.

-Mais maman, je peux t'aider à trouver un logement. Je peux être là pour toi.

-Léo, elle doit faire un point. Tu dois la comprendre, elle en à besoin.

-Mais elle m'abandonne là !

-Non, elle reviendra. Quand elle aura réussi à trouver un nouvel endroit pour vivre.Je pensais qu'on partirait tous les deux, mais ma mère n'avait pas les mêmes projets. Je suis choqué, comment ça elle doit faire le point seule...

Un choix douloureuxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant