Chapitre 17 : Retour à la maison

123 8 0
                                    


Il ne me restait que quelques minutes avant d'être de retour en ville. Toutes les personnes que j'avais laissées me manquaient terriblement. Mais avant de les voir, je devais passer chez moi déposé ma valise et récupérer mon courrier.

-Oh, mais regardez qui est de retour !

-Jacques ! Comment vous allez ?

-Comme si j'étais encore jeune !

-Vous avez des nouvelles pour moi ?

-Oui, deux personnes sont venues me demander ou vous étiez. Et comme convenu, je ne leur ai rien dit.

-Vous êtes le meilleur Jacques !

Je m'attendais à ce que mon appart soit sale et qui sente le renfermer. Mais à ma grande surprise, il était propre. Les fleurs que j'avais laissées dans le vase étaient changées. Mon courrier avait été trié. Et mes factures rangées dans le tiroir des payés. Je faisais le tour de chez moi, j'avais une déjà, une idée de qui était venu chez moi. Mais mes soupçons se confirmaient, seul Inès était capable de m'arroser une plante en plastique. Et Gabriel est celui qui s'est occupé de mes factures. Avant d'aller les retrouver, je pris le temps d'ouvrir mes volets. J'avais complètement oublié que j'avais laissé mon téléphone sur la table basse. Je le laissais un peu en charge, quand celui-ci c'était allumé, il m'affichait : trente appels manqués et dix-huit messages. J'avais survécu sans téléphone, il pouvait bien rester encore seul quelques heures.

Avant même que je ne puisse appuyer sur la sonnette Gabriel m'attrapais dans ses bras, et m'embrassais. Je ne pensais pas lui avoir autant manqué.

-Comment as-tu su que c'était moi ?

-Je savais que tu étais revenu, quand tu as allumé ton téléphone, j'ai pu voir ta localisation.

-Tu m'as manqué.

-Toi aussi. J'avais tellement hâte que tu reviennes !

-Je suis parti que trois semaines à tout cassé.

-C'était beaucoup trop ! Vient il faut que je t'emmène à la boutique.

Je trépignais d'impatience à l'idée de revoir Inès. Quand j'arrivais devant la boutique, j'essayais de la voir par la fenêtre, mais impossible à cause du soleil qui reflétait sur la vitre.

-Oh mon dieu ! Tu es revenu !

Elle me sautait dans les bras. À t'elle oubliée qu'elle attendait un bébé.

-Tu as grossi ! Du ventre, je veux dire.

-Salut, je suis Fabien.

Je lui serrai la main, en précisant que je savais un peu plus qui s'était. Je ne voulais pas étaler l'histoire avec Liam maintenant.

-J'espère que ça ne te dérange pas, Fabien est venu donnez un coup de main à la boutique quand tu étais parti.

-Oh non. Je suis même content que tu ne te sois pas retrouvée seule. Je m'en voulais un peu à se sujet.

-À aucun moment, j'étais seule, quand il n'y avait pas Fabien, je pouvais conter sur Gabriel. On a géré. Je suis contente que tu sois revenu. Tu dois avoir des tas de choses à me raconter.

-Oui, vous devriez aller prendre un café. On s'occupe de la boutique Fabien et moi pendant ce temps.

On s'est installé à notre café préféré. On y aller depuis le lycée, quand on avait plus cours, on allait toujours ici.

-D'abord, où étais-tu parti ?

-Dans un hôtel, à deux heures d'ici.

-Et tu as fait quoi de beau ?

-J'ai profité de leur spa et de leurs salades. Je n'ai mangé que ça la plupart du temps. Mais vers la fin ça n'as plus trop été une partie de plaisir.

-Pourquoi ?

-En fait, c'est Liam qui gérait l'hôtel. Et il est venu dans ma chambre pour me dire qu'il m'aimait toujours.

-Et tu l'as cru ?

-Oui, il était sincère. Mais je lui ai dit que j'aimais Gabriel. Et ça ne lui à pas du tout plus. Au point de me dire que je n'aimais que moi.

-Ouah, quel idiot.

-Et ce n'est pas tout. Le mec avec qui il était au restaurant ce n'était pas son nouveau copain. Mais son meilleur ami, Fabien.

-Fabien comme le mien, oh non ne me dit pas que...

-Si c'est bien du même qu'on parle. Mais au moins il m'a dit que c'était une bonne personne pour être papa. J'ai était rassuré. Et je veux m'excuser de m'avoir mêlé de tes affaires.

-Et moi de m'être emportée contre toi alors que tu cherchais juste à savoir si j'étais en sécurité.

-On a toujours veillé l'un sur l'autre alors, je me devais de savoir si Fabien était une bonne personne.

-Pendant ton absence, je me suis occupée de ton appart du mieux que je pouvais.

-Ah oui, d'ailleurs, je dois te dire que tu as arrosé la plante de ma chambre pour rien.

-Pourquoi ? Tu voulais qu'elle meure ?

-Non pas du tout, c'est une fausse, elle ne risquait pas grand chose à part la poussière.

-Je suis vraiment idiote.

-Ce soir, je t'invite chez moi pour manger le repas qu'on à jamais mangés. Et Fabien aussi est invité !

J'étais le plus heureux, j'avais autour de moi les personnes les plus importantes. J'avais enfin la vie dont je rêvais. Une personne que j'aimais par dessus tout au monde. Et ma meilleure amie. Au final, je n'avais besoin que de ça pour me sentir chez moi. Le repas c'était super bien passé. On a bien rigolé, j'ai appris à mieux connaître Fabien, et je suis enfin sûr que ce sera un bon père.

Je plaçais les dernières assiettes dans le lave-vaisselle, quand je sentis des mains se poser autour de ma taille, et déposant des bisous dans mon cou. Gabriel ajouta.

-Je crois qu'on a oublié le dessert...

Un choix douloureuxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant