Chapitre 1 : Un vieux souvenir.

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Je venais à peine de reprendre le lycée, on peut dire que j'ai passé des vacances d'été assez mouvementé. Mais bon, j'évite de trop y repenser. Cette journée de lycée est passée assez rapidement et dieu merci. Depuis la seconde je n'ai plus l'envie de me rendre en cours. Ni même de faire d'autres choses que d'écrire. C'est le moment où je peux me libérer d'un poids qui me suit. Il m'est arrivé des choses tristes. Mais j'ai toujours su me relever. Du moins du mieux que je pouvais.

-Salut ! Je suis rentré.

Pas de réponse, en entrant dans la cuisine, je remarquais que maman m'avait laissé un mot "Je suis partie faire des courses mon chéri, regarde, je t'ai préparée des crêpes elles sont sur le plan de travail sous le papier d'alu. Bisou"

Merci maman, c'était une chose que j'adorais chez ma mère. Dès qu'elle me voyait un peu triste elle se décidait à me faire des crêpes. Quand j'étais petit elle m'en préparait pour que je lui raconte ce qui n'allait pas. Désolé maman, mais j'ai grandi. Je ne suis pas décidé à te raconter mes problèmes. 

Je voulais m'étaler sur mon lit, mais j'avais été devancé par mon chat qui y était déjà bien installé. Je cherchais dans mon bureau des feuilles pour écrire. Cherchant à m'inspirer pour ma rédaction. Mais rien ne me venait. Et puis d'un coup une idée m'étais apparu, je croisais les doigts pour que cette idée soit étirée sur les trois pages. Ce qui était déjà bien parti.

-Chéri ? Je suis rentrée ! Je dois préparer le repas pour ce soir, et on a des invités !

Je la rejoignais, pour l'aider à porter ses sacs.

-Ah, des invités. Mais c'est qui ?

-Des collègues qui travaillent avec papa. Il ma juste dis qu'un d'entre eux est allergique aux crevettes.

-Mais de toute façon, tu n'as pas besoin de crevette, ce n'est pas la saison.

-Techniquement Léo, tu peux en manger selon ta guise, rien avoir avec les saisons. Enfin bref, donc tu m'aides. Ou tu vas ailleurs que dans mes pattes. Tu avais vu mon mot ?

-Oui, merci. Attends-je vais t'aider pour couper les tomates.

-Merci de ton aide, comment, c'est passé ta journée ?

-Rien de nouveau, toujours des devoirs. Mais ne t'en fait pas, je m'y fais à force. 

-Tu devrais faire des efforts Léo, je ne veux pas recevoir une nouvelle fois l'appel de ta prof principale.

-J'essaye de faire du mieux que je peux.

Une fois que nous avions fini de préparer le repas, je donnais un peut d'aide pour ranger la salle à manger et le salon.

-Mmmh, qu'est-ce que ça sens bon ici.

-Salut papa.

-Comment ça va mon grand ?

-Comme d'habitude, si tu cherches maman, elle est dans la salle de bain.

Maman et Papa étaient installés sur le canapé, on aurait dit des enfants en train de stresser après avoir fait une bêtise.

-Vous savez, ça ne sert à rien de stresser, tout va bien se passer.

-Détrompe toi Léo, se dîner n'a rien d'une partie de plaisir, j'y joue un gros contrat. Je pourrais démarrer de nouveaux contrat avec des Italiens. 

À vingt-heure, tout pile, on sonnait. Papa se jetait sur la porte accompagné de maman. C'était une chose qui me dérangeait chez mes parents, quand il y avait des gens, même dans n'importe quel lieu ou situation, ils se transformaient en petit-bourgeois. C'était vraiment agaçant, mais je jouais le jeu pour eux. Alors je les rejoignais dans un élan en laissant ma mauvaise humeur sur le canapé. Je rentrais aussi dans mon personnage.

-Allez-y entrer, je vous présente ma femme Lucie, et notre fils Léo.

Je ne croyais pas en ce que je voyais. C'était un signe, pour me prévenir que j'allais bientôt mourir. Les deux collègues de mon père, surtout un ne m'étais pas inconnu. C'était Gabriel. On c'était beaucoup rapproché dans le sud. Jamais je n'aurais cru que je le révérai, ici. Dans ma propre maison. En une seule minute, je me pris un énorme coup de massue.

Je serrai la main à George et ensuite a Gabriel, il était aussi gêné que moi.

Pendant le repas, il rigolait avec mon père. Complimentant ma mère sur ce qu'il mangeait. Plaçant par si par là, des propositions pour leurs contrats futur. Je me souvenais de tout ce qu'il s'était passé. Mais jamais je n'aurais pu oublier son sourire, il n'avait pas changé. Il était aussi séduisant que ceux qu'il me faisait sur la plage. Tout l'effort que j'ai faits pour essayer de l'oublier était en train de se briser au fil du temps. La première fois que je l'avais vu, c'était à la piscine du camping, et on peut dire qu'il m'avait déjà charmé. Et plus on le connaissait plus on se sentait à l'aise avec lui.

Quand je repris mes esprits, j'essuyais les larmes qui avaient coulé, combien de temps les avais-je laissé ouvert sont les refermés.

Je sortis sur le porche, m'asseyant sur les marches. Je regardais mon chat qui s'était installé sur les pavés menant à la voiture de papa. Me disant que je n'étais vraiment pas chanceux du tout, sur tous les mecs qu'ils y avaient sur ce fichu camping, il fallait que je tombe sur un qui travaillerais dans le futur avec mon père.

-Salut, j'ai simulé une envie pressante.

-Tu aurais pu rester à l'intérieur.

-Ca fait longtemps que je ne t'avais plus vu.

-Pareil pour moi.

-Est-ce que tu veux qu'on en parle.

-Je ne sais plus vraiment.

-C'était qu'une amourette de vacance.

-Peut-être pour toi.

-Je dois te prévenir que je suis avec quelqu'un un ce moment.

-Je suis content pour toi.

-Elle s'appelle Laurel.

-Tu n'étais pas homo avant ?

-C'était pour essayer, tu m'as aidé à trouver ma réponse.

-De toute les choses qu'on n'a pu me dire, en même pas deux minutes tu ma sorties les pires, mais j'ai compris, nous deux, c'était rien d'autre que tes vacances d'août et aussi juste pour baiser. En fait tu aurais pu rester à l'intérieur. Et ne plus me parler comme tu avais réussi à faire avant de revenir dans ma vie. Car pour moi, ce n'était pas qu'une "amourette de vacance."

Je rentrais à l'intérieur et couru en haut. Je pleurais toutes les larmes que j'avais retenues me rappelant des phrases qu'il venait de me lancer. À croire que m'en rappeler ça m'aiderait à avancer. Et une nouvelle fois, je finis par pleurer seul, et dans le noir absolu...

Un choix douloureuxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant