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♧La prudence est ce qui me maintient en vie. Junior, Gemini man.♧









- Arrête de pleurer, je t'ai même pas encore frappé !, s'écria Samir en me donnant une gifle.

Nous venions d'arriver à la maison, cette prison de laquelle j'ai essayé de m'enfuir. Je suis retournée à la case départ. C'est triste mais c'est vrai. Je m'étais écroulée dans un coin du jardin, Samir était debout face à moi, un fouet dans les mains. Je savais qu'un sale quart d'heure m'attendait.

- Tu m'as fait passer pour un incompétent !

- Peut-être parceque tu l'es vraiment, lui repondis-je avec amertume.

Il me donna une autre gifle tellement puissante que j'en ai eu les larmes aux yeux toutefois je ne voulais pas pleurer et surtout pas devant des gens comme eux.

- C'est tout ce que tu peux faire ?

Je sais, ce n'est pas très intelligent de ma part de le mettre hors de lui alors qu'il fait sûrement le double voire le triple de ma taille et qu'il serait parfaitement capable de me briser en deux. J'étais tant en colère que je ne réfléchissais pas à ce qui sortait de ma bouche.

Il était sur le point de me donner un coup de fouet lorsque Sulaym arriva.

- Tu peux partir Samir, je vais m'occuper d'elle.

Samir s'inclina et s'en alla.

- Tu étais sur le point de t'enfuir. Tu avais presque réussi sauf que tu ignorais que je possédais ce pays. Rien ni personne ne peut m'échapper. J'ai réussi à te retrouver en un simple coup de téléphone.

- Vous êtes l'homme le plus répugnant que j'ai rencontré dans ma vie ! Vous êtes un monstre !

Il se contenta de sourire, un sourire terrifiant qui me fit taire.

La minute suivante, il m'a obligé à me déshabiller. J'essayais de le mordre, de me défendre mais comment voulez-vous que j'y parvienne face à un homme aussi imposant. Je ne faisais clairement pas le poids contre lui. Il a réussi à me dévêtir. J'étais en sous-vêtements dans le jardin alors qu'il faisait nuit.

Il a prit le fouet et il a commencé à me battre, pendant un temps qui me semblait infini. Il frappait de toutes ses forces en hurlant des insultes. J'étais recroquevillée sur moi-même, toute tremblante.  Je ne bougeais même plus à cause de la douleur.

Au bout d'un temps qui me paru illimité, il s'arrêta enfin et me cracha dessus. Il s'en alla ensuite en me laissant pour morte.


Fin du flashback


Ce jour là, j'avais passé la nuit dans le jardin, en sous-vêtements, parceque je n'avais pas la force de me lever et que personne n'est venue m'aider. Je suis sûre que ce monstre a menacé Samia et Dina en leur interdisant de me porter secours. La haine que j'éprouve pour lui dépasse tout entendement. J'ai toujours du mal à croire qu'il s'agit d'un prince, le prince d'Oman.

Comment un prince peut-il se comporter de cette manière ? Ce que je sais c'est que les personnes de sang royal ont le devoir de protéger leur peuple, pas de les faire souffrir et de les traiter comme des chiens.
***

- Pourquoi il vit dans un coin aussi reculé ?, demandais-je.

- Ce que je sais, c'est que la situation est plus compliquée qu'il n'y paraît,  me répondit Samia.

Nous étions toutes les deux dans ma chambre et je tentais de comprendre ce qui se passait. Je ne comprends pas pourquoi le prince ne vit pas au palais mais plutôt dans une villa éloignée de tout. J'ai vraiment du mal à comprendre.

- Djavéda ?, m'interpella Dina en entrant dans la pièce.

- Quoi ?

- Sulaym te demande dans sa chambre.

Ce calvaire ne cessera-t-il jamais ? Suis-je donc destinée à finir mes jours dans cet endroit ?

Elles me regardèrent avec pitié. Comme je les envie. Elles au moins elles n'ont pas à se soucier d'être violée. Non, cette malchance m'est réservée, à moi et seulement à moi.

Je me suis levée au ralenti et me suis dirigée vers cette chambre où mes larmes ne s'arrêtent jamais de couler. Je marchais lentement pour retarder l'échéance au maximum. On pourrait penser qu'après tant de temps à subir la même chose je me suis habituée sauf que ce n'est pas le cas. Aucune femme ne pourrait s'habituer à ça.

Dans sa chambre, je le vois debout au milieu de la pièce, torse nu. Il était au téléphone et parlait une langue qui m'était inconnue. Je n'ai pas fait attention.

- Retire tes vêtements, demande-t-il après avoir terminé son appel.

- Pourquoi vous faites ça ? Vous êtes un prince donc...vous pourriez avoir toutes les femmes que vous voulez alors pourquoi vous ne me laissez pas partir ?

- Tout simplement parceque c'est toi que je veux.

Je voulais tellement le frapper. La nuit, je rêve parfois de le tuer tant ma haine envers lui est sans limites.

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Dituogr 🦋

Les gars j'ai réussi !! J'ai eu mon bac. Merci beaucoup pour vos encouragements, ça m'a énormément touché 💜 et désolée pour le chapitre. Il est un peu court.

Et ce n'est pas tout, mon anniversaire c'est demain 😌.

Somewhere in the world Où les histoires vivent. Découvrez maintenant