Cléa

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15 juin- Cléa Colay

Cela faisait une semaine que Mr Stoleman était partis. Depuis deux ou trois jours, Jessi dors à la maison, dans la chambre de Jenna. Cette nuit à était la pire depuis que je suis arrivé ici. Je n'ai dormi que trois heures. Pourquoi ? Parce que des gémissements et des claquements de lits m'empêchaient de dormir ! Enfin, ce n'était pas des gémissement, mais carrément des cris.

Je viens de sortir de la salle de bain. Je suis réveillée après cette douche froide. Je prends une tasse dans le placard et sors une bouteille de lait, je verse un verre complet avant de remettre la bouteille au frigo. Je bois mon verre d'une traite, je le dépose dans l'évier et m'apprête à quitter la pièce quand quelqu'un prend la parole.

-Je suis désolée pour cette nuit, dit Jessi.

-Pourquoi t'excuse tu ? Demandais-je

Niais est la meilleure solution enfin, je crois.

-Tu ne nous as pas entendues ? Questionne t'elle

-Hum... Non, j'ai dormi comme un bébé, dis en forçant un sourire.

-Tu mens comme toujours, dit une voix rauque que je reconnaîtrais entre mille.

-Si tu le dis, dis je en haussant les épaules.

Je commence plus tôt que Jenna, maintenant, c'est elle la patronne donc elle se mets au travail quand elle le désire.

.....................

J'ai reposé la brouette vide. Je viens de terminer de nourrir les chevaux, il doit être maintenant un bon 8 h 30. Je remplis la brouette pour ce soir et demain. Je sors les juments deux par deux. Elles ne sont que quatre, mais cela me prend pas mal de temps en les amenant au paddock.

Quand je reviens, je raccroche les licols. Alors que j'allais sortir de l'écurie, j'entends un gloussement. Je sors tout de même, un deuxième retentit. Je me dirige vers l'écurie destinée aux propriétaires. Je crois que c'était une mauvaise idée. Jessi est plaqué au mur et Jenna l'embrasse. Je tourne immédiatement la tête et fais demi-tour.

Je me dirige vers les paddocks, ceci sont vide pour le moment, mais vont bientôt être remplis. Mon téléphone vibre. Je décroche sans vraiment voir le nom qui est afficher.

-Salut Cléa !

-Oh ! James, c'est toi ! Comment vas-tu depuis le temps ?

-Bien bien, et toi ?

-Ca va.

-Alors raconte ! Vous vous parlez ?

-La bonne blague, elle me parle comme un chien. Elle reproduit ce que j'ai fait il y a cinq ans. C'est normal, enfin, je crois.

-Vous avez grandi ! C'était de la gaminerie à l'époque.

-Tu parle comme ci cela faisait vingt ans que cela, c'était passer. J'ai tout fait pour qu'elle ne soit plus en couple. J'arrêtais de l'embêter, la bousculer et encore d'autres choses. J'ai était une sale peste.

-Mais tu étais jeune, tu as changé.

-Oui, peut-être, je vais te laisser parce que la patronne va venir me faire une réflexion. Aller, je te laisse. À bientôt !

Je raccroche avant de partir vers l'écurie de l'élevage.

-En effet, la Patronne, comme tu dis, va faire une réflexion.

Merde, merde, merde !

-Tu es payé pour quoi ? Et ne me tourne pas le dos !

Je me retourne vers elle, et mes prunelles rencontrent les siennes.

-Réponds ! S'énerve t'elle

-À travailler

-Alors qu'est-ce que tu fais au téléphone !

-Et toi ? Qu'est-ce que tu faisais pendant que j'étais au téléphone ? Tu avais la langue dans la bouche d'une salope ! Au lieu de travailler ! Alors tu n'as rien à me dire !

Qu'est ce que je viens de dire !

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𝓙𝓮 𝓣𝓮 𝓓𝓮́𝓽𝓮𝓼𝓽𝓮Où les histoires vivent. Découvrez maintenant