• Luqmân dit à son fils : «Mon enfant ! La sagesse a installé les pauvres au niveau des rois.» [Az-Zuhd li Ahmad 62]
• Ar-Rabî' Ibn Anas a dit : «Il est écrit dans la sagesse : celui qui fréquente un compagnon mauvais n'est pas épargné, celui qui entre en un lieu mauvais est accusé, et celui qui ne maîtrise pas sa langue regrette.» [Mawsû'ah Ibn Abî-d-Dunyâ 7/335]
• As-Sha'bî rapporte : «J'étais avec Shurayh, lorsqu'une femme vint se plaidre d'un homme et se mit à pleurer. Je lui dis : Ô Abû Umayyah ! Cette malheureuse est opprimée. Il me répondit : Ô Sha'bî ! Les frères de Yûsuf sont venus trouver leur père de nuit en pleurant.» [Al-Muntadham 6/185]
• Abû 'Alî Al-Hasan Ibn 'Alî rapporte : «Une femme vint interroger Hâtim, et on entendit qu'elle eut un gaz, si bien qu'elle fut gênée. Hâtim lui dit : «Élève la voix, car je suis un peu sourd.» La femme s'en réjouit et se dit qu'il n'avait rien entendu, et depuis on l'a surnommé «le sourd».» [Al-Muntadham 11/253]
• Al-Hakîm At-Tirmidhî a dit : «À cinq personnes conviennent cinq choses : à l'enfant convient l'école, au jeune convient la science, au vieux convient la mosquée, à la femme convient la maison, et au malfaisant convient la prison.» [As-Siyar 3/1100]
• 'Urwah Ibn Az-Zubayr a dit : «Ne trahit pas le traître, sa trahison lui suffit.» [Az-Zuhd li Ahmad 209]
• Wahb Ibn Munabbih a dit : «Le croyant regarde pour savoir, parle pour comprendre, se tait pour se préserver, et s'isole pour en tirer profit.» [As-Siyar 2/554]
• Un sage a dit : «On peut jalouser quelqu'un pour sa prospérité, alors qu'elle est son malheur ; on peut éprouver de la pitié pour un malade, alors qu'en cela réside sa guérison ; et on peut envier quelqu'un pour un bienfait alors qu'il est pour lui une épreuve.» [Al-'Aqd Al-Farîd 1/331]
• Hasan Al-Wasîf rapporte : «Al-Mahdî présidait une séance publique, lorsqu'entra un homme tenant des sandales dans un mouchoir qui dit : «Ô Commandeur des croyants ! Voici les sandales du Messager d'Allah que je t'offre.»Il les lui donna, les examina et ordonna qu'on donne à cet homme dix milles dirhams.
Lorsqu'il les prit et s'en alla, il dit aux personnes présentes : «Pensez-vous que j'ignore que le Messager d'Allah ne les a jamais vues et plus encore portées ? Mais si nous l'avions démenti, il aurait dit aux gens : «J'ai apporté au Commandeur des croyants des sandales du Messager d'Allah, et il ne les a pas acceptées.» et ceux qui le croiront seront plus nombreux qui le démentirons, puisque la masse penche vers ses semblables et vers le secours du faible face au fort.Nous avons donc acheté son silence, accepté son présent, et cru ses propos : considérant que nous avons fait comme étant ce qui est meilleur.» [Al-Muntadham 8/211]
• Ar-Rashîd dit venir un homme qu'il voulait nommer juge. Cet homme lui dit : «Je ne sais pas juger, et je ne suis pas savant.»Il lui répondit : «Tu possèdes trois qualités : tu es noble, et la noblesse empêche la bassesse ; tu fait preuve d'une longanimité qui t'empêche de t'empresser, et celui qui ne s'empresse pas faute peu ; et tu consultes les gens, et celui qui consulte vois souvent juste ; quand à la science tu l'acquerras auprès de ceux avec lesquels tu étudieras.»
Il fut donc nommé et on ne trouvera rien à redire.» ['Uyûn Al-Akhbâr 1/60]-
• 📖 Livre "Ainsi étaient Nos Pieux Prédécesseurs" - Éditions TAWBAH - La douceur et la sagesse
Jeudi 27 Rajab 1445H | 8 Février 2024G
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« [2] Nos Salaf Us Salih »
Kurgu OlmayanMINHAJ | ﷽ Comme a dit Cheikh Mouqbil رحمه الله : « Si nous aimons certes nous dire salafi, il nous est nécessaire d'étudier la vie des Prédécesseurs prendre exemple sur nos pieux prédécesseurs. Il ne nous suffit pas de prétendre la Salafiyyah et l...