Prologue

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Et encore une fois, comme toutes les nuits précédentes, je me contemple dans le miroir, à observer mes cicatrices visible ou non. Les invisibles sont les plus douloureuses.

Et je revoie cette scène...
Ma mère gisant sur le sol, mon père au dessus d'elle, qui lui ôte petit à petit la vie, et moi regardant la scène encore une fois impuissante.

Je suis figée, j'ai peur, j'ai mal, ma vue se trouble. Je regarde ma mère pour m'excuser de restée impassible à la situation . Elle me regarde déjà, avec cet éternel sourire, si chaleureux et bienveillant qui avait mainte fois illuminé mes journées.

Je me suis rendue compte que je ne pouvais pas rester là à rien faire, que je devais à mon tour l'extirpée de là.

J'avança de deux pas, pris un couteau poser sur l'îlot centrale de la cuisine et fait mon devoir.

Quand il y'a le jour, il y'a la nuitOù les histoires vivent. Découvrez maintenant