Quand il y'a le jour, il y'a la nuit

Chapitre 51

Il est environ sept heures cinquante-cinq, et nous venons juste de terminer de nous préparer.

Message de Fire boy :

Je suis en bas, descendez.

Je regarde le message et alerte directement Némésis de l'arrivée de Ivar. J'ouvre la porte d'entrée, je sors et au moment où Némésis sort à son tour, Athena débarque de nul part.

- Némésis ! Crie Athena

Elle se retourne, avec énormément d'agacement.

- Quoi ?
- Tu n'as pas intérêt à sécher les cours aujourd'hui, et surtout avec quelqu'un comme elle.

Némésis prend ses clé et juste avant de claquer brusquement la porte, ces quelques mots s'échappe de sa bouche.

- Je n'ai aucun ordres à recevoir d'une fille de joie.

Et elle lui claque directement la porte au nez. On rentre dans l'ascenseur, et elle exprime un souffle d'exaspération.

- Qu'est-ce qu'elle peut m'énerver avec ses sermons. D'ailleurs, excuse-moi, elle a vraiment un problème avec toi.

Je lui tapote le dos amicalement, et lui explique qu'elle n'a pas à s'excuser, parce que après tout, ce n'est pas à elle de s'excuser.

Nous sortons de l'immeuble, et comme prévu, Ivar nous attend, comme toujours, adossé sur sa voiture, une cigarette à la main.

Nous nous saluons mutuellement, et nous montons dans la voiture.

Un silence pesant règne dans la voiture, et c'est vachement inhabituel.

- Les filles, vous allez bien ? Vous êtes bien silencieuses aujourd'hui.

Je regarde dans le rétroviseur, et à ma grande surprise, Némésis me regarde déjà de son siège, à l'arrière.

- Ivar, hier soir, ou plutôt ce matin à l'aube, quelque chose c'est passé. Dis-je
- Qu'est-ce qui s'est passé ?!

Il vient de m'exploser les tympans avec sa voix d'ogre.

- Je te le dis, si tu arrête de crier dans mes oreilles.
- D'accord, mais dépêche toi. Je m'impatiente.

Je ne sais pas comment lui annoncer cela, dois-je directement aller droit au but ? Où je dois y aller en douceur ? Je ne sais pas comment il va réagir. Avec quelqu'un comme Ivar, c'est quitte ou double.

- Bon tu te dépêche là ?!

Bon, quand bah comme il insiste, je vais droit au but.

- À cinq heures du matin, un numéro inconnu m'a appelé, au début, il ne disait rien, il ne faisait que respirer bruyamment, et après il a poussé un cri strident et l'appel a couper.

De nouveau, un silence règne.

- Quoi ? C'est tout ?! Dit-il en ricanant.

Il sérieux ? Rien que ça c'est vraiment effrayant.

- Non ce n'est pas tout imbécile. Après ça, j'ai reçu plusieurs photo, que je vais te montrer maintenant.

Je sors mon téléphone de ma poche.

- Es-tu prêt à ce que tu vas voir ?
- Arrête de te faire désirer.

Il arrive à un feu rouge, donc il arrête la voiture. Je lui donne le téléphone, il regarde les photos, mais étonnamment, il n'y a aucune réaction de sa part.

Le feu passe au vert, comme Ivar est comme bloqué dans une autre dimension, il ne redémarre pas la voiture, donc tout le monde nous klaxonne.

- Ivar avance.

Il ne me répond pas.

- Ivar avance. Dit Némésis.

Encore une fois, il n'y a aucun signe de sa part, le néant complet.

- Ivar, bouge ! Dit Némésis et moi à l'unisson.

Il se met à rire. Il se comporte comme quelqu'un de totalement déranger. Les klaxonnes continue de plus belle, un homme sort carrément de sa voiture, sûrement prêt a en découdre avec Ivar.

- Si elle veut jouer.

Il s'arrête net de rire, et enclenche la première.

- On va jouer !

Il écrase son pied sur la pédale d'accélération.

Comme je l'ai dis, avec les gens comme Ivar, c'est quitte ou double.

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J'espère que vous aurez aimé ce chapitre, n'hésitez pas à me donner votre avis et à voter.

Que pensez-vous de la relation entre Némésis et Athena ?

Que pensez-vous de la réaction de Ivar ?