Quand il y'a le jour, il y'a la nuit

Chapitre 20

- La première fois que c'est arrivé, je n'avais que neuf ans. Il a commencé par des regard bien trop lourdes pour moi âges et des réflexions salasses. À mes dix ans, dès que j'étais dans une pièce seule avec lui, il me touchait, la poitrine, les fesses et tout ce qui s'en suit.

Je m'arrête pour respirer profondément parce ce que je m'apprête à dire, est vraiment trop dark.

- À mes douze ans, j'avais déjà plus de poitrine que ma mère, j'avais un corps beaucoup trop développé pour mon âge et il se cachait pas de me le faire remarquer. 

Bon j'ai commencée, il faut que je termine ce fucking recit, et qui sait, peut-être que je me sentirai mieux.

- Le 22 juillet 2015, c'était le jour de mon anniversaire, je venais de souffler mes treize bougies, ce jour-là, je me doutais pas qu'il allait me traumatiser à vie.

Ma gorge se noue, j'ai envie de parler, mais ma gorge m'en n'empêche, comme si ce que j'allais révélé était bien trop douloureux, ce secret a part me détruire et me faire sentir sale, il ne m'a pas aidé, donc je dois le faire.

- En cette belle nuit d'été, ce prédateur s'est introduit pendant la nuit dans ma chambre et m'a volé tout ce que j'avais de plus précieux. Il m'a souillé jusqu'à l'os, et il s'est barré comme un voleur en ne faisaient aucun bruit. Et il est revenu presque chaque jour de cette année, pour venir m'anéantir un peu plus. Il est venu à chaque fois et avec ce même sourire et cette phrase qu'il me répétait sans cesse, « Tu ne parles à personne de notre petit jeu, c'est un secret ». Je me vois encore me tortiller de douleur, j'avais tellement mal, je brûlais intérieurement.

J'essaye de ne pas trop m'énerver, même si cette histoire m'atteint toujours énormément aujourd'hui, j'essaie de me contrôler.

- C'était devenu mon cauchemar, je ne rêvais plus que de lui, je revoyais encore et encore cette scène, lui au dessus de moi, relevant mon haut et baissant ma culotte. Le 22 juillet 2017, le jour de mon anniversaire, j'ai décidée de mettre fin à ce cauchemar.

Je me tourne vers lui et le regarde.

- Et ça a été le plus beau jour de ma vie. J'appelle souvent ce jour, ma renaissance, parce que je suis renaît.
- Au détriment de ton humanité.
- Oui, au détriment de mon humanité, et si ça serait à refaire, je l'égorgerais encore une fois comme un mouton.

Il me regarde et me sourit, apparement, j'ai l'air de l'amuser.

- Damn, tu m'impressionnes de jour en jour, j'aime ton côté dark. Dit-il sournoisement.
- Bref, je vais faire comme si j'avais rien entendu, maintenant tu vas me dire pourquoi tu les as tuer ou non ?
- Ah ne t'inquiète pas, je vais te le dire tôt ou tard mais pas maintenant.

Il a le culot de me dire ça en se couchant bien confortablement dans mon lit. Ce gars m'agace.

- Bon par contre tu vas vite dégager de mon lit parce qu'encore une fois, nous ne sommes pas amis.

Il me fait une moue triste, euh mdr, qui lui dit que j'en ai rien à faire enfaite ?

- Eh, j'ai pas ton temps donc bouge de là !
- Wouah ! J'aime quand t'es énervée, ça te rajoute un putain de charme, j'aimerais bien te voir entailler des gens.

Ok, là il se paie ma tête, si il sort pas vite d'ici, je vais lui trancher la gorge. Je commence à lui tirer les bras pour qu'il se lève mais ce batard est bien trop lourd. J'essaye de toute mes force mais il veut vraiment pas bouger son cul.

- Arrête, tu m'excites.
- Ce n'est vraiment pas le but rechercher.

Il a l'air d'être d'humour taquine, donc il décide de me tirer par les bras, et en une fraction de seconde, je me retrouve carrément sur lui, et je viens également de me rendre compte que je n'ai aucune force dans les bras.

- Nous deux, sur un lit, on a juste à se déshabiller et faisons des bébé.

Il dit ça en se mordant la lèvre, ce gars est vraiment taré, mais il me fais rire, j'essaye tant bien que mal de ne pas rire mais c'est plus fort que moi, un rire s'échappe et il se met aussi à rire. C'est dingue le pouvoir qu'il a de m'énerver mais d'une minute après me faire rire.

- Skyler je dois te dire quelque chose !

Et merde Maya vient de rentrer dans ma chambre, et je rend compte que je suis encore au dessus de cet imbécile.

- Je suis désolée, je m'en vais.

J'essaye de la retenir, mais elle est déjà partit. Fuck, j'ai merdé.

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J'espère que vous aurez aimé ce chapitre, n'hésitez pas à me donner votre avis.

Pourquoi Skyler arrive t'elle si bien à s'ouvrir à Ivar ?

Que pensez-vous de la déclaration de Skyler ?

Est-ce que grâce au nouveau témoignage de Skyler, vous arrivez a comprendre pourquoi elle a tuer son père ?

Est-ce que pour vous, grâce à ça, vous arrivez à mieux accepter le faire qu'elle l'ait tuer ?

De quoi Maya pourrait-elle parler quand elle dit « Skyler je dois te dire quelque chose ! » ?

Que pourrez être la nouvelle ?