Nous sommes enfin arrivé devant le lieu de notre rendez-vous. C'est en dehors de la ville et nous avons mis environ quarante minutes pour nous y rendre donc il fait assez nuit. C'est abandonné, il y'a un large champ à droite puis à la gauche se trouve de nous un grand bâtiment qui a l'air également abandonné, du Ivar tout craché.
Je marche vers le bâtiment, mais je vois qui Némésis n'est plus à mes côtés. Je me retourne et je la vois raccrocher avec quelqu'un au téléphone, elle s'empresse par la suite de venir à coter de moi.
- Tu parlais à qui ?
- À personne.Bizarre, je sens qu'elle me cache quelque chose celle-là mais je décide de ne pas insister. Nous arrivons juste devant l'énorme bâtiment désaffecté. Il a l'air de ne pas avoir servis depuis de nombreuses années. Malgré tout, je décide de pénétrer à l'intérieur du bâtiment, suivi de près par Némésis.
Dès que je rentre dans le bâtiment, une odeur me monte au nez, pas de sang ou de décomposition, mais l'odeur de la mort.
Tout d'un coup, un bruit de serrure résonne dans toute la pièce. Il n'y a aucune lumière donc je n'arrive pas à voir qui vient de s'enfermer avec nous.
- Ivar ? C'est toi ? Dit Némésis
- Non...ce n'est pas Ivar. Dis-je la boule au ventreCe n'est pas Ivar, je sens son aura, elle est comme entrain de transpercer mon âme. Son aura est dangereuse et malsaine, cette personne a soif, soif de sang.
- Tu est donc revenu, Maya.
Un rire éclaté dans la salle, il est si sinistre que ça me donne envie de me terrer dans un trou.
- Bien trouvé Skyler, je vois que tu réfléchis toujours aussi vite.
Les lumières s'allume subitement et elles nous laisse découvrir Maya, enfin, ce qu'il en reste. Son visage est creusé jusqu'au os, des cernes marque durement son visage, ses longs cheveux crépus sont rasés, son apparence est négligée, elle porte des vêtements deux fois plus grand que elle, ses chaussures sont trouées et sont sales, comme si elles étaient restées des années dans la boue. Devant ce n'est pas Maya, mais juste un tas d'os et de chair. J'ai l'impression d'avoir un clochard en face de moi et ça me débecte.
- T'as vus ce qui tu m'as fait Skyler ? T'as vus comment tu m'as rendu ? Ça te plaît ?
- Arrête Maya...
- Mais si Skyler, avoue le, avoue que ça te plait de me voir dans cet état.
- Comment en quelques mois tu as pus devenir comme ça ? Dis-je abasourdie
- Les ravages de la drogue Skyler. J'ai tout pris, cannabis, héroïne, méthamphetamine, cocaïne, LSD, ecstasy et j'en passe. À cause de tout ça, ma mère a décidé de se barrer et de me laisser en plan, enfin, de base elle devait juste aller faire les courses, et c'était il y'a deux mois. Quelques jours après sa disparition, elle m'a juste envoyé un message en disant qu'elle ne me reconnaissait plus et que maintenant j'étais assez grande pour me débrouiller donc elle a décidé de s'en aller avec son nouvel amant. Elle paye juste les factures et le loyer pour que j'ai un toit mais sinon je suis livré à moi même.Je n'aurais jamais pensé qu'elle serais tombée aussi bas. Elle est dans un sale état, je viens même de remarquer qui lui manquait quelques dents.
- Et toi Skyler, ta mère est toujours présente pour toi, malgré tout ce que tu as fait, elle est toujours là. Tu t'es faite une nouvelle amie qui a au passage tué moi enfant, mais ce n'est qu'un détail non ? Et pour finir, tu t'es mise en couple avec ce bel étalon qui est Ivar. Tu as tout gagné Skyler, tu as tout pour toi à mon détriment.
- Et donc ? Tu vas me tuer ? C'est ça ?
- Non Skyler je ne vais pas te tuer, ça serait trop facile. Je veux te voir souffrir le martyre parce que jusqu'à maintenant, c'est moi qui ai souffert alors à ton tour. Tu te rappelles de la phrase que je t'avais dis sur le parkings de l'hôpital ?
- Une vie pour une vie.
- C'est exactement ça, alors, que dirais tu de l'exécuter maintenant.
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Quand il y'a le jour, il y'a la nuit
Fiction généraleEt si c'était dans la souffrance, dans les ténèbres, que pouvait naître un puissant amour. L'une est assoiffé de vengeance. L'autre est malade de la vie. Et si nous mettions ces deux âmes tourmentées sur un seul et même chemin, qu'en serait-il ? ...