Chapitre 2

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Avant de rentrer, nous avons décidées d'aller faire quelques courses, fin elle a plutôt décidée d'aller faire les courses, je ne fais que là suivre.

Dans le supermarché, tout le monde nous regarde, avec crainte ou dégoût, haine ou incompréhension. Tout le monde fait des messes basses. Je ne savais pas que j'étais si célèbre en dehors de ces barreaux. J'ai appris à faire comme si de rien n'étais. Je marche avec détermination en regardant un point fixe.

- Ce ne serait pas...tu sais...l'assassin de Phœnix ?
Cette petasse l'a dit de manière si dédaigneuse, je serre les dents et je continue d'avancer pour ne pas me retourner et lui trancher la gorge.

Je tourne ma tête et je vois ma mère tout aussi irritée par leurs comportement et leurs propos.

- Bon faisons vite et rentrons, ici à Phœnix, ces mégères n'ont que ça à faire, leurs vies sont plates et ternes, elles doivent sûrement être mal baiser. Dit-elle avec mépris.
- Je ne connaissais ce pas côté vulgaire de toi, tu m'impressionne. Dis-je pour la taquiner.
- En même temps, trois ans sans toi, j'ai bien eu le temps de changer.

C'est vrai que j'avais passée trois ans derrière les barreaux, à cette pensée, je me crispe et me referme. Ma mère me remarque, donc elle décide de mettre fin à nos courses.

***
- Arrête toi s'il te plaît, je dois prendre un truc.

Je ne lui laisse même pas le temps de me demander où je vais ou même de cligner les yeux que j'ai déjà refermée la portière de la voiture et fais trois pas en dehors de celle-ci.

J'entre dans un tabac, et un silence de mort se fait ressentir. Je me dirige à la caisse, et demande un paquet de Marlboro. La personne en face de moi me tends le paquet et le lui tend à mon tout un billet de dix euro.
Mon butin en main, je décide de faire demi tour pour m'orienter vers la sortie, mais le buraliste n'est pas de cet avis.
- C'est donc elle qui a poignardée son père ?! Dit il en rigolant. Vient chez moi et je montrerais qu'est-ce qu'un vrai homme, je vais t'apprendre qui est papa chéri.

Tout le monde se met à rire à l'entente de sa phrase. Je déteste la manière dont certains hommes peuvent mal parler de la femme, comme si nous étions des êtres faibles, des objets et des personnes démunis de cerveaux.

Je m'approche lentement de lui, tout le monde cesse tout d'un coup de rire, j'arrive en face de lui et lui crache à la face:

- Ose encore une fois me manquer de respect, j'arracherai les seins qui te font office de pecs et je terminerai par t'éclater le crâne avec une massue. J'espère que t'as compris sale enflure. Dis-je sèchement, en lui subtilisant au passage quelques sucettes.

Tout le monde à l'air choquer par ce que je viens de dire, mais j'en ai rien à faire. Je sors enfin du tabac, mes achats en ma possession et je rentre dans la voiture. Ma mère me demande pas où j'étais allée, elle a sans doute vue que mon visage était devenu froid. Elle décide alors de redémarrer la voiture, en silence.

Sage décision.
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J'espère que vous aurez aimé ce chapitre, n'hésitez pas à me donner votre avis.

Que pensez vous du comportement des personnes dans le supermarché ?

Que pensez-vous du comportement du buraliste au tabac ?

Quand il y'a le jour, il y'a la nuitOù les histoires vivent. Découvrez maintenant