Synopsis

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(Essayer de lire les paroles de la musique avant de lire ce chapitre, bonne lecture)

7 ans plus tard

J'ai maintenant vingt-quatre ans, et je suis cacher dans les buissons d'une propriété privée. Devant moi, se dresse quelques buisson et une grande grille, peut-être électrique, et derrière moi se trouve une immense forêt, ce qui m'étonne, c'est que nous sommes en plein mois de juin, il y'a un soleil radieux mais la forêt est si sombre, ça en devient même oppressant.

Je ne sais pas comment j'ai fais, mais même après toutes ces années, j'ai réussi à trouver où habitait Ivar. J'observe actuellement le jardin, dans l'unique espoir de le voir. J'ai besoin de le voir, juste une dernière fois.

Quelqu'un arrive dans le jardin, et c'est nul autre que lui. Il est tellement beau, il est toujours aussi grand, majestueux et charismatique. La seule chose qui change, c'est qu'il a une barbe plutôt imposante, mais étrangement, je trouve que ça lui va bien, ça lui rajoute de l'âge et ce n'est pas plus mal.

Il est en maillot de bain donc je pense qu'il s'apprête à plonger dans sa gigantesque piscine. Je m'apprête également à crier son nom, mais quelqu'un m'en empêche.

Une femme, tout le contraire de ma personne, blonde, très élancée, à la peau blanche comme une poupée de porcelaine, sort de nul part, avec un bébé dans les bras.

Je suis sous le choc, et ce qui m'ébahie encore plus, est que Ivar prend l'enfant dans ses bras et embrasse la femme en question.

J'ai compris, c'est la triste vérité, Ivar a réussi à former sa belle petite famille. Je l'entend même rire d'ici, je les vois s'entrelacer, se regarder avec amour et fougue, il a l'air d'être heureux.

Ah, c'est donc comme ça que tout se termine ? Que nos chemins se séparent ? Némésis sous terre, se faisant manger par des vers, moi une totale vagabonde, et toi Ivar, tel un chat, tu retombes toujours sur tes pâtes.

À cette pensée j'esquisse un sourire.

Malgré tout ça, je me redresse. Je regarde une dernière fois Ivar, et sans que je puisse les contrôler, des larmes dévalent sur mon visage.

Serait-ce de la tristesse ?

Oui, un peu, mais c'est surtout de la haine, de la haine envers moi, de la haine parce que je n'ai pas voulu m'accrocher, de la haine parce que j'ai été lâche. Et maintenant, je me rend compte, que à la place de cette femme, ça aurait pu être moi, que à la place de leur enfant, ça aurait pu être le nôtre.

J'ai tout gâché parce que j'avais peur, peur que notre Idylle se termine en bain de sang, et maintenant, je dois payer seule mes erreurs.

Maintenant, la réalité vient enfin de me frapper en pleine face, je me rends compte que je vous ai tous perdu, Maya, Némésis, ma mère et toi. Je suis dorénavant seule à errer dans ce monde, tel une entité n'ayant pas trouvé la paix.

Je regrette, je regrette tellement d'avoir été aussi obnubilé par ce désir de vengeance, car maintenant, je n'ai plus personne.

La femme qui m'a donné la vie a décidé d'ôter la sienne à cause de moi. Je revois encore cette imagine, son corps sans vie sur le carrelage froid, le liquide rouge qui semble s'étendre sur plusieurs mètres et cette odeur métallique qui prend à la gorge. J'entends jusqu'aujourd'hui ce son, cette détonation au moment où elle appuie sur la gâchette et ces étincelle semblable à un feu d'artifice.

Quand il y'a le jour, il y'a la nuitOù les histoires vivent. Découvrez maintenant