Quand il y'a le jour, il y'a la nuit

Chapitre 17

Me voilà au poste de police, ça fais plusieurs heures que je suis là à me faire interroger.

Pour la cinquième fois depuis le début de mon interrogatoire je demande:

- Je peux savoir où est mon avocat ?
- Ferme la ! Cracha un policier. Ça t'as pas suffit de tuer mon coéquipier ?! Maintenant tu tue ces pauvres adolescents.

C'est vrai que des fois j'oublie que mon père était l'un des leurs, un porc comme eux.

Les deux policiers en chargent de ma personne, décident de me faire passer un polygraph.

Menteuse de l'âme, je le réussi haut la main. Les deux policiers comptaient sur ça pour me mettre derrière les barreaux parce ce qu'ils n'ont malheureusement aucune preuves.

J'esquisse en sourire victorieux, et eux, bah ils me regardent surtout avec haine.

Sans qu'on s'y attende la porte s'ouvre d'un fracas, un policier et un homme en costume pénètre dans la pièce.

- Comment osez vous interroger un mineur sans aucun avocat et sans la présence de l'un de ses parent ! Dit furieux l'homme en costume.
- Excusez nous maître Stallone. Dit tout doucement l'un des policiers.
J'en déduis donc que c'est mon avocat.
- Avez vous des preuves tangibles pour retenir ma cliente ici ? Lui avez vous fait faire un polygraph ? A t'elle échoué à celui ci ?

Les deux policiers répondent négativement en baissant la tête.

- Enlevez ses menottes. Dit sèchement mon avocat.
L'un des policier me les enlève à contre Coeur et nous sortons enfin de cette pièce.

En marchant vers la sortie accompagné de mon avocat, tous les policiers me toisent, personnellement j'en ai rien à foutre, je suis juste pressé de poser mon fessier sur mon lit parce ce que  cette journée m'a exténuée.

Nous sortons enfin du poste de police.

Ma mère m'attendait déjà devant, elle accourt vers moi et m'enlace.
- Merci maître Stallone.
Elle ne lui laisse même pas le temps de parler qu'elle l'enlace également. J'aurais vraiment préféré être aveugle, c'est vachement gênant merde. Elle arrête enfin de l'enlacer.

- oh mais je ne fais que mon travail. Dit-il gêner en se grattant l'arrière de la tête.
- Donc ma fille est innocente ?

Je la dévisage, comment peut elle poser cette question. Oui je suis pas totalement innocente, mais qu'a même, fait semblant au moins.

- Il n'y aucune preuve que se soit elle l'assassin, elle a passé le polygraph avec succès. Même si son alibi n'est pas si solide que ça, il n'y a aucune prévue contre elle, aucune caméra de surveillance, aucun témoin, rien.

Shit, je ne savais pas que j'étais si minutieuse quand mon mon instinct meurtrier survenait, je suis impressionnée par mon efficacité.

Nous finissons encore une fois par le remercier et rentrons.

  ***
Nous sommes enfin rentrés à la maison, apparemment il ne reste plus que nous deux.

***

Il est dans les environs de vingt-deux heures trente et nous venons de terminer de manger.

Je me lève et débarrasse mon assiette et celle de ma mère.

Je me tourne en direction des escaliers pour les empreinter mais rien ne se passe comme prévu, non ?

- Skyler, retourne toi.

Je me retourne alors et fais face à celle-ci.
- Regarde moi dans les yeux et promet que tu n'as rien n'avoir avec tout ça.

Je m'approche d'elle, lui sourit et je lui dis.
- Maman, fais moi confiance, je te promet que je n'ai rien fais de mal à ces garçon.
Elle me sourit, elle a l'air convaincu donc elle me laisse regagner ma chambre.

Comme je l'ai déjà dis, menteuse dans l'âme que je suis, lui mentir dans les yeux ne me fais ni chaud ni froid.

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J'espère que vous aurez aimé ce chapitre, n'hésitez pas à me donner votre avis.

Que pensez-vous de l'interrogatoire de Skyler ?
Pour vous, est-ce que c'est probable qu'elle les ait tuer ?

Si elle est innocente, pourquoi mentirait-elle a sa mère ?