La vraie question est: Suis-je prête à entendre ce qu'il va dire ?
Le voir aussi sérieux, m'impressionne et m'effraie un peu.
- J'avais tout pour être heureux. Une famille aimante, une vie stable. Mon père avait fait fortune avec son entreprise d'import/export. Mais, toute bonne chance a une fin. Ma mère a décidée de voir ailleurs. Elle nous a donc abandonné, mon père et moi.
Attendez, c'est tout là ? Genre c'est pour ça le gars est devenu pyromane ? Il a intérêt à avoir une vraie raison là.
- T'es entrain de me dire, que c'est pour ça que t'es un taré ? Dit Némésis
- Non, si tu m'aurais laissé finir, t'aurais pu savoir le pourquoi du comment. Donc, tu la fermes.Némésis se tait, à contre Coeur.
- Si ça n'aurait été que ça, que l'abandon, je pense que je n'aurais jamais été comme ça. Mais un jour, elle a décidée de revenir dans ma vie, en essayant de récupérer ma garde. Mon père avait pas le meilleur profil, il devait souvent partir en déplacement dans plusieurs pays pour le travail, la major partie du temps j'étais alors chez la soeur de mon père, je m'en plaignais pas, j'aimais ma vie là-bas. Ma mère, elle avait le profil parfait, un travail qui la permettait d'être à temps pour les devoirs des enfants, à temps pour faire le dîner et présente tout les samedis aux matchs de basket de et ballets de ses enfants. Elle avait un mari qui lui arrivé à temps pour le coucher des enfants. Donc elle a réussit à avoir ma garde exclusive.
Un blanc s'installe. C'est comme le calme, avant la tempête.
- J'avais que très peu de souvenirs de ma mère, elle m'avait quitté quand j'avais environ trois ans. J'imaginais ma mère comme une femme aimante et chaleureuse, j'ai vite déchanté. En arrivant chez elle, j'étais à mille lieux d'imaginer ce qui allait m'arriver.
Je déteste quand quelqu'un s'arrête durant des telles révélations, raconte nous ce qui s'est passé et dépêche toi.
- J'étais devenu sa Cosette, c'était une très grande maison, avec plusieurs chambres et étages, elle me réveillait à l'aube et me faisait nettoyer toutes les pièces de la maison avant d'aller à l'école. J'avais une chambre aménagée dans le grenier avec juste un matelas à même le sol, une petite lanterne et un sceau en guise de toilette. L'hiver, j'avais le droit à un petite couverture, pour me couvrir, je pense juste qu'elle voulait pas que je crève maintenant. Elle me faisait manger dans une gamelle pour chiens, ses enfants prenaient un malin plaisir à me frapper avec son approbation. Ces enfants aimaient me pousser dans les escaliers, combien de chevilles je me suis foulées dans ses escaliers. Quand quelque chose plaisait pas à ma mère, elle aimait me plonger la tête dans la baignoire pour me m'apprendre les bonnes manières. La spécialité de son mari, me brûler la totalité du corps avec un briquet.
Mais, pourquoi ? Pourquoi avons-nous temps soufferts, nous trois, nous avons et jusque la fin de notre vie, des bleus au cœurs.
- Un soir, ma mère était énervée, elle est monté dans ma chambre et m'a mis un coup de couteau au niveau du bas du dos. J'en ai crié toute mon âme. Ma blessure a mis du temps a cicatrisée, mais j'ai eu le temps de préparer ma vengeance. Un soir, tout le monde s'était endormis dans la salle de cinéma. J'ai donc pris de l'essence, et je les ait aspergé avec, je pensais qu'ils allaient se réveiller, mais leurs sommeil avait l'air bien trop doux. Quand j'ai fini enfin vider mes deux bidons d'essence sur eux, je me suis mis devant la porte, et avant de la fermer à clés la seule issue de la salle, j'ai balancer l'un des nombreux briquet que j'avais réussi à subtiliser au mari de ma mère et j'ai fermé la porte à clé de l'extérieur. J'ai collé mon oreille sur la porte et à ce moment là, c'était l'extase. Ils criaient, criaient à l'agonie, ils criaient à s'arracher les cordes vocales, mais bon, mon plaisir a été interrompu par la police, et me voilà ici, avec vous.
Je reste stupéfaite par son récit, je ne pensais pas qu'il avait tant souffert, tans souffert par le passé.
- Enfaite, nous sommes tous des survivants. Dit Némésis
- La vie nous a pas fait de cadeaux. Dit Ivar
- Mais maintenant, à nous de faire notre propre justice, nous avons tous les trois plus riens à perdre. Dis-je d'une voix frénétique.Je me lève et me place devant eux.
- Nous sommes des rescapés de la vie, alors qui m'aime me suis.
Les deux sourient à l'entente de ma phrase comme si c'est ce qu'il attendaient.
- Mais je n'attendais que ça Sweetie. Dit Ivar
- J'aime bien votre compagnie, donc je suis clairement avec vous.Nous sommes trois malades de la vie, trois anges déchus. Nous avions tout pour être heureux, mais malheureusement, la vie en a décidée autrement.
Je ne pense pas que nous soyons tombés tous les trois, sur le seul et même chemin par hasard, et je suis pressée de savoir pourquoi.
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J'espère que vous aurez aimé ce chapitre, n'hésitez pas à me donner votre avis et à voter.
Que pensez-vous des révélations de Ivar ?
Qu'est-ce qui pourrait se passer par la suite ?
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Quand il y'a le jour, il y'a la nuit
Ficção GeralEt si c'était dans la souffrance, dans les ténèbres, que pouvait naître un puissant amour. L'une est assoiffé de vengeance. L'autre est malade de la vie. Et si nous mettions ces deux âmes tourmentées sur un seul et même chemin, qu'en serait-il ? ...