Chapitre 3

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Hey!! Je suis de retour, pour vous jouer de mauvais tour. Le saviez-vous, les cours à distance ont repris et pourtant, la flemme des vacances à décider de ne pas me laisser et je me retrouve à m'ennuyer comme un rat mort dans mon lit (dont je dois changer les draps), dans ma chambre. Du coup, je profite de mes soirées et journées pourraves pour écouter encore plus de K-pop, faire de la muscu (ouais je suis maso, et alors?) et écrire. Je ne posterais qu'un chapitre par semaine, de manière à toujours avoir un ou deux chapitres d'avance au cas où j'aurais une panne d'inspi pendant une semaine. Bon, je ne vais pas vous mentir, comme c'est la version bêta de ma fanfic, il y a des fautes de frappes et parfois d'accords, même des "Ses" à la place des "Ces"... J'espère que ce chapitre vous plaira tout de même. J'ai dû m'y prendre à deux fois car il est un peu plus long que les autres et je me souviens alors pourquoi j'ai voulu me mettre un limite approximative de mots. Je ne sais même pas si ce que je dis à du sens. Bon, je vous laisse lire et j'arrête de vous ennuyer. Je vous aime.



  Il ne voulait pas se lever. La flemme s'était emparée de son corps et il ne ressentait aucune motivation à ne serait-ce que bouger le gros doigt de pied. Et pourtant, son emploi du temps qui lui avait été communiquer en fin de soirée le forçait à se lever à une heure si matinale. Il entendit son camarade de chambre grogner à l'entente de son réveil tout en lui grommelant de l'éteindre. Il pouffa et s'exécuta malgré tout, tirant sur son bras pour qu'il atteigne son téléphone. Il se saisit de l'engin bruyant et éteignit le bip sonore. Il se reposa contre son oreiller en soupirant. Ce qu'il était bien dans son lit, sous les couvertures, la tête dans un petit nuage de rembourrage et le corps sur un matelas moelleux à souhait. Il aurait pu se rendormir si Hongjoong ne lui avait pas balancé sa bouteille d'eau à la tête en le forçant à se lever, lui toujours sous la couette et son visage enfoncé dans son oreiller. Il soupira tout en se redressant. Il avait raison, s'il ne se levait pas, il était bon pour se rendormir et il préférait encore se lever à cinq heure du matin que de subir les fureurs de leur manager. Il se frotta le visage pour réveiller ses muscles endoloris (expelliarmus!! *hum* excusez moi.//) par sa nuit puis ses yeux pour mieux voir et ne pas se rendormir. Il jeta les couvertures avant de tout de suite regretter son choix ; le froid lui mordit la peau, le faisant frissonner. Il pesta tout en jetant ses jambes hors du lit et se saisit de son téléphone pour s'en servir en tant que lampe torche. Il se leva ensuite lentement pour éviter d'avoir le tournis comme à certains autres réveils et se dirigea vers l'armoire pour se prendre des habits. Il se dirigea ensuite le plus silencieusement possible jusqu'à la salle-de-bain où il s'habilla et se passa de l'eau sur le visage avant de légèrement se maquiller, n'ayant pas le temps de prendre une douche longue. Il en ressortit quelques minutes plus tard et se dirigea vers la porte le plus discrètement possible. Enfin, c'était sans compter sur le pied du lit de Hongjoong qui vint percuter son petit doigt de pied. Il se mordit la lèvre tout sautillant en se tenant le pied meurtri. Il retint un juron de passer la barrière de ses lèvres pour éviter de réveiller le plus jeune qui semblait s'être rendormi. Pourquoi avait-il fallut qu'ils aient un tel organe aussi sensible et inutile dans leur corps ? Il se massa la zone douloureuse dans le but de faire passer la douleur ce qui fut assez efficace. Son petit doigt de pied chauffait et lui lançait mais c'était supportable. Il tenta de poser sur son pied sur le sol à plusieurs reprise mais renonça en sentant la douleur revenir. Il put de nouveau marcher au bout de cinq minutes d'attente et prendre la direction, clopin-clopant, de la cuisine pour un prendre un petit déjeuner.

  Lorsqu'il fut à quelques pas de porte de la cuisine, il entendit quelques voix provenant de la pièce. Il tenta de les distinguer mais celles-ci étaient étouffées par la barrière de la porte. Il s'approcha donc et entrebâilla la porte et jeta un rapide coup d'œil pour voir qui s'y trouvait. Il sourit tristement en voyant Yeosang et Wooyoung discuter en face à face, l'un les joues teintées de rouge et l'autre un sourire jusqu'aux oreilles. Il était content que tout se passe comme prévu, vraiment, mais en même temps il ressentait une douleur dans sa poitrine en les voyant si proches et complices. Il sentit sa gorge se nouer et la gêne dans son poumon revenir alors que le plus jeune se rapprochait dangereusement de Yeosang qui était bloqué par la plan de travail et rouge de gêne. Il se recula de la porte et s'appuya contre le mur adjacent, la respiration courte alors que des larmes perlaient au coin de ses yeux. Il ne voulait en aucun cas entrer dans la pièce. Il ne voulait pas les déranger et plus que tout, il se sentait incapable de leur faire face. Dans tout les cas, il n'avait plus faim, du moins n'en ressentait-il plus l'envie malgré les grondements de son estomac. Il s'éloigna donc de la cuisine pour prendre la direction du salon tout en fixant ses pieds. Il repassait la scène qu'il avait vu dans sa tête en boucle. Il ne pensait pas que ça irait aussi vite. Il pensait qu'il aurait eu le temps de se préparer mentalement. Il aurait espéré avoir plus de temps. Mais combien lui en aurait-il fallut pour tourner la page de son plein gré ? Certainement plusieurs années si ce n'est plus. Et il savait pertinemment qu'avec l'aide et les conseils qu'il leur avait donnés, il n'y avait aucune chance que cela prenne autant de temps. Encore hier soir Yeosang était venu le voir pour lui demander comment il devait agir avec le plus jeune pour qu'il veuille bien sortir avec lui. Il ne l'avait pas formulé ainsi mais c'était globalement l'idée de sa question. Il lui avait répondu le plus franchement qu'il le pouvait en ignorant les picotement dans son poumon droit : « Sois toi-même et ne le repousse pas et tout ira comme sur des roulettes. » Ce qu'il aurait tout donné pour que le plan faillisse. Pour qu'il se retrouve à devoir consoler le plus jeune d'une peine de cœur pour le reconquérir par la suite. Ce qu'il aurait tout donné pour voir Yeosang repousser Wooyoung alors que celui-ci posait ses lèvres sur les siennes. Il aurait tout donné juste pour avoir une simple chance. Pour avoir la possibilité de pouvoir le prendre dans ses bras non pas comme un frère mais comme un petit-ami, un amant. Il aurait pouvoir l'embrasser tout comme Wooyoung venait le faire. Sceller leurs lèvres dans un gage éternelle d'amour. Mais ce n'était pas comme ça que ça fonctionnait. La vie était beaucoup plus cruelle et le cœur encore plus. Car malgré qu'il ait eu la confirmation définitive qu'il n'avait désormais plus aucune chance et que son esprit est perdu tout espoir, son cœur, lui, non. Il pouvait sentir le poids sur sa cage thoracique grandir de plus en plus alors qu'il luttait pour respirer sur son chemin vers le salon. Il pouvait son coeur se serrer aussi fortement que ses voix respiratoires. Son flan droit prit appui sur le mur alors que ses jambes cédaient sous son poids. Il le retrouva à glisser le long du mur et atterrit sur les rotules alors qu'il portait une main à sa gorge comme pour l'ouvrir pour enfin obtenir de l'air. Il contractait ses muscles respiratoires sans jamais réussir à obtenir suffisamment d'air, son larynx semblant continuellement contracté, empêchant l'air de passer. Il sentit ses yeux se brouiller alors que toute la douleur qu'il ressentait roulait le long de ses joues. Son coeur brisé roulait sur ses joues. Sa douleur pulmonaire roulait sur ses joues. La scène roulait sans s'arrêter sur ses joues. Leur baiser roulait sur ses joues. Leurs regard complices roulaient sur ses joues. Tous ses sentiments roulaient sur ses joues, joyeux comme tristes, calme comme coléreux, froid comme brûlant. Sa gorge déjà bloquée se mit à se nouer douloureusement sous l'action de ses pleurs. Il se mit à gratter sa gorge comme un animal cherchant désespérant à enlever une gêne autour de son cou. Ses ongles grattaient sa peau, le dépeçait, creusant jusqu'au sang qui se mit à couler le long de sa peau et s'incruster sous ses ongles. Et pourtant il ne ressentait rien de cet acharnement contre son épiderme. Il sentit ses poumons ses contracter de douleur alors qu'il cherchait de plus en plus pour de l'oxygène. Ses larmes redoublèrent de volume lui causant une nécessité plus grande en air. Il sentit sa vue se brouiller alors que son cerveau s'embrumait et que son corps perdait de la force. Ses mains arrêtèrent de gratter sa peau jusqu'au sang et retombèrent le long de son corps en touchant le sol, l'aidant à se soutenir alors qu'il se sentait basculer vers l'avant. Son cerveau n'arrivait plus à penser à autre chose que respirer. Toutes autres pensées aussi futiles soient-elles étaient immédiatement noyées dans sa détresse respiratoire. Il avait même oublier la scène qu'il avait vu et qui lui avait fait si mal. Il pouvait sentir les larmes continuer à couler pour s'écraser sur le sol alors que ses bras cédaient sous le poids de son corps et qu'il s'écrasait sur son flan gauche et que sa vision se noircissait sous le manque d'oxygène. Il voulait respirer. Il voulait que la douleur s'arrête. Il voulait que l'air entre de nouveau. Et alors que son esprit se vidait de ses dernières pensées, les muscles de sa poitrine se décontractèrent tous d'un même mouvement. Il prit une grande bouffer d'air, sa gorge sifflant sous l'afflux si soudain d'un vent froid dans son corps brûlant. Sa poitrine se souleva de plusieurs centimètres alors que ses poumons se grandissait pour pouvoir oxygéner tout son corps. Il expira presque immédiatement en toussant, son corps n'ayant pas l'habitude d'aussi grande respiration. Il toussa entre chaque respiration, expulsant l'air presque aussi immédiatement qu'il était entré. La douleur s'atténua petit à petit sans jamais disparaître totalement. Bientôt il fut de nouveau capable de respirer correctement et d'essayer de calmer les battements erratiques de son cœur. Sa respiration rapide se calma en même temps que son rythme cardiaque, la demande en oxygène étant moins élevée. Sa vue redevenait nette alors que son cerveau retrouvait un afflux en sang et oxygène constant et suffisant et que ses larmes ne coulaient plus. Il pouvait sentir son visage lui brûler par l'effort fournit et la sueur lui coller dans le dos et perler sur son front. Ses yeux se perdaient dans le vide alors qu'il retrouvait petit à petit toutes les sensations de son corps. Aussi grimaça-t-il lorsque son cou se mit à brûler et qu'il sentit quelque chose couler le long de sa peau. Il porta une main à la zone douloureuse et fut surprit d'essuyer un liquide chaud semblant couler par petite dose le long de sa peau. Lorsqu'il amena ses doigts devant ses yeux, il se retint de pousser une exclamation en les voyant tâchés de sang et lorsqu'il regarda à son autre main, les doigts de celle-ci était aussi tachées de rouge carmin. Il jeta un bref coup d'œil au sol avant de déglutir. La trace rouge de ses mains étaient tamponnées sur le parquet du couloir. Si personne ne l'avait vu faire sa crise, personne ne pourrait rater les traces de sang au sol et ils feraient vite le lien avec son cou.

Blooming LungsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant