Hey!! Je vais le dire franchement, je n'aime pas ce chapitre XD. Je déteste faire des dialogues. En conséquence, je n'ai que peu d'expérience dans le domaine et à chaque fois, je n'ai pas l'impression d'écrire une scène qui aurait réellement pu se passer. J'espère tout de même qu'il vous suffira. Si vous avez des idées pour l'améliorer ou des détails ou passage qui vous chiffonnent, n'hésitez surtout pas à m'en faire part. Bonne lecture.
Les crises, malgré ce que lui avait dit le médecin, étaient assez complexes à gérer et plus nombreuses que la moyenne. On l'avait prévenu qu'il pouvait avoir des crises à la fréquences d'une par jour jusqu'à une par heure. Il avait secrètement espéré pour que la première option corresponde à son cas malgré le fait que la probabilité pour que ce soit un entre deux était assez forte selon les résultats de sa radio. Mais « la chance », si on peut dire, n'avait pas été de son côté et il lui arrivait d'avoir jusqu'à trois crises par jour. Les « crises » correspondaient aux quintes de toux durant lesquelles il rejetait un pétale, les autres toux étaient simples et sans conséquences, bien que nombreuses aussi. Elles étaient généralement provoquées par un effort trop intense ou bien la présence du couple autour de lui, dans ses pensées. Il savait bien que son petit mensonge comme quoi ce n'était que de simples séquelles qui s'atténueraient avec le temps et ne dureraient pas longtemps n'allait pas tarder à s'effondrer. Il avait pu constater les regards qui se posaient sur lui devenir de plus en plus inquiets. Il avait pu voir la suspicion commencer à naître dans le regard de chacun. Il savait bien que son mensonge se craquelait de plus en plus à chacune de ses disparitions soudaines, quand il s'excusait pour presque courir jusqu'à la salle de bain, une main devant la bouche. Il les entendait parfaitement se lever pour aller le soutenir avant de se faire stopper par Hongjoong leur disant qu'il « gérait » la situation. En réalité, il ne contrôlait rien du tout. Il ne faisait qu'assister, impuissant à la destruction lente et douloureuse du plus âgé. C'était de pire en pire. Chaque jour, chaque crise, il lui semblait que ses poumons étaient déchirés, sa peau étirée, sa gorge déchiquetée par une gracieuse « plante » qui avait trouvé logis en lui. Chaque jour il pouvait la sentir remuer au gré de ses sentiments. A chaque fois que son cœur battait plus vite, elle puisait dans l'énergie crée pour se développer. A chaque fois qu'il le voyait, il pouvait la sentir s'étendre un peu plus en lui. Elle se mouvait comme un serpent, tremblant, riant alors qu'il tentait tant bien que mal de la contenir alors que les caméras étaient braquées sur eux. Il avait réussi à adopter des réflexes, des techniques, pour éviter de tousser à s'en arracher les poumons devant tout le monde. Il avalait sa salive, se raclait discrètement la gorge, respirait d'une telle manière qu'il ne ressentait aucune gêne sans pour autant être essoufflé... Mais dès qu'il le pouvait, il courrait jusqu'aux toilettes les plus proche pour se libérer de la chose qui ne cessait de le déranger pendant parfois plus d'une heure complète. C'était dans ces moments là qu'il était content de la présence réconfortante du leader à ses côtés. Il était content d'avoir quelqu'un sur qui il pouvait crier et pleurer toute sa peine, sa haine, sa peur. Il avait peur. Peur de mourir. Peur de partir sans avoir pu profiter de la chance qui lui avait été donnée. Peur de savoir qu'il allait partir dans la souffrance, en s'étouffant avec la chose qui poussait en lui. Alors il pleurait jusqu'à l'épuisement, jusqu'à ne plus pouvoir lâcher de larmes, jusqu'à ce que la douleur devienne éphémère bien que toujours présente. Elle était toujours là, guettant un moment de faiblesse pour s'introduire dans ses pensées et ne plus les quitter, l'empêchant de se concentrer correctement sur autre chose. Il se faisait généralement ramener sur terre quand on s'adressait à lui, l'appelant plusieurs fois de suite, provoquant de l'inquiétude chez les autres membres du groupes. Il n'aimait pas les voir s'inquiéter. Cela signifiait qu'ils n'étaient plus réellement concentré sur leurs tâches et leur santé et qu'il occupait une part de leurs pensées. Il se sentait gêné de leur soumettre autant d'inquiétude pour quelque chose à laquelle il ne pouvait rien y faire. Il aurait encore préféré être ignoré.

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Blooming Lungs
FanfictionPeut-être aurait-il dû le retenir. Peut-être aurait-il dû les en empêcher. Peut-être aurait-il dû lui dire avant. Peut-être aurait-il dû passer à autre chose. Peut-être aurait-il dû se résigner quand il avait compris qu'il avait déjà perdu. Peut-êtr...